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Publié le 26/09/2012
La Chine publie un livre blanc sur les îles Diaoyu et revendique sa souveraineté incontestable
Le gouvernement chinois a publié mardi un livre blanc sur les îles Diaoyu pour revendiquer sa souveraineté incontestable.
 

Les îles Diaoyu et les îlots voisins font partie intégrante du territoire chinois en termes historique, géographique et juridique, et la Chine dispose d'une souveraineté incontestable sur ces îles, indique le livre blanc.

Ce livre blanc, intitulé "Les Diaoyu Dao (îles), un territoire faisant partie intégrante de la Chine", a été publié par le Bureau de l'information du Conseil des affaires d'Etat (gouvernement central) de la République populaire de Chine.

Depuis quelques temps, le Japon a créé de manière répétée des problèmes au sujet des îles Diaoyu. Le gouvernement japonais a annoncé le 10 septembre dernier l'"achat" de l'île Diaoyu et des îlots voisins Nanxiao Dao et Beixiao Dao et les a soit-disant "nationalisés". Cet acte a gravement violé la souveraineté territoriale de la Chine et a sérieusement foulé aux pieds les faits historiques et le droit international, indique le livre blanc.

La Chine s'oppose fermement à la violation de la souveraineté chinoise sur les îles Diaoyu par le Japon sous toutes ses formes et a pris des mesures fermes pour réprimer de tels actes. La position de la Chine sur les îles Diaoyu est nette et constante, note le livre blanc.

"La volonté de la Chine de défendre sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale est ferme et sa résolution de maintenir les résultats de la Guerre mondiale anti-fasciste ne sera ébranlée par aucune force", souligne le livre blanc.

Le livre blanc comporte sept chapitres, dont "Les Diaoyu Dao font partie intégrante du territoire chinois", "Le Japon s'est emparé des Diaoyu Dao de la Chine", "Les tractations entre les États-Unis et le Japon concernant les Diaoyu Dao sont illégales et invalides", "La déclaration du Japon sur sa souveraineté sur les Diaoyu Dao est dépourvue de tout fondement" et "La Chine a pris des mesures fermes pour défendre sa souveraineté sur les Diaoyu Dao".

Selon le livre blanc, les îles Diaoyu ont été découvertes, baptisées et exploitées en premier par la Chine et sont depuis longtemps sous sa juridiction.

Au début de la dynastie des Ming (1368-1644), la Chine a inclus les îles Diaoyu dans son système de défense côtière pour se protéger des invasions des pirates japonais le long de sa côte sud-est. La cour des Qing n'a pas seulement incorporé les îles Diaoyu dans son système de défense côtière comme l'a fait la cour des Ming, mais les a également clairement placées sous la juridiction du gouvernement local de Taiwan. De nombreuses cartes chinoises, japonaises et d'autres pays montrent aussi que les îles Diaoyu font partie du territoire chinois.

Le Japon a accéléré son invasion et son expansion extérieure après la Restauration de Meiji et a secrètement agi pour s'emparer des îles Diaoyu. Le 17 avril 1895, la cour des Qing a été vaincue dans la guerre sino-japonaise et a été contrainte de signer le Traité inégal de Shimonoseki, cédant ainsi au Japon "l'île Formosa (Taiwan), ainsi que toutes les "îles appartenant ou relevant de l'île Formosa". Les îles Diaoyu ont été cédées au Japon au titre de cette dernière disposition.

L'occupation des îles Diaoyu par le Japon durant la Guerre sino-japonaise de 1895 est illégale et invalide. Après la Seconde Guerre mondiale, les îles Diaoyu ont été rétrocédées à la Chine conformément aux documents juridiques internationaux comme la Déclaration du Caire et la Proclamation de Potsdam, d'après le livre blanc.

Toutefois les Etats-Unis ont arbitrairement placé les îles sous leur tutelle dans les années 1950 et ont "transmis le pouvoir d'administration" de ces îles au Japon durant les années 1970, poursuit le livre blanc.

"Les tractations entre les Etats-Unis et le Japon concernant les îles Diaoyu sont des actes de graves violations de la souveraineté territoriale de la Chine. Ils sont illégaux et invalides. Ils n'ont pas changé et ne pourront jamais changer le fait que les îles Diaoyu font partie intégrante de la Chine", souligne le livre blanc.

Le 8 mars 1972, le ministère japonais des Affaires étrangères a publié un article intitulé "Opinion de base sur la souveraineté sur les îles Senkaku" dans une tentative d'expliquer la revendication de la souveraineté du Japon sur les îles Diaoyu, un article qui a été rejeté et qualifié de "totalement infondé" par la Chine.

Selon le livre blanc, lorsque la Chine et le Japon normalisaient leurs relations et signaient le Traité de Paix et d'Amitié entre les deux pays dans les années 1970, les dirigeants des deux pays sont alors parvenus à un accord et à un consensus important sur le fait de "résoudre la question des îles Diaoyu plus tard".

Au cours des dernières années, le Japon a cependant pris des mesures unilatérales à plusieurs reprises concernant les îles Diaoyu et a soit-disant ''nationalisé" ces îles.

"Cela a gravement violé la souveraineté de la Chine et va à l'encontre de l'accord et du consensus atteints par les dirigeants de l'ancienne génération. Cela a non seulement sérieusement altéré les relations sino-japonaises, mais a également rejeté et contesté les résultats de la victoire de la Guerre mondiale anti-fasciste", indique le livre blanc.

La Chine exhorte fortement le Japon à respecter l'histoire et le droit international et à arrêter immédiatement tout acte portant atteinte à la souveraineté territoriale de la Chine. Elle a la confiance et la capacité nécessaires pour sauvegarder la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale du pays.

L'Agence de presse Xinhua (Chine nouvelle) a été autorisée à publier mardi après-midi le texte intégral du livre blanc en version chinoise et anglaise, et la version japonaise est disponible sur le site www.xinhuanet.com.

 
Source: Xinhua


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