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Piloter des avions de combat, conduire des véhicules militaires ou marcher au pas de l'oie, les soldats féminins chinois ont suscité un effet éblouissant au cours du défilé militaire tenu jeudi au centre-ville de Beijing afin de marquer le 70^e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Deux pilotes féminins, faisant partie de la formation d'avions de tête, ont traversé, jeudi matin, le ciel au-dessus de la place Tian'anmen dans des chasseurs autochtones J-10, laissant des traînées de fumée colorée.

Cinquante-et-une gardes d'honneur feminins de l'Armée populaire de libération (APL), en uniformes de cérémonie de l'APL, en vert, blanc et bleu, ont tenu précisément leurs fusils au niveau et ont marché au pas de l'oie. Ces gardes feminins ont impressionné l'audience par leur taille moyenne de 1,78 m, et leur âge moyen de 20 ans.

Sélectionnées par le Commandement de la Région militaire de Beijing, 88% de ces gardes d'honneur femmes possèdent un diplôme universitaire. Il s'agit des premiers membres féminins au cours des 63 ans d'histoire de la garde d'honneur de l'APL.

Une formation d'officiers médicaux conduite par madame le général de division Tian Ou, 56 ans, a traversé la place Tian'anmen à bord de véhicules médicaux militaires.

Mme Tian, directrice du Département politique de l'Hôpital général de l'APL (Hôpital 301), est le seul général féminin dans le défilé militaire.

L'institut de formation, regroupant 264 étudiantes médicales de l'Ecole Béthune d'officiers médicaux, a été nommé d'après le médecin canadien Norman Béthune, qui avait aidé la Chine à lutter contre l'agression japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.

Les Chinoises ont joué un rôle important dans la guerre de la Chine contre l'agression japonaise. Un volume significatif de femmes se sont se sont engagées dans plusieurs aides supplétives et dans la résistance armée, conduites par la Parti communiste chinois ainsi que d'autres partis nationalistes.

Les Chinoises se sont également fortement sacrifiées durant la guerre. Certaines ont été forcées à devenir des femmes de réconfort, ou des esclaves sexuelles, pour les forces armées japonaises, alors qu'un effectif important a été violé et tué dans le Massacre de Nanjing ou d'autres atrocités.