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Publié le 15/10/2013
Le grand potentiel de l'investissement chinois à l'étranger

Actuellement, la plupart des pays réduisent leurs investissements à l'étranger, alors que c'est l'inverse du côté chinois : la deuxième économie du monde est devenue le troisième exportateur de capitaux, juste derrière les États-Unis et le Japon.

Les entreprises chinoises apportent aux pays destinataires de l'argent, des emplois et un vaste marché, doté d'un grand dynamisme économique. Selon un rapport publié en juillet par le centre de recherche Pew, 33 000 postes aux États-Unis sont directement fournis par des entreprises dans lesquelles la Chine est le plus grand actionnaire. Ce nombre a tendance à augmenter sans cesse, et les postes indirectement créés avec des fonds chinois sont encore plus nombreux.

En investissant à l'étranger, les entreprises chinoises grandissent et améliorent leur niveau d'internationalisation et de compétitivité, au fur et à mesure qu'elles s'adaptent aux règles du monde. Cela favorise aussi la mondialisation de l'économie nationale. C'est pourquoi le gouvernement chinois encourage l'internationalisation des entreprises.

Actuellement, ces entreprises sont particulièrement axées sur la technologie, l'alimentation, l'immobilier et l'établissement de leurs marques à l'étranger, au lieu de cibler uniquement comme il y a quelques années les ressources naturelles. Le rachat de Smithfield par Shuanghui, qui a été autorisé par le gouvernement américain le 9 septembre, est jusqu'ici la plus grosse acquisition dans l'industrie alimentaire chinoise.

Les destinations des capitaux chinois se multiplient aussi. Auparavant, le continent africain était le premier choix pour les entreprises, alors qu'au premier semestre de cette année, les investissements chinois injectés dans les sept blocs économiques majeurs, à savoir Hong Kong, les États-Unis, l'ASEAN, l'UE, l'Australie, la Russie et le Japon, représentent 78 % du total des IDE chinois. Les États-Unis sont devenus la deuxième destination des capitaux chinois, juste derrière Hong Kong.

Cependant, l'exportation des capitaux ne se déroule pas toujours dans des conditions favorables. La Chine est riche en dépôts, tandis que certains pays affaiblis par la crise économique ont besoin d'investissement. Mais cette complémentarité est souvent confrontée à des contraintes aux mouvements internationaux des capitaux, en matière de protectionnisme, d'idéologie et de politique.

Le traitement injuste à l'égard des entreprises chinoises provient d'une part de certains organismes gouvernementaux étrangers, et de leurs concurrents étrangers d'autre part. Pour éviter la compétition, certaines sociétés occidentales appellent le gouvernement à leur porter secours, en recourant aux clichés habituels contre l'investissement chinois.

De multiples échecs subis par les entrepreneurs chinois sont liés aux obstacles des pays destinataires qui n'ont pas tenu leurs engagements en matière d'accès au marché. Certains documents montrent que parmi les entreprises tentant l'internationalisation, les cas de succès sont au même nombre que les cas d'échec. Autrement dit, une grande quantité d'investissements chinois sont victimes d'injustice dans certains pays, alors que la communauté internationale devait adopter une attitude objective au sujet des capitaux venant de Chine.

Bien entendu, certains cas d'échec sont dus à l'incompétence des investisseurs, qui se situent encore à un niveau relativement bas en matière de financement et de rentabilité. Aux États-Unis, les premières préoccupations dans le domaine des acquisitions portent sur la nature du capital, la propriété intellectuelle, l'indemnité nationale… Cependant, établir des équipes spécialement chargées de la communication ou recruter des personnes connaissant parfaitement les lois locales n'est pas monnaie courante dans les entreprises chinoises.

Éliminer les doutes et les malentendus représente un travail colossal, mais nécessaire, pour les investisseurs chinois. Ceux-ci doivent œuvrer à la normalisation et l'amélioration de leur stratégie d'investissement et à leur capacité de gestion dans un environnement d'économie de marché à l'étranger.

Si ces problèmes urgents peuvent être réglés, l'engouement des entrepreneurs pour l'investissement à l'étranger sera porté à un niveau plus élevé.

 

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