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La 3e session plénière du Comité central issu du 18e congrès du PCC>>> Actualité
Publié le 16/07/2013
Une vision dialectique du ralentissement économique de la Chine

Le 15 juillet, le Bureau National des Statistiques a publié les données économiques pour le premier semestre de 2013, comme il était prévu. Dans l'ensemble, le chiffre de 7,6% de croissance économique pour la première moitié de l'année en Chine, que l'on peut estimer qu'il se trouve dans une fourchette acceptable, montre qu'il est peu probable que la politique macro-économique actuelle connaisse un ajustement significatif. Toutefois, face à la tendance à la baisse affichée par l'économie au deuxième trimestre, le Gouvernement central n'est pas resté indifférent, et il tient prêtes des mesures économiques pertinentes pour le second semestre. S'agissant de l'économie chinoise actuelle, comme l'économiste Zhong Wei l'a dit, elle ressemble fort à un patient en réanimation, qui a besoin d'une transfusion pour lui donner de l'oxygène, mais aussi d'un diagnostic précis, pour procéder à une opération chirurgicale en temps opportun.

Cependant, s'agissant du ralentissement voulu de l'économie chinoise, il n'est pas déraisonnable de penser qu'on peut l'envisager de façon dialectique. Du point de vue des organes de décision du Gouvernement central, la Chine a la capacité de maintenir un taux de croissance économique plus élevé, mais les organes de décision ont délibérément choisi de ralentir la croissance économique ; le ralentissement économique est le résultat d'une régulation active, qui permet au Gouvernement chinois de faciliter la restructuration économique et l'ajustement structurel. Certains analystes estiment que cette fois, ce qui motive réellement le renforcement de cette tolérance économique du gouvernement, ce n'est pas la croissance, mais l'ajustement de la structure économique. Quant à la croissance du PIB, elle fera l'objet d'un réglage très précis, et dans le cadre de la politique d'ajustement, un chiffre de 6,9% à 7% de croissance sera considéré comme un taux acceptable, tandis que s'agissant de la croissance du M2, à l'opposé d'une croissance du PIB de 7%, elle restera à environ 13%. Dans des circonstances économiques pareilles, pour parvenir vraiment à la restructuration économique, la croissance économique doit être ralentie. Ces signes montrent que ces décisions du gouvernement témoignent de sa détermination à ajuster la structure économique, ce qui signifie que non seulement un ralentissement modéré de la croissance économique est acceptable, mais aussi que la restructuration économique entraînée par les changements de politique devrait être tout à fait tangible.

Du point de vue de la pensée politique actuelle, le Premier ministre Li Keqiang a déjà fait trois références à la « revitalisation de la masse monétaire » ; l'émission de monnaie étant une contradiction structurelle du secteur financier, la « revitalisation de la masse monétaire » suppose de mener à bien la restructuration du secteur financier, favorisant ainsi l'ajustement structurel économique de la Chine. Quant à la « bonne utilisation de l'incrémentation », c'est ce vers quoi doit tendre la politique future ; l'allocation des ressources doit se concentrer sur un soutien à l'économie réelle, et c'est en fait une sorte de réajustement de la structure industrielle et économique. Quant à l'urbanisation, qui suscite actuellement encore de nombreux débats, quoi qu'il en soit, l'introduction du programme de réforme l'urbanisation se poursuivra au second semestre, tirée par la réforme et la construction de nombreux secteurs.

 

Source : le Quotidien du Peuple en ligne



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