Le gouvernement central a le pouvoir et la responsabilité d’améliorer le système électoral de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong. Cette amélioration vise à garantir que le système démocratique de Hong Kong se développe plus harmonieusement et de manière saine. Les Hongkongais sont depuis longtemps en proie à des conflits politiques et des fractures sociales et aspirent à ce que le gouvernement central prenne des mesures pour résoudre ces problèmes. C’est pour le bien-être des Hongkongais et cela relève des affaires intérieures de la Chine.

Certains hommes politiques occidentaux se sont cependant empressés de lancer des accusations systématiques relayées par certains médias, accusant la Chine de « supprimer la démocratie de Hong Kong ». Cette attitude révèle leurs préjugés idéologiques et leur ignorance de la situation réelle dans la RAS. Qui est le véritable défenseur de la démocratie de Hong Kong ? Qui perturbe l’ordre politique, la prospérité et la stabilité de Hong Kong ? La calomnie ne peut dissimuler les faits.

La lumière sur des faits historiques

Le Royaume-Uni a administré Hong Kong pendant plus de 150 ans. Les 28 gouverneurs au cours de cette période n’ont pas été élus démocratiquement, et leur nomination n’a jamais pris en compte l’opinion des habitants de Hong Kong. Ces gouverneurs n’étaient pas responsables envers leurs administrés. Les Chinois, qui représentaient 98 % de la population de Hong Kong, ne pouvaient pas bénéficier de la citoyenneté et participer à la vie politique dans les mêmes termes.

Depuis la rétrocession de Hong Kong en 1997, le gouvernement central a toujours soutenu le développement de la démocratie dans la RAS, protégeant les résidents hongkongais afin qu’ils puissent exercer leurs droits démocratiques légaux. Dans le cadre du principe « Un pays, deux systèmes », les Hongkongais bénéficient de droits démocratiques comme jamais dans l’histoire.

Certains meneurs ont délibérément déformé leur compréhension de la Constitution chinoise et de la Loi fondamentale de la RAS de Hong Kong, sapant le principe « Un pays, deux systèmes » et prônant ouvertement « l’indépendance de Hong Kong ». En collusion avec les forces étrangères anti-chinoises, ils ont exploité les failles du système électoral de Hong Kong en lançant des activités illégales et violentes. Leurs actions ont plongé Hong Kong dans le chaos. Ils ont empoisonné l’atmosphère sociale, en répandant le venin de la haine et en faisant tout leur possible pour remettre en question et nier la souveraineté du gouvernement central sur Hong Kong. Ils ont même exigé des sanctions étrangères contre le gouvernement central et le gouvernement de la RAS de Hong Kong.

Est-ce que c’est là la démocratie que les Hongkongais attendent ? Quel sera l’avenir de Hong Kong avec ces fauteurs de troubles anti-chinois ?

Pour la préservation des droits des Hongkongais

L’amélioration du système électoral de Hong Kong sera propice à la bonne gouvernance. Le gouvernement central prend des mesures décisives pour développer un système électoral démocratique conforme aux conditions de Hong Kong et reflétant les intérêts généraux de la société. Ces mesures permettent de garantir que les patriotes gouvernent Hong Kong et que les éléments perturbateurs soient écartés afin que la démocratie de Hong Kong puisse être saine, ordonnée et de meilleure qualité.

En fin de compte, l’amélioration du système électoral vise à préserver les droits et intérêts légaux de la grande majorité des Hongkongais et cible le très petit nombre d’éléments perturbateurs. Le gouvernement central respecte pleinement la société pluraliste hongkongaise.

Certains médias occidentaux prétendent que le principe « Les patriotes gouvernent Hong Kong » signifie que tous les élus auront les mêmes opinions. Cela déforme l’intention du gouvernement central et fait fi de la réalité locale.

Non-ingérence dans les affaires intérieures

Un système électoral scientifique est propice au développement de la démocratie et de l’unité, alors que le contraire ne peut que provoquer des fractures sociales et diviser le pays. De nombreux pays comme l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Italie et la Russie ont tous vu des élections locales nuire à la sécurité nationale. Les Etats-Unis ont également connu des troubles sociaux et s’attèlent maintenant à réviser leur système électoral.

La Chine ne s’ingère pas dans les affaires intérieures des autres pays, et nous conseillons aux autres pays de ne pas faire de remarques irresponsables sur le développement démocratique de nos régions administratives. Il n’existe pas de modèle unifié de développement démocratique. L’amélioration du système électoral de Hong Kong correspond au principe « Un pays, deux systèmes » et démontre la ferme détermination du gouvernement central à l’appliquer de manière complète et précise, ce qui est favorable au développement d’une démocratie de qualité à Hong Kong.