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Une avancée historique vers la prospérité

Ehizuelen Michael Mitchell Omoruyi  ·  2021-07-20  ·   Source: Chinafrique
Mots-clés: xiaokang; PCC; Chine

Le travail, la loyauté et un engagement sans faille ont fait advenir la moyenne aisance en Chine.

En 2016, j’avais visité la base du Parti communiste chinois (PCC) à Yan’an (Shaanxi) lors du 80e anniversaire de la Longue Marche. Je me suis ainsi intéressé à ce parti qui préside aux destinées de la nation la plus peuplée du monde sans interruption depuis plus de sept décennies.

Il faut imaginer la bravoure qui a poussé les dirigeants du PCC dans les années 1930 à faire preuve de tant d’audace et à marcher pendant un an vers ces lieux inhospitaliers sans aucun appui. Après ma visite, il m’a semblé que l’impulsion qui avait conduit le PCC à effectuer un tel périple est sans doute ce qui lui a permis de rester à la tête du pays pendant plusieurs décennies. Comment ? Par un bon usage du leadership qui stimule la croissance et fait progresser la société.

Vers la renaissance nationale

Avec les guerres de l’opium à partir des années 1840, la Chine s’est lentement transformée en une société semi-coloniale et semi-féodale. L’humiliation et les souffrances ont fait naître chez les Chinois et les membres du PCC le rêve d’une renaissance nationale. Il n’est donc guère étonnant que l’avènement d’une société modérément prospère à tous égards ait été une priorité absolue pour les cinq générations de dirigeants chinois.

Dès les premiers jours de la réforme et de l’ouverture, avec Deng Xiaoping pour architecte en chef, les membres du PCC ont fait de l’aspiration du peuple à une vie meilleure l’objectif premier et la priorité absolue. M. Deng avait décrit lors de sa rencontre avec le premier ministre japonais Masayoshi Ōhira la voie chinoise unique vers la modernisation en utilisant le terme « xiaokang ». Cette expression se trouve dans le Shijing, un classique chinois, et se traduit par « petite aisance ». Deng Xiaoping avait ainsi pour objectif de construire une société modérément prospère avant la fin du XXe siècle.

Les dirigeants chinois qui ont lui succédé ont effectué des réformes tous azimuts afin de conduire le peuple chinois dans cette direction « Au moment où nous célébrerons le centenaire du Parti, nous aurons développé notre société pour en faire une société modérément prospère avec une économie plus forte, une démocratie plus grande, des sciences et une éducation plus avancées, une culture florissante, une harmonie plus grande et une qualité de vie meilleure », avait déclaré le président Xi Jinping il y a quatre ans. Grâce aux efforts continus des membres du PCC et de la nation toute entière, cet objectif a été atteint, scellant l’aboutissement d’un périple de 2 500 ans. Le 1er juillet, la célébration du centenaire du PCC a confirmé cette promesse solennelle faite par Xi Jinping au peuple chinois, mais aussi par le PCC il y a de nombreuses années.

Des transformations sociales considérables

Ce succès colossal montre que la prospérité commune n’est pas seulement un concept, mais qu’elle a aussi généré des changements sociaux avec la réduction des écarts entre les régions, les zones urbaines et rurales, et les revenus. Ce modèle de développement mérite d’être imité et devrait être une force motrice pour l’intégration de l’Afrique.

Au cours des quatre décennies qui se sont écoulées, la Chine a en effet obtenu des réalisations sans précédent dans son développement socioéconomique. Le pays a sorti 770 millions de personnes de la pauvreté. Depuis ces huit dernières années, les 98,99 millions de ruraux vivant sous le seuil de pauvreté ont tous été tirés de leur condition, ce qui constitue une victoire totale.

La Chine a mis en place le plus grand système de sécurité sociale au monde. Son régime d’assurance maladie de base couvre plus de 1,36 milliard de personnes et plus d’un milliard de Chinois ont souscrit à l’assurance vieillesse de base. Dans le cadre de la stratégie de développement axée sur l’innovation, le nombre des personnes travaillant dans la recherche et le développement est au premier rang mondial depuis six années consécutives, et les demandes de brevets, depuis huit années de suite. Le pays possède le plus long réseau ferroviaire à grande vitesse et le taux d’urbanisation frôle les 70 %.

La Chine a été le premier pays au monde à endiguer l’épidémie de COVID-19, à reprendre l’activité et à afficher une croissance économique positive en 2020. L’an passé, son PIB a ainsi franchi la barre des 100 000 milliards de yuans (15 460 milliards de dollars), soit plus de 17 % du PIB mondial, tandis que le PIB par habitant a dépassé les 10 000 dollars pendant deux années consécutives, au niveau des économies à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. C’est donc le rêve de renaissance nationale qui prévaut, un fait historique et remarquable qui n’a aucun précédent dans l’histoire. La Chine va poser un autre jalon dans la réforme et l’ouverture grâce auquel elle sera première nation au monde à réaliser l’Agenda 2030 des Nations Unies plusieurs années avant la date prévue pour éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes.

Ce qui peut aider à mieux comprendre les succès extraordinaires et le miracle économique chinois, mais qui a été ignoré par la plupart des recherches universitaires, est le facteur culturel. Les Chinois d’aujourd’hui sont le plus favorablement orientés vers la croissance économique pour des raisons politiques, économiques et historiques. Historiquement, la culture confucéenne de frugalité, de travail acharné et de respect de la famille, et donc de paix, est propice à l’efficacité économique et à la productivité. Il n’est donc pas surprenant de voir que les Chinois ont accompli dans la paix des exploits extraordinaires par le travail, la loyauté, l’unité, la compréhension et les sacrifices, plutôt que par des guerres, des invasions, la suppression des droits, l’asservissement d’autres nations, ou le pillage des ressources. En effet, la culture confucéenne a appris au peuple chinois à croire que la stabilité, la paix et le développement sont étroitement liés dans un paradigme cohérent et inséparable, ce qui signifie qu’une nation où la stabilité et la paix font défaut aura du mal à se développer.

Au cours de ces quatre dernières décennies, le maintien de la stabilité intérieure et de la paix hors des frontières et la promotion du développement ont toujours été la priorité absolue de la nation. Cette culture a fait passer la Chine d’un géant endormi à une puissance mondiale responsable.

Je crois que ces exploits contribueront à donner un coup de fouet à l’économie mondiale car à travers la communauté de destin pour l’humanité, la Chine crée un monde où plus de compassion et d’empathie nous rendent plus humains. La clé pour savoir si la Chine pourra devenir le principal moteur de la reprise économique mondiale dépendra de la capacité des autres pays à s’accorder avec elle et à déployer des efforts collectifs pour promouvoir une croissance économique inclusive.

(L’auteur est directeur exécutif du Centre des études nigérianes à l’Institut des études africaines de l’Université normale du Zhejiang.)

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