法语词典:
中文 English Deutsch 日本語 Chinafrique
Suivez-nous sur
  • descriptiondescription
Accueil Chine Monde Economie Culture Environnement Documents
Accueil >> Culture

Ambassadeur culturel

Bridget Hwasheni  ·  2018-09-20  ·   Source: Beijing Information
Mots-clés: la Ceinture et la Route; Herbert Mushangwe; Zimbabwe; culture

L’initiative « la Ceinture et la Route » a joué un rôle important dans la promotion de l’apprentissage du mandarin en Afrique et ouvert la voie à l’établissement de plus d’Instituts Confucius sur le continent. Les experts estiment que cela permettra à de nombreux gouvernements africains d’incorporer et de développer l’enseignement de la langue et de la culture chinoise, avec des programmes d’échanges pédagogiques entre la Chine et l’Afrique. Les statistiques révèlent qu’à ce jour, l’Afrique compte un total de 54 Instituts Confucius, des organisations publiques pédagogiques à but non lucratif affiliées au Bureau national pour la promotion de la langue chinoise de Chine.

Au sommet de cette vague culturelle d’apprentissage linguistique, Herbert Mushangwe, un maître de conférences et enseignant distingué du Zimbabwe, a été le produit de sa propre trajectoire, avant que l’initiative « la Ceinture et la Route » soit initiée en 2013. Cependant, il a indubitablement bénéficié de sa mise en œuvre. Né en 1981 dans une famille ayant des racines zimbabwéennes profondes, Herbert Mushangwe a grandi dans la ville de Masvingo, où il a également achevé son éducation primaire et secondaire. En 2007, il a reçu une bourse pour suivre un programme de master en Chine, à l’Université normale de Tianjin. Le programme nécessitait qu’il apprenne en premier lieu le mandarin, car les cours allaient lui être enseignés dans cette langue. 

« Au cours du premier trimestre de mes études, j’ai trouvé la langue et la culture chinoises faciles et fascinantes. J’étais tellement enthousiaste d’apprendre une nouvelle langue, je ne me suis jamais senti gêné de parler mandarin dès les premiers jours », raconte-t-il. Il explique à CHINAFRIQUE avoir reçu à cette période le nom chinois « Li Kaiming » : « On m’a donné ce nom, car je refusais le nom translitéré de Haibote (pour Herbert). Mon professeur de chinois a estimé que j’étais trop ouvert d’esprit, d’où le nom Kaiming. »   

La langue du destin 

Au départ, M. Mushangwe ne prévoyait pas de devenir professeur de chinois : « En 2008, lorsque j’ai découvert que mon école n’avait pas le programme que je voulais étudier, j’ai postulé par le biais de l’Université du Zimbabwe pour changer de cursus et suivre celui d’enseignement du chinois en deuxième langue. » Il décide ensuite de poursuivre un programme de doctorat en langue chinoise à l’Université du Hebei de Baoding, dans la province du Hebei, qu’il a obtenu. Dans le même temps, l’ancienne autorité scolaire de l’Université du Zimbabwe reconnaît qu’il avait un don pour le mandarin et lui propose un poste de maître de conférences.  

C’est son enthousiasme et son amour de l’apprentissage du chinois, qui a fini par lui dicter sa carrière, l’amenant à rejoindre l’Université du Zimbabwe en 2011, où il enseigne depuis le mandarin. Pour Herbert Mushangwe, le fait de devenir professeur de mandarin est une expérience valorisante et le proverbe affirmant que « ceux qui ne connaissent rien d’une langue étrangère ne connaissent rien de leur propre langue » lui apparaît particulièrement vrai.  

Dans son pays, M. Mushangwe a rédigé des livres d’apprentissage du mandarin : « J’ai produit deux livres primordiaux pour l’enseignement du mandarin au Zimbabwe : le premier est un dictionnaire shona-mandarin et le second est une présentation des caractères chinois à partir d’une perspective zimbabwéenne. »  

La fascination d’Herbert Mushangwe pour le mandarin l’a amené à poursuivre une carrière dans les langues, mais c’est son travail qui lui permet de donner en retour à son pays. « Au Zimbabwe, j’ai participé au développement des cursus de langue chinoise pour les établissements d’enseignement primaire et secondaire. J’ai également développé le nouveau programme d’études avancées en chinois pour l’Université du Zimbabwe. »  

M. Mushangwe est intéressé par le fait de contribuer au développement de son pays et il souhaite accomplir cela par la langue. Pour ce faire, il est dédié à utiliser au mieux le temps qui lui est imparti en tant qu’enseignant : « Je veux que la population de mon pays soit à l’avant-garde du développement. Je crois que l’enseignement de la langue chinoise rendra non seulement les Zimbabwéens plus compétitifs en matière d’exploration du marché chinois, mais qu’il permettra également de renforcer la sécurité [financière] du Zimbabwe. »   

12>
Liens:
Xinhuanet CCTVfr China Tibet Online Le Quotidien du Peuple Radio Chine Internationale
Ambassade de Chine en France Ambassade de France en Chine French.china.org.cn La Chine au Présent
La Chine Pictorial Traduction en ligne

24 Baiwanzhuang, 100037 Beijing République populaire de Chine


京ICP备08005356号 京公网安备110102005860号