Protection de la culture tibétaine |
Ye Qing
Depuis 2005, les autorités centrales et tibétaines n'ont cessé d'augmenter les ressources financières, matérielles et humaines allouées à la protection du patrimoine immatériel du Tibet. A lui seul, le ministère de la Culture a octroyé 32,58 millions de yuans. Pendant le XIIe plan quinquennal (2011-2015), de plus grands efforts seront faits dans ce domaine, par l'intermédiaire du recensement, de la protection régulière et urgente, de la publicité, de la recherche et de l'utilisation rationnelle du patrimoine. L'héritage du Roi Gesar a toujours été transmis oralement. L'Etat a commencé à sauver cette épopée vivante dans les années 1980. Des établissements spéciaux ont été fondés et des frais spéciaux ont été affectés. Jusqu'ici, on a collecté 300 versions différentes de l'ouvrage et terminé 5 000 heures d'enregistrement. On a publié 120 éditions en tibétain, 25 en mongol, plus de 20 traductions en mandarin et une vingtaine d'ouvrages académiques, dont plusieurs ont été traduits en anglais, japonais, français, etc. La protection de l'épopée Le Roi Gesar n'est qu'un exemple des efforts des autorités centrales et locales. Grâce à ces efforts, Le Roi Gesar est inscrit à la liste du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO. Le Tibet est équipé d'un système de patrimoine culturel immatériel de quatre niveaux : national, provincial (région autonome), municipal et de district. 76 projets culturels figurent sur la liste nationale du Patrimoine culturel immatériel.
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