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De Paris à Tianjin, pour l'amour de la voltige

Yannick Gody  ·  2018-08-16  ·   Source: Beijing Information
Mots-clés: voltige; Paris; Tianjin

Amateurs, professionnels ou juste curieux, pendant un mois une douzaine d’athlètes français ont participé à un stage d’initiation au cirque dans une grande école chinoise. Organisatrice de ce stage, Liu Weiwei, a toujours vécu sa passion pour le cirque comme un jeu d’équilibre entre les cultures.

Les années ont eu raison d’une lettre sur la façade de l’Ecole du cirque de Tianjin, à une centaine de kilomètres de Beijing, mais les gestes des jeunes apprentis de cette troupe fondée en 1957 n’ont rien perdu de leur superbe. Particulièrement sélective, cette institution forme une seule promotion d’une cinquantaine d’élèves à la fois tous les cinq ans. A la fin du parcours, ces jeunes artistes, accompagnés de leurs professeurs prennent alors la route pour donner des spectacles et participer à des compétitions dans toute la Chine et à l’étranger.

Le grand saut

C’est lors de l’une de ces tournées internationales que Liu Weiwei, artiste contorsionniste-équilibriste, a découvert la France et une nouvelle opportunité pour sa carrière. « La formation d’élite en Chine demande une engagement qui pouvait parfois être éprouvant pour de jeunes adolescents. Dans les tournées, il y a toujours une bonne ambiance. J’y ai retrouvé le plaisir de mes 9 ans, lorsque j’ai débuté mon apprentissage », confie-t-elle.

En 1987, elle s’installe à Paris et prend en charge des élèves de 7 à 14 ans à l’Ecole nationale du cirque d’Annie Fratellini. Munie de quelques mots d’anglais, la jeune acrobate est cependant réduite à enseigner à l’aide d’instructions gestuelles. Malgré un cours de 3 mois à l’Alliance Française, la barrière linguistique et la solitude ont rendu son séjour en France laborieux. Ses promenades le long de la Seine lui évoquait bien la rivière Haihe de Tianjin, mais la jeune fille prenait pleine conscience des aléas de l’expatriation. En effet, ses camarades de promotion qui ont tenté l’aventure à l’étranger n’ont pas tous rencontré le succès. L’un d’entre eux, installé au Japon, a choisi de se réorienter dans la restauration; un autre, après avoir posé ses valises aux Etats-unis, est finalement rentré en Chine pour y fonder une école d’anglais.

Mais la persévérance de Liu Weiwei a finalement porté ses fruits. Outre son expérience chez Annie Fratellini, elle a collaboré avec le Cirque National Alexis Grüss, s’est produite en France, dans les grandes villes d’Europe et en Afrique, notamment avec la troupe Barbarie, exclusivement composée de femmes et a même fait une apparition dans le film Les cent et une nuits d’Agnès Varda. En été 1989, elle fait une rencontre déterminante en la personne de Lin Yung Biau, artiste pluridisciplinaire taiwanais formé à l’Opéra de Pékin. Ensemble, les deux artistes fondent l’Ecole des arts chinois du spectacle dans le quartier de la Villette et le Centre d’arts vivants Cirque et Mouvement Faun à Montreuil.

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