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Publié le 02/11/2011
Le référendum grec pourrait engendrer l'instabilité dans l'UE, selon des dirigeants nordiques
 
 
La décision du Premier ministre grec de soumettre à un référendum le plan de l'Union européenne (UE) pour secourir l'économie fortement endettée du pays a soulevé des préoccupations lors de la réunion des dirigeants de pays nordiques ce mardi à Copenhague.

"La Grèce est une démocratie et il est de son droit d'organiser un référendum", a déclaré la Premier ministre danoise Helle Thorning-Schmidt.

"Mais pour être concret je dois dire que cela ne renforcera pas la stabilité de l'économie européenne ni sa situation d'endettement", a-t-elle déclaré dans des propos cités par l'agence de presse danoise Ritzau.

Le Premier ministre grec George Papandreou a créé la surprise lundi en décidant de soumettre à un référendum et à un vote de confiance au Parlement le nouveau pacte d'aide de l'UE conclu le 26 octobre.

M. Papandreou n'a pas précisé quand auraient lieu ces votes, mais les médias locaux ont suggéré qu'ils pourraient avoir lieu en janvier.

Cela ferait du référendum et de son issue une question centrale pour la présidence danoise de l'UE, qui débutera au 1er janvier 2012.

 

Source: Xinhua

 



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