Troisième ploint-clé : réformes du système de contrôle disciplinaire |
Au regard de la société dans son ensemble, la construction d'un Etat de droit nécessite une réforme du système judiciaire. Au sein du Parti, cela s'exprime par la réforme du système d'inspection disciplinaire. Le précédent Bureau politique du Comité central a adopté fin juin un « Plan de mise en place de la réforme du système de contrôle disciplinaire du Parti », qui définit les aspects de cette réforme. Dans son rapport, Wang Hanfeng en livre son analyse. Il estime, qu'après les premiers succès « dissuasifs » de la lutte anti-corruption, son « institutionnalisation » permettrait de créer un environnement permettant d'exclure ce phénomène. Une personne travaillant au sein du système de contrôle disciplinaire a expliqué au Quotidien du Peuple : « Depuis le XVIIème Congrès, la lutte contre la corruption s'est attaquée sans relâche à certaines traditions et autres zones de non-droit, et les enquêtes visant les « tigres du Parti » montrent clairement l'étendue de ce travail. Sur le fond comme dans la forme, le Parti essaie au maximum d'éviter l'effet éphémère d'une « campagne » anti-corruption, mais privilégie une lutte par l'Etat de droit. La 4ème session plénière devrait notamment déterminer certains points essentiels, comme la restriction des pouvoirs, le principe de responsabilité et l'élimination de la corruption, sur lesquels une garantie institutionnelle des résultats déjà obtenus doit être trouvée. » Parallèlement à cela, Wang Hanfeng pense que les questions de nomination et de suspension des fonctionnaires et la révision de leurs émoluments seront aussi évoquées. Il s'agit d'un côté de réduire les actes de corruption, mais aussi de réfléchir aux ajustements pouvant être apportés au système régissant les émoluments des fonctionnaires, leur permettant de s'adapter à cette nouvelle situation et d'accroître leur ardeur au travail. |