Sun Yat-sen et la Révolution de 1911 |
Le Dr. Sun Yat-sen, qui avait appelé à la fondation d'une république démocratique à l'américaine ou à la française, était fort perplexe. Le gouvernement provisoire de la République de Chine n'était soutenu ni par les Etats-Unis ni par la France, alors que le seigneur de guerre Yuan Shikai n'avait pas tardé à obtenir le soutien de ces pays après avoir confisqué à son profit la révolution. Après avoir quitté son poste de président provisoire, le Dr. Sun Yat-sen a parlé plusieurs fois de l'avenir du socialisme en Chine. IL y a 80 ans, le 9 octobre à Wuchang, alors capitale de la province du Hubei, des révolutionnaires se préparaient à déclencher une insurrection armée contre la dynastie des Qing. Cet après-midi-là, dans la concession russe de Hankou, des révolutionnaires, une bombe ayant explosé accidentellement pendant sa mise au point, furent arrêtés par la police russe. La nouvelle d'un possible soulèvement se propagea immédiatement chez les autorités provinciales du Hubei. A dix heures du soir, des policiers se précipitèrent sur le poste de commandement général de l'insurrection armée et appréhendèrent des responsables de la révolution. A l'aube du lendemain, trois responsables révolutionnaires de Wuchang furent exécutés. La terreur blanche s'abattit tout d'un coup sur les trois parties de Wuhan. A ce moment-là, les principaux dirigeants du Tong Meng Hui (ligue révolutionnaire de Chine dite ligue Jurée, qui s'occupait de la révolution en Chine) Sun Yat-sen et Huang Xing ne connaissaient pas très bien la situation à Wuchang et n'étaient pas au Hubei. Les révolutionnaires qui se cachaient dans l'armée nouvelle de Wuchang (que les Qing venaient de mettre sur pied) se soulevèrent le soir même à 7 heures contre la dynastie des Qing. Après une nuit de lutte acharnée, les révolutionnaires attaquèrent la résidence officielle du gouverneur du Hunan et du Hubei et s'emparèrent de Wuchang. Le gouverneur du Hunan et du Hubei Rui Zheng prit la fuite. Le 1er octobre, les révolutionnaires de Wuchang annoncèrent la création du gouvernement militaire du Hubei de la République de Chine.
En 1917, Sun Yat-sen est nommé maréchal lorsqu'il se rend à Guangzhou pour former un gouvernement militaire. L'insurrection de Wuchang rencontra un fort écho dans tout le pays. 13 provinces, le Hunan, le Shanxi, le Shaanxi, le Yunnan, le Jiangxi, le Guizhou, le Zhejiang, le Jiangsu, le Guangxi, l'Anhui, le Fujian, le Guangdong, le Sichuan et la ville de Shanghai déclarèrent les unes après les autres ne plus reconnaître l'autorité des Qing. Le 2 décembre, les troupes de l'Alliance du Jiangsu et du Zhejiang s'emparèrent de la ville importante du sud-est de la Chine—Nanjing. Dans les dix derniers jours de décembre, le Dr. Sun Yat-sen rentra en Chine et fut élu président provisoire de la République de Chine. Le 1er janvier 1912, on proclama la République de Chine et créa un gouvernement provisoire à Nanjing. Dans le gouvernement de la dynastie des Qing, le premier ministre était le seigneur de guerre Yuan Shikai. Après l'insurrection de Wuchang, Yuan envoya ses troupes réprimer la révolution dans le sud. Comme la révolution faisait tache d'huile, la répression s'avérait inefficace. Il changea alors de tactique, faisant semblant de «conclure la paix entre le nord et le sud» pour attendre une occasion de s'emparer du pouvoir. Trouvant insuffisante la force des troupes révolutionnaires et difficile de faire réussir l'Expédition du Nord, le Dr. Sun Yat-sen promit à Yuan Shikai de lui céder le poste de président provisoire de la République de Chine s'il renversait la domination des Qing. Celui-ci, y trouvant son compte, réussit à obliger l'empereur des Qing à abdiquer le 12 février 1912. Le 1er avril, le Dr. Sun Yat-sen annonça la suspension de sa fonction de président provisoire. Yuan Shikai finit par confisquer à son profit la révolution de 1911 en assumant le poste de président provisoire de la République de Chine à Pékin. Objectif et résultats de la révolution de 1911 Pour les historiens, la révolution de 1911 comprend l'insurrection de Wuchang, l'instauration du gouvernement provisoire de la République de Chine et l'abdication de l'empereur Qing. Mais, en fait, la révolution de 1911 s'est déclenchée après une longue période de préparation. En novembre 1894, Sun Yat-sen avait créé à Honolulu la première organisation capitaliste contre la monarchie en Chine moderne—le Xing Zhong Hui (Ligue pour le redressement de la Chine) et le quartier général de la Ligue à Hongkong l'année suivante en février. On prenait pour exemple les Etats-Unis pour effectuer une révolution nationaliste et démocratique capitaliste avec comme mot d'ordre: «Chassons les étrangers, redressons la Chine et formons un gouvernement fédéré». En août 1905, lorsque Sun Yat-sen et Huang Xing avaient fondé le premier parti capitaliste de Chine moderne au Japon—le Tong Meng Hui de Chine, ce mot d'ordre avait été élargi: «Chassons les étrangers, redressons la Chine, fondons la république et procédons à la réforme agraire». L'année suivante, Sun Yat-sen l'avait expliqué dans le Minbao, organe du Tong Meng Hui, en mettant en lumière les Trois principes du peuple, à savoir le nationalisme, la démocratie et le bien-être du peuple. Le nationalisme consistait à renverser la dynastie des Qing, la démocratie à fonder une république démocratique et le bien-être à développer l'économie capitaliste. Sun Yat-sen a plusieurs fois déclaré que ses «Trois principes du peuple» étaient inspirés de l'idée du président américain Abraham Lincoln selon laquelle «le peuple possède, le peuple administre, le peuple bénéficie».
En 191 S, Sun Yat-sen et son épouse avec une amie japonaise à Tokyo. Pourquoi les Chinois ont-ils fait la révolution de 1911? La réponse se trouve dans la situation particulière de la Chine au milieu du XIXe siècle. La guerre de l'Opium en 1840 avait réduit la Chine indépendante à l'état de pays semi-colonial. L'agression des troupes alliées anglo-françaises entre 1856 et 1860 et la guerre sino-française de 1884 et 1885 avaient révélé l'état de décomposition de la monarchie. Le Japon, minuscule pays oriental, lui aussi, avait lancé une guerre d'agression contre la Chine en 1894 et 1895. A l'issue de toutes ces guerres, les pays impérialistes s'étaient arrogé des droits et des intérêts exorbitants en Chine. La Chine semi-féodale et semi-coloniale allait de mal en pis. A la fin du XIXe siècle, la Chine en ruine risquait d'être démembrée par les envahisseurs. Les Britanniques, les premiers à avoir envahi la Chine, s'étaient emparés de Hongkong et de Kowloon, avaient loué de force Xinjie (Hongkong) et Weihaiwei et fait du bassin du Yangtsé leur zone d'influence. Les Russes avaient annexé un million et des centaines de milliers de km2 de territoires dans les régions nord-est et nord-ouest de la Chine, loué de force Lüda et fait des régions au nord de la Grande Muraille leur zone d'influence. Les Français avaient loué de force la baie de Guangzhou et fait du Guangdong, du Guangxi et du Yunnan leur zone d'influence. Les Allemands avaient loué de force la baie de Jiaozhou et fait du Shandong leur zone d'influence. Les Japonais s'étaient emparés, après la guerre de 1894, de la province de Taiwan et fait du Fujian leur zone d'influence. Le Tibet, placé depuis longtemps sous la juridiction du gouvernement central, était un sujet de dispute entre les Anglais et les Russes. Les envahisseurs impérialistes avaient ouvert en Chine de nombreux centres d'échanges commerciaux et implanté d'innombrables usines, si bien qu'ils avaient progressivement pris en mains les secteurs clés de l'économie chinoise. En août 1990, dans le nord de la Chine, des paysans s'étaient soulevés contre les impérialistes. Sous prétexte de protéger les ambassades, huit pays impérialistes avaient envoyé des troupes alliées fortes de 100 000 soldats, pour réprimer les Chinois. Ces troupes alliées s'étaient emparées de Tianjin, de Pékin et de beaucoup d'autres villes du nord de la Chine et les avaient pillées à leur guise. En septembre 1901, onze pays avaient forcé la monarchie à signer le Traité de 1901 qui extorquait 980 millions de taëls d'argent d'indemnités, interdisait la participation des Chinois à toute organisation anti-impérialiste et permettait aux troupes de ces huit pays de stationner en plus de dix endroits le long de la ligne de Pékin à Shanhaiguan. Cela avait créé un précédent pour le stationnement de troupes étrangères en Chine. Le quartier des ambassades Dongjiaominxiang, protégé par des troupes étrangères, était devenu un Etat dans l'Etat. Dans ces circonstances, les éléments progressistes chinois s'étaient lancés à la recherche d'une voie de salut national. Dans les années 50 et 60 du XIXe siècle, des paysans du sud de la Chine, dirigés par Hong Xiuquan, avaient lancé le mouvement des Taiping. En 1898, des intellectuels de haut rang avaient déclenché le mouvement réformiste des Cent Jours. En 1990, des paysans du nord de la Chine avaient tenté de chasser par la violence les étrangers. Tous ces mouvements s'étaient soldés par des échecs. Les révolutionnaires que Sun Yat-sen représentait avaient mené une lutte d'une âpreté inouïe. En plus des mouvements de propagande d'envergure, ils avaient déclenché bien des insurrections armées. Rien que celles dirigées en personne par Sun Yat-sen avaient été au nombre de 10. Ces insurrections, malgré leur échec, avaient pourtant porté de durs coups à la domination réactionnaire de la monarchie et accru l'influence de la révolution. Finalement, l'insurrection de Wuchang avait triomphé. Pourquoi les Chinois ont-ils fait la révolution de 1911? La réponse se trouve dans la situation particulière de la Chine au milieu du XIXe siècle. La guerre de l'Opium en 1840 avait réduit la Chine indépendante à l'état de pays semi-colonial. L'agression des troupes alliées anglo-françaises entre 1856 et 1860 et la guerre sino-française de 1884 et 1885 avaient révélé l'état de décomposition de la monarchie. Le Japon, minuscule pays oriental, lui aussi, avait lancé une guerre d'agression contre la Chine en 1894 et 1895. A l'issue de toutes ces guerres, les pays impérialistes s'étaient arrogé des droits et des intérêts exorbitants en Chine. La Chine semi-féodale et semi-coloniale allait de mal en pis. A la fin du XIXe siècle, la Chine en ruine risquait d'être démembrée par les envahisseurs. Les Britanniques, les premiers à avoir envahi la Chine, s'étaient emparés de Hongkong et de Kowloon, avaient loué de force Xinjie (Hongkong) et Weihaiwei et fait du bassin du Yangtsé leur zone d'influence. Les Russes avaient annexé un million et des centaines de milliers de km2 de territoires dans les régions nord-est et nord-ouest de la Chine, loué de force Lüda et fait des régions au nord de la Grande Muraille leur zone d'influence. Les Français avaient loué de force la baie de Guangzhou et fait du Guangdong, du Guangxi et du Yunnan leur zone d'influence. Les Allemands avaient loué de force la baie de Jiaozhou et fait du Shandong leur zone d'influence. Les Japonais s'étaient emparés, après la guerre de 1894, de la province de Taiwan et fait du Fujian leur zone d'influence. Le Tibet, placé depuis longtemps sous la juridiction du gouvernement central, était un sujet de dispute entre les Anglais et les Russes. Les envahisseurs impérialistes avaient ouvert en Chine de nombreux centres d'échanges commerciaux et implanté d'innombrables usines, si bien qu'ils avaient progressivement pris en mains les secteurs clés de l'économie chinoise. En août 1990, dans le nord de la Chine, des paysans s'étaient soulevés contre les impérialistes. Sous prétexte de protéger les ambassades, huit pays impérialistes avaient envoyé des troupes alliées fortes de 100 000 soldats, pour réprimer les Chinois. Ces troupes alliées s'étaient emparées de Tianjin, de Pékin et de beaucoup d'autres villes du nord de la Chine et les avaient pillées à leur guise. En septembre 1901, onze pays avaient forcé la monarchie à signer le Traité de 1901 qui extorquait 980 millions de taëls d'argent d'indemnités, interdisait la participation des Chinois à toute organisation anti-impérialiste et permettait aux troupes de ces huit pays de stationner en plus de dix endroits le long de la ligne de Pékin à Shanhaiguan. Cela avait créé un précédent pour le stationnement de troupes étrangères en Chine. Le quartier des ambassades Dongjiaominxiang, protégé par des troupes étrangères, était devenu un Etat dans l'Etat. Dans ces circonstances, les éléments progressistes chinois s'étaient lancés à la recherche d'une voie de salut national. Dans les années 50 et 60 du XIXe siècle, des paysans du sud de la Chine, dirigés par Hong Xiuquan, avaient lancé le mouvement des Taiping. En 1898, des intellectuels de haut rang avaient déclenché le mouvement réformiste des Cent Jours. En 1990, des paysans du nord de la Chine avaient tenté de chasser par la violence les étrangers. Tous ces mouvements s'étaient soldés par des échecs. Les révolutionnaires que Sun Yat-sen représentait avaient mené une lutte d'une âpreté inouïe. En plus des mouvements de propagande d'envergure, ils avaient déclenché bien des insurrections armées. Rien que celles dirigées en personne par Sun Yat-sen avaient été au nombre de 10. Ces insurrections, malgré leur échec, avaient pourtant porté de durs coups à la domination réactionnaire de la monarchie et accru l'influence de la révolution. Finalement, l'insurrection de Wuchang avait triomphé.
Avec l'aide du PCC, Sun Yat-sen a créé à Guangzhou l'Ecole d'officiers de l'armée de terre de Huangpu. Sur la photo, Sun Yat-sen et son épouse Soong Ching Ling lors de la cérémonie d'inauguration. Cependant, au début de la République de Chine, Sun Yat-sen et autres n'ont pas compris l'importance du pouvoir pour la victoire définitive de la révolution et ont estimé à tort que la chute de la monarchie était la fin de la révolution, si bien qu'ils avaient cédé le pouvoir à l'ex-premier ministre de la monarchie Yuan Shikai. Sun Yat-sen préconisait un système républicain démocratique à l'américaine ou à la française. Il n'a jamais compris pourquoi les pays capitalistes comme les Etats-Unis ou la France ne soutenaient pas le gouvernement provisoire de la République de Chine, alors qu'ils soutenaient Yuan Shikai qui avait confisqué à son profit la révolution. En fait, les pays capitalistes occidentaux ne souhaitaient pas voir se développer le capitalisme en Chine. Ils étaient convaincus que le maintien d'un système politique arriéré en Chine leur serait plus profitable. Sun Yat-sen n'a compris cela qu'après avoir quitté son poste de président provisoire de la République de Chine, qu'après les échecs essuyés dans les luttes contre les gouvernements des seigneurs de guerre de Peiyang. Nouveaux tâtonnements de Sun Yat-sen Un fait intéressant: après avoir quitté son poste de président provisoire en 1912, Sun Yat-sen a parlé à diverses occasions de l'avenir du socialisme en Chine. Il a plusieurs fois expliqué que son principe de bien-être du peuple était en fait le socialisme, qu'il était plus exact de traduire «socialisme» par «bien-être du peuple». Dans le discours qu'il a prononcé en juillet 1912 à Shanghai devant les membres du parti social de Chine, il n'a parlé que du socialisme du début à la fin. Plus intéressant encore, chaque fois que Sun Yat-sen a essuyé un échec dans les années suivantes, il a parlé du socialisme. En 1924, il a répété sans cesse, au cours de la réorganisation du Kuomintang, que le socialisme et le communisme seraient l'étape définitive de l'évolution historique de la Chine. On constate dans les Œuvres complètes de Sun Yat-sen qu'il a beaucoup écrit sur ce thème. Sun Yat-sen était issu d'une famille paysanne. Dans son enfance, il a travaillé dans les champs, ce qui a fait naître chez lui une profonde sympathie pour les classes laborieuses. Au cours de ses voyages en Europe et en Amérique, il a observé les luttes entre les ouvriers et les patrons et la montée du mouvement socialiste, ce qui lui a fait souhaiter d'éviter le despotisme des patrons en Chine. Il a dit qu'il souhaitait améliorer les conditions de vie des masses populaires et non aider une poignée de gens à développer leurs propres forces et qu'il espérait voir le renversement du gouvernement mais aussi celui des patrons. Dans ses derniers jours, il a suggéré qu'on contrôle le capital et qu'on donne les terres à ceux qui les cultivent. Cela revenait à tenter de trouver une voie non-capitaliste pour la Chine. Bien que son socialisme se différencie du socialisme scientifique, Sun Yat-sen estimait Marx et le marxisme. Il ne fait aucun doute que ses idées ont été influencées par le socialisme scientifique. Il a répété que le communisme était l'idéal suprême de l'humanité, que le communisme était supérieur au socialisme et que le bien-être était le socialisme et le communisme. Il était pleinement convaincu que la société chinoise évoluerait vers le communisme, même si cela devait prendre des millénaires. Après la révolution d'Octobre, Sun Yat-sen a proposé de «prendre la Russie comme modèle». Il a même souhaité qu'on établisse en Chine une république populaire plutôt qu'une république capitaliste à l'anglaise ou à l'américaine.
En septembre 1924, Sun Yat-sen a décidé d'organiser l'Expédition du Nord. Sur la photo, Sun Yat-sen harangue les soldats avant le combat. L'idéal politique de Sun Yat-sen, les seigneurs de guerre du Peiyang ne l'ont pas réalisé et ce n'était pas possible. Le gouvernement du Kuomintang ne l'a pas réalisé et il n'était pas possible qu'il le réalise. Après l'accession du PCC au pouvoir en 1949, la Chine s'est sortie complètement de son état semi-colonial et semi-féodal. Les conditions étaient réunies pour donner la terre à ceux qui la cultivent et contrôler le capital, comme l'avait préconisé Sun Yat-sen et pour se lancer dans les quatre modernisations socialistes. Le spécialiste américain d'histoire moderne de la Chine M.C.M. Wilber termine son livre intitulé Sun Yat-sen—un patriote mort avant d'avoir donne la mesure de son talent ainsi: «Le rêve de libération que Sun Yat-sen avait caressé pour la Chine n'est devenu réalité qu'un demi-siècle plus tard.» C'est juste. L'aspiration au socialisme de Sun Yat-sen s'est aujourd'hui réalisée. Après quarante ans de tâtonnements et d'efforts du peuple chinois, le socialisme a pris racine sur le territoire chinois. Sun Yat-sen serait content s'il savait les brillants résultats qu'on a obtenus avec la réforme, l'ouverture et les modernisations socialistes dans la Chine actuelle.
Beijing Information
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