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Publié le 19/05/2011
Principes directeurs concernant la vie politique du Parti

(Publié le 7 avril 1980)

Voici de larges extraits de ce document adopté à la 5e session plénière du Comité central issu du 11e congrès du Parti communiste chinois.

LA 3e session plénière du Comité central issu du 11e congrès du P.C.C. a décidé de placer la modernisation socialiste au centre des activités du Parti. Pendant la nouvelle période historique, il faut maintenir consciencieusement les règlements du Parti, mener à bien la rectification du style de travail du Parti, renforcer et améliorer sa direction, et créer au sein du Parti et dans tout le pays une situation politique caractérisée par la stabilité et l'unité, où régnent à la fois le centralisme et la démocratie, la discipline et la liberté, l'unité de volonté et, pour chacun, un état d'esprit fait de satisfaction et d'entrain. C'est ainsi seulement que l'enthousiasme révolutionnaire et l'initiative des membres du Parti peuvent être pleinement mis en valeur et que tout le Parti et tout le peuple multinational peuvent s'unir pour accomplir victorieusement la tâche grandiose de la modernisation.

Au cours d'une longue lutte révolutionnaire, surtout à travers le mouvement de rectification du style de travail du Parti à Yan'an et son 7e congrès, notre parti a fait un bilan complet des expériences positives et négatives accumulées dans le règlement des rapports internes, en concrétisant les principes directeurs concernant la vie politique du Parti par la recherche de la vérité dans les faits, l'union de la théorie avec la pratique, les liens étroits entre les membres du Parti, les cadres dirigeants et les masses populaires, le maintien du centralisme démocratique, le développement de la critique et de l'autocritique. Conformément à ces principes, les camarades du Parti, plus que jamais unis et marchant du même pas, ont remporté de grandes victoires dans la guerre de Résistance à l'agression japonaise et la guerre de Libération.

Après la Libération, au cours de la révolution et de l'édification socialistes, les membres du Parti ont maintenu pour l'essentiel les bonnes traditions et l'excellent style de travail du Parti. Cependant, avec la victoire de la lutte révolutionnaire qui a amené le Parti au pouvoir, l'orgueil est apparu chez certains camarades; à cause de certaines imperfections dans le fonctionnement du centralisme démocratique au sein du Parti comme dans les organes de l'Etat, à cause de l'influence des classes féodale et bourgeoise, certains courants et tendances néfastes comme la séparation d'avec la pratique et d'avec les masses, le subjectivisme, le bureaucratisme, le despotisme et la recherche des privilèges, se sont plus ou moins développés au sein du Parti; à quoi il faut ajouter des erreurs que le Parti a commises dans la conduite dé la lutte interne. Voilà pourquoi la vie politique normale du Parti a été compromise dans une certaine mesure. Notamment au cours de la Grande Révolution culturelle, mus par leur intention d'usurper le pouvoir suprême du Parti et de l'Etat et profitant des graves erreurs commises par le Parti, Lin Biao et la bande des Quatre n'ont rien épargné pour pratiquer un fascisme féodal, susciter l'anarchisme, mener des activités sectaires et scissionnistes, piétiner à leur guise la discipline du Parti et supprimer la direction du Parti, ce qui a porté.un grave préjudice à l'organisation du Parti, à l'esprit de parti de ses membres, à son excellent style de travail et à ses traditions glorieuses. Depuis l'écrasement de la bande des Quatre, le Comité central du Parti s'efforce de consolider la discipline du Parti et de rectifier son style de travail, de sorte que les bonnes traditions et l'excellent style de travail du Parti sont en cours de rétablissement. Mais il faut encore entreprendre sur une vaste échelle une éducation idéologique approfondie et mener une lutte âpre et complexe en vue de panser les blessures causées par Lin Biao et les Quatre. C'est précisément pour redresser complètement et développer continuellement les traditions et le style de travail propres au Parti, perfectionner sa vie démocratique, renforcer son unité et sa direction centralisée, raffermir son organisation et sa discipline, élever sa combativité, que le Comité central du Parti réaffirme, en fonction de la situation actuelle, les principes directeurs que voici concernant la vie politique du Parti:

Les membres du comité du Parti pour la laminerie no 2 de Beijing étudient les «Principes directeurs concernant la vie politique du Parti».

1. Maintien de la ligne politique et idéologique du Parti

Maintenir la ligne du Parti en matière politique et idéologique l'emporte sur tous les autres principes. La ligne politique du Parti définie par le Comité central consiste à unir la population multinationale du pays, à mettre en valeur toutes les forces positives et à travailler d'une même volonté pour faire de la Chine une puissance socialiste moderne, selon les principes: déployer tous nos efforts; aller toujours de l'avant: quantité, rapidité, qualité et économie[注释1]. Il s'agit d'une ligne marxiste-léniniste conforme à l'intérêt suprême de tout le peuple, ligne que tous les camarades du Parti doivent appliquer fermement.

La ligne idéologique est le fondement sur lequel le Parti a défini sa ligne politique et le préalable de son application. Selon la ligne idéologique du Parti, il faut persévérer dans la voie socialiste, et maintenir la dictature du prolétariat, la direction du Parti, le marxisme-léninisme et la pensée-maozedong. Les méthodes de pensée et de travail s'inspirant du matérialisme dialectique, toujours encouragées par notre parti, peuvent se résumer en ceci: partir des réalités, unir la théorie à la pratique et rechercher la vérité dans les faits. Pendant une longue période, Lin Biao et la bande des Quatre ont déformé le marxisme-léninisme et la pensée-maozedong, et considéré chaque parole du camarade Mao Zedong comme une vérité, une loi, un dogme, en allant à l'encontre de l'essence de la pensée-maozedong et du critère de la vérité: ainsi le développement des idées a-t-il été fortement freiné. C'est la raison pour laquelle nous insistons sur la nécessité de faire table rase des mythes, d'encourager l'émancipation des esprits, de prendre la pratique comme seul critère de la vérité, d'étudier à fond les nouvelles circonstances et de résoudre les nouveaux problèmes. C'est seulement ainsi que nous pourrons développer le marxisme-léninisme et la pensée-maozedong, défendre et porter haut levé le grand drapeau du marxisme-léninisme et de la pensée-maozedong.

En s'en tenant à la juste ligne politique et idéologique, il est de toute nécessité de combattre deux tendances erronées.

D'une part, il faut lutter contre la sclérose idéologique et le culte du livre. Interdire de modifier ce qui est écrit dans les livres, interdire de dire ou de faire ce qui n'y est pas écrit, c'est contraire au marxisme et cela entrave l'application de la ligne politique du Parti. Lorsqu'il s'agit d'observer la situation, de réfléchir sur un problème ou de régler une affaire, il faut partir des réalités et lier les principes fondamentaux du marxisme-léninisme à l'évolution de l'actualité, tant intérieure qu'extérieure, et à la pratique de la modernisation socialiste; il faut lier la ligne, les principes et les mesures politiques du Parti à la réalité concrète de chaque région et de chaque unité. Ce faisant, nous devons procéder à des recherches, de façon réaliste, pour résoudre les problèmes théoriques et pratiques que nous rencontrons dans la lutte révolutionnaire d'aujourd'hui comme au cours de la modernisation du pays.

Directeur adjoint de la fonderie relevant du complexe sidérurgique de Wuhan, Zhong Zishu, membre du Parti, participe toujours au travail productif.

D'autre part il faut combattre et critiquer le courant d'idées révisionnistes et les points de vue erronés qui contestent la voie socialiste, la dictature du prolétariat, la direction du Parti, le marxisme-léninisme et la pensée-maozedong. Le socialisme est la seule voie conduisant à la prospérité et à la puissance pour la Chine; la dictature du prolétariat est garante de la victoire de la révolution et de l'édification socialistes; le Parti est le noyau qui dirige tout le peuple dans l'entreprise de la modernisation; le marxisme-léninisme et la pensée-maozedong, c'est le fondement théorique sur lequel se font guider notre révolution et notre édification. Dans la lutte pour la modernisation du pays, nous devons donc nous en tenir à ces quatre principes.

2. Pour la direction collégiale, contre l'autoritarisme

La direction collégiale est l'un des principes suprêmes pour la direction du Parti. Les comités du Parti à tous les échelons doivent pratiquer, selon ce principe, le système de direction collégiale avec un partage des responsabilités. Qu'il s'agisse des affaires relatives à la ligne, aux principes et aux mesures politiques du Parti, de grands projets de travail, d'importantes nominations, destitutions, mutations ou affectations de cadres, ou qu'il s'agisse de problèmes de taille touchant aux intérêts des masses, de tout autre problème devant être tranché collectivement par le comité du Parti conformément aux instructions des autorités supérieures, il est impératif de les soumettre, selon les cas, à la discussion et à la décision du comité du Parti, au lieu de les traiter par ukases.

En tout cas, il n'est pas permis de remplacer la direction du comité du Parti et de son comité permanent par d'autres formes d'organisation.

Au sein du comité du Parti, il faut prendre toute décision en observant strictement le principe de soumission de la minorité à la majorité. Les rapports entre le secrétaire et les membres du comité ne sont pas ceux entre supérieur et subordonnés; le secrétaire du comité doit se conduire en simple membre du comité. Le secrétaire ou le premier secrétaire doit savoir centraliser les idées justes de tous les membres du comité; il lui est interdit de «monopoliser la parole» et de pratiquer le paternalisme.

Tous les membres du comité doivent se soutenir mutuellement, se montrer compréhensifs l'un envers l'autre et savoir coopérer. Ils doivent sauvegarder consciemment le prestige de la direction collégiale du comité du Parti. Lorsqu'il s'agit de développer la critique et l'autocritique, il faut rester fidèle aux principes, tout en témoignant de la bienveillance à l'égard de la personne critiquée.

En discutant les problèmes importants, le comité du Parti doit faire en sorte que chacun dise ce qu'il a à dire. Lorsque des divergences d'idées se produisent à la réunion, il doit tenir pleinement compte des points de vue minoritaires, sans pour autant hésiter à prendre la décision qui s'impose pour assurer la bonne marche du travail.

Par direction collégiale, on entend la combinaison de la direction collective et du système de responsabilité individuelle pour chaque poste de travail. L'expression ne signifie absolument pas qu'il faille diminuer ou nier le rôle de l'individu.

Dans la division du travil, le secrétaire ou le premier secrétaire doit prendre sur lui la responsabilité principale pour organiser les activités du comité du Parti et traiter les affaires quotidiennes. Le comité du Parti ne doit pas prétexter le principe de direction collégiale pour réduire et effacer le rôle important que le secrétaire ou le premier secrétaire doit jouer dans le comité.

Il faut comprendre et régler correctement les rapports entre chef, parti, classe et masses selon les principes du marxisme. La propagande en faveur de l'autorité des dirigeants doit être objective; il est interdit d'en faire un panégyrique sans principe. Il n'est pas permis de faire l'éloge des dirigeants en utilisant les mêmes termes flatteurs que les classes exploiteuses, de dénaturer l'histoire et d'inventer des faits pour exagérer leurs exploits. Il est défendu de célébrer leur anniversaire de naissance, de leur offrir des cadeaux et de leur adresser des congratulations. Il est interdit de construire des monuments comméroratifs pour telle ou telle personnalité, de son vivant; en ce qui concerne les dirigeants décédés» le nombre des monuments érigés à leur mémoire doit être limité. Aucune rue, aucune école, aucune entreprise, aucun lieu public ne doit porter le nom d'un dirigeant. Il est aussi défendu d'accueillir les dirigeants chargés de mission avec des banquets, des slogans et des roulements de tambour ou de gong, sauf si cette pompe est requise pour des activités diplomatiques.

3. Sauvegarder la direction centralisée du Parti, observer rigoureusement la discipline du Parti

Le centralisme démocratique est le principe d'organisation fondamental du Parti. Lin Biao et la bande des Quatre, quant à eux, pratiquaient une ligne d'extrême gauche et l'anarchisme. Ils sapaient et la démocratie et le centralisme, et la liberté et la discipline. Jusqu'à présent, les influences néfastes causées par l'anarchisme n'ont pas été totalement éliminées. Il faut donc réaffirmer solennellement le principe suivant: «L'individu doit se soumettre à l'organisation, la minorité à la majorité, l'échelon inférieur à l'échelon supérieur et l'ensemble du Parti au Comité central». Chaque membre du Parti doit préserver la direction centralisée du Parti, observer strictement la discipline du Parti et en faire sa règle de conduite.

Les membres du Parti, et notamment ceux des comités du Parti aux différents échelons, doivent appliquer résolument la décision prise par le comité du Parti. S'ils ont des opinions différentes, ils peuvent les réserver ou s'adresser au comité du Parti de l'échelon supérieur. Cependant, tant que le comité du Parti ou le comité du Parti de l'échelon supérieur n'a pas modifié la décision adoptée, ils doivent la mettre en pratique, sans aucune condition, à l'exception des cas urgents où l'application de la décision pourrait immédiatement avoir des conséquences des plus graves.

Il faut prévenir et combattre les tendances centrifuges.

Si les membres du Parti ont des opinions différentes à l'égard des problèmes théoriques et politiques majeurs qui touchent les intérêts fondamentaux et les intérêts d'ensemble du Parti et de l'Etat, ils peuvent en discuter au sein du Parti en temps opportun. Cependant, le moment et la méthode de discussion de ces points controversés dans la presse doivent être soumis à la décision du Comité central. La presse du Parti doit diffuser sans la moindre réserve la ligne, les principes, les mesures et les points de vue politiques du Parti.

Tous les membres et les cadres du Parti doivent régler les problèmes individuels selon le principe suivant: les intérêts du Parti priment tout. Ils doivent accepter de façon consciente l'affectation, la mutation et d'autres arrangements pris par l'organisation du Parti.

Tous les membres du Parti doivent s'interdire strictement de divulguer les secrets du Parti et de l'Etat. Ils doivent lutter fermement contre toute divulgation.

Les membres du Parti, notamment les cadres dirigeants aux différents échelons, doivent donner l'exemple en observant les lois de l'Etat, la discipline du travail et la morale communiste.

En tout temps et en toute chose, les membres du Parti doivent prendre en considération les intérêts d'ensemble du Parti, de l'Etat et du peuple. Ils doivent éduquer les masses dans cet esprit.

4. Maintenir l'esprit de parti et extirper l'esprit de fraction

Le Parti est une collectivité combattante unifiée, composée d'éléments avancés du prolétariat. Il faut préserver son unité, fondée sur les principes du marxisme-léninisme, de la pensée-maozedong, et s'opposer aux activités fractionnelles ou sectaires sous quelque forme que ce soit.

Chen Xuezhen (1re à gauche), ouvrière de l'usine textile n° 17 de Shanghai et membre du Parti, a su donner l'exemple. L'équipe de travail qu'elle dirige se trouve à l'avant-garde dans la production.

L'organisation d'un groupe secret au sein du Parti est un forfait visant à le diviser et à ]e renverser.

L'esprit de fraction est incompatible avec l'esprit de parti prolétarien. Former une coterie à des fins personnelles est une manifestation d'ultra-individualisme et de l'anarchisme chers aux classes exploiteuses, et le reflet, au sein du Parti, de l'esprit de corps propre aux classes féodales et aux petits producteurs.

Aujourd'hui, bien qu'il n'y ait plus, au sein du Parti, de groupes fractionnels déclarés, certains cadres et membres du Parti, profondément influencés par Lin Biao et les Quatre, cultivent l'esprit de fraction et vont jusqu'à le traduire en actes.

Les organisations et les membres du Parti doivent maintenir l'esprit de parti et lutter inflexiblement contre le fractionnisme. Ceux qui persistent dans les activités fractionnelles et refusent de se corriger malgré l'éducation qui leur est dispensée doivent être l'objet de sanctions disciplinaires et on doit les empêcher de participer au groupe dirigeant. S'il s'agit de personnes travaillant déjà à des postes de direction, il ne faut pas hésiter à les destituer.

Dans les rapports entre camarades au sein du Parti, les cadres du Parti, notamment les cadres dirigeants, doivent appliquer le principe de la large union. Cela signifie qu'il faut s'unir avec tous les camarades fidèles aux intérêts du Parti et s'unir avec la majorité. Les membres du Parti doivent être animés de l'esprit communiste, exigeant beaucoup d'eux-mêmes et traitant les autres avec magnanimité. Les critères réglant les rapports entre camarades sont la ferme application de la ligne du Parti, l'observation de la discipline du Parti, le non-recours à la mise à l'écart ou aux attaques personnelles à cause de vieilles rancunes. Il ne faut pas traiter les gens avec une attitude différente selon qu'il s'agit d'amis intimes ou non. Il est absolument interdit de mener des activités sectaires et de former des coteries. Il n'est pas permis de favoriser les uns et d'écarter les autres. Il ne faut pas s'appesantir sur les vieilles histoires.

En ce qui concerne les rapports entre les membres du Parti et les masses populaires, il faut également combattre et prévenir les tendances sectaires. Les membres du Parti doivent donner l'exemple parmi les masses. Ils doivent être les premiers à supporter les épreuves, et les derniers à jouir du bien-être. Il leur faut rallier avec enthousiasme les non-communistes et travailler avec eux.

Pour ce qui est de la nomination des cadres, il faut être honnête et impartial, les nommer selon leur mérite et non par favoritisme. Les membres du Parti doivent être fidèles à l'organisation du Parti et aux principes du Parti, il ne leur est pas permis d'être à la solde de quelqu'un. Personne ne peut considérer les cadres du Parti comme sa propriété personnelle, ni considérer les rapports entre supérieurs et inférieurs comme des rapports de maître à esclave.

5. Parler sincèrement et mettre les actes en accord avec les paroles

Etre fidèle au Parti et à la cause du peuple, se conduire honnêtement en actes autant qu'en paroles, se montrer droit et magnanime, telles sont les qualités propres aux communistes.

Les membres du Parti doivent faire preuve de dévouement et de franchise; ils ne doivent pas dissimuler leurs erreurs, leurs idées ou leurs points de vue à l'organisation du Parti.

Nous devons nous opposer aux comportements suivants: faire le panégyrique de quelqu'un, agir selon les intentions des dirigeants, marchander avec les principes, spéculer sur les circonstances, exiger du Parti honneurs et haute position. Tous ces comportements sont typiques des politiciens bureaucrates et des mercantis.

En tout temps et en tout lieu, les membres du Parti doivent respecter les faits, qu'ils concernent eux-mêmes ou autrui. Ils doivent dire la vérité, sans dissimuler les faits.

Il faut infliger des sanctions disciplinaires à ceux qui ont gravement lésé les intérêts du Parti et du peuple en recourant à la tromperie, qui ont décroché des honneurs ou une haute position par escroquerie, qui ont dissimulé leurs graves erreurs pour atteindre des fins personnelles, qui ont incité ou forcé leurs subordonnés à mentir. Nous devons en contrepartie faire l'éloge de ceux qui ne craignent ni les attaques, ni les représailles, et qui osent dire la vérité afin de défendre les intérêts du Parti et du peuple.

6. Développer la démocratie au sein du Parti, adopter une juste attitude envers les opinions divergentes

Pour développer la démocratie au sein du Parti, on doit d'abord permettre à ses membres d'exprimer des opinions différentes, de discuter à fond les problèmes et de dire sans réserve tout ce qu'ils ont sur le cœur. Si l'on ne s'oppose pas à la position politique fondamentale du Parti, si l'on ne trame pas de complots, si l'on ne se livre pas à des activités scissionnistes, si l'on ne répand pas parmi les masses de propos allant à l'encontre de la ligne, des principes et des mesures politiques du Parti, si l'on ne divulgue pas de secrets du Parti ou de l'Etat, il est permis de tenir des propos ou d'écrire un article erronés, par méconnaissance. Dans un tel cas, on ne doit pas être accusé de transgresser la discipline du Parti ni être sanctionné en conséquence. Il faut appliquer strictement le principe des «trois garanties»: ne pas exploiter les insuffisances d'autrui, ne pas coller d'étiquettes politiques et ne pas brandir de bâton. C'est-à-dire qu'il est interdit d'exagérer à volonté les erreurs d'une personne pour gonfler sa culpabilité, interdit d'attaquer et de persécuter quelqu'un à volonté sur les plans politique et organisationnel.

Un certain nombre de cadres dirigeants manquent d'esprit démocratique, refusent d'accepter les critiques et même les répriment. Ce comportement patriarcal doit être corrigé. On doit accepter les critiques et les remarques formulées par tout membre du Parti, pourvu qu'elles soient correctes. Et s'il y a des points de vue erronés dans les critiques et les remarques, on doit les indiquer franchement, sans se livrer en cachette à des enquêtes sur le motif et le contexte.

Il faut prendre garde que l'opposition à l'opinion d'un camarade ne conduise pas à s'opposer à ce camarade; que s'opposer à un camarade d'un organe dirigeant ne conduise pas à s'opposer a cette organisation et à la direction, et encore moins au Parti.

Taxer arbitrairement de «contre-révolutionnaires» les camarades qui osent s'en tenir à la vérité, user de moyens répressifs pour les persécuter, voilà de graves infractions aux lois de l'Etat, infractions qui doivent être réglées précisément selon les prescriptions de la discipline du Parti et les lois de l'Etat.

Il est normal que sur les plans idéologique et théorique, il y ait des points de vue différents et des débats au sein du Parti. Pour distinguer le vrai du faux sur tout problème d'ordre idéologique et théorique, il faut respecter les faits, recourir au raisonnement et à la discussion. Il n'est pas permis d'utiliser les méthodes coercitives. Quant aux problèmes idéologiques et théoriques qui n'ont pu être résolus, et dont l'importance politique n'est pas vraiment actuelle, on doit se garder des conclusions hâtives. On peut repousser à plus tard leur étude approfondie et leur trouver une solution au cours de la pratique.

Coller à volonté, dans l'examen des problèmes qui rélèvent de la connaissance idéologique, les étiquettes politiques «antidrapeau rouge», «herbe vénéneuse», «bourgeois», «révisionniste», et les présenter à sa guise comme des problèmes politiques relevant de contradictions entre l'ennemi et nous, voilà une façon d'agir à rejeter, car non seulement elle sabote la vie politique normale du Parti et favorise l'apparition d'une pensée fossilisée, mais encore elle peut facilement être utilisée par des arrivistes antiparti pour troubler l'ordre démocratique nécessaire à un pays socialiste.

7. Garantir l'inviolabilité des droits des membres du Parti

Les organisations du Parti à tous les échelons doivent garantir les droits des membres du Parti. La violation de ces droits est une infraction grave à la discipline du Parti.

Tout membre du Parti a le droit de prendre part, dans les réunions et la presse du Parti, à la discussion sur la définition et l'application des mesures politiques du Parti, le droit de critiquer, à la reunion du Parti, toute organisation et tout membre du Parti. Tout membre du Parti peut exprimer des opinions différentes sur les principes, les mesures politiques et les résolutions du Parti au cours de la réunion du Parti. Il peut aussi faire un rapport oral ou écrit aux organisations du Parti à tous les échelons, et ce jusqu'au Comité central. Les organisations du Parti doivent accueillir les critiques et les suggestions adressées par les membres du Parti, et encourager ceux-ci à avancer des opinions et des propositions constructives dans l'intérêt de la cause socialiste.

Tout membre du Parti a le droit de proposer de destituer ou de muter les cadres qui ont commis de graves erreurs et qui refusent de se corriger ou qui se révèlent incompétents. Tout membre du Parti a le droit de faire des déclarations, de présenter des pétitions, de formuler des accusations et des défenses, à des réunions du Parti ou à l'organisation immédiatement supérieure, et ce jusqu'au Comité central, en ce qui concerne toute décision prise par l'organisation du Parti à propos de lui-même ou de quelqu'un d'autre. Il n'est permis ni à l'accusateur ni à l'accusé de recourir à la calomnie, sous peine d'être sanctionné selon la discipline du Parti et les lois de l'Etat.

L'organisation du Parti doit porter toute décision sur la vérification, la conclusion ou la sanction concernant un membre du Parti à la connaissance de celui-ci. Toute mesure de sanction doit être adoptée en présence de l'intéressé, sauf dans des cas exceptionnels. L'organisation du Parti doit écouter l'opinion de l'intéressé et en tenir compte. Si ce dernier est en désaccord avec cette décision, on doit soumettre la décision de l'organisation et l'opinion de l'intéressé à l'examen de l'organisation du Parti immédiatement supérieure.

8. Les élections doivent traduire entièrement la volonté des électeurs

L'organisation d'élections vraiment démocratiques au sein du Parti doit engendrer la constitution d'une équipe dirigeante, puissante et jouissant d'un prestige mérité parmi les membres du Parti et les masses.

Conformément aux Statuts du Parti, les organisations du Parti à tous les échelons doivent régulièrement convoquer des assemblées générales des membres et des congrès. Les comités du Parti à tous les échelons doivent être réélus à la date prévue. Il faut renouveler en partie les délégués de chaque congrès et les membres du comité du Parti issu de chaque congrès. Les élections doivent être réellement démocratiques et traduire véritablement la volonté des électeurs. La liste des candidats doit être dressée par les membres du Parti ou par les délégués après d'amples consultations et discussions. On doit pratiquer la méthode d'élection à nombre inégal: le nombre des candidats est supérieur à celui des élus. Ou bien on emploie d'abord cette méthode pour le choix des candidats lors d'élections préliminaires, puis on procède à l'élection définitive. Il faut informer les électeurs sur la personne des candidats. Les élections ont lieu au scrutin secret.

On ne peut pas stipuler qu'il faut élire ou non telle ou telle personne.

Dans l'intervalle des congrès du Parti à tous les échelons, le comité du Parti supérieur peut, selon les besoins du travail, nommer, destituer et muter des responsables du comité du Parti à l'échelon inférieur.

9. Lutter contre les tendances erronées, les mauvais éléments et les comportements négatifs

Les organisations du Parti à tous les échelons doivent jouer pleinement le rôle d'une solide forteresse, diriger les membres du Parti et les masses pour dénoncer et attaquer résolument les contre-révolutionnaires, les concussionnaires, les voleurs, les criminels de droit commun et les éléments commettant des infractions graves à la loi et à la discipline.

Il faut critiquer et combattre sérieusement l'esprit de fraction, l'anarchisme, Pultra-individualisme et le bureaucratisme, la course aux privilèges et autres tendances erronées.

Il est essentiel de critiquer et de combattre les abus dans la société, de même que les courants d'idées erronés et réactionnaires.

Dans la lutte contre les tendances erronées, les mauvais éléments et les comportements négatifs, les membres du Parti, et en particulier les cadres dirigeants à tous les échelons, doivent faire preuve d'intrépidité révolutionnaire, oser aller de l'avant sans craindre d'offenser autrui ni d'être attaqués ou persécutés.

10. Adopter une attitude correcte à l'égard des camarades qui ont commis des erreurs

Dans la lutte au sein du Parti, à l'égard des camarades qui ont commis des erreurs, nous appliquons le principe suivant: «tirer la leçon des erreurs passées pour en éviter le retour et guérir la maladie pour sauver l'homme», «unité-critique-unité». Ce qui nous permet d'arriver à éclaircir leurs idées tout en restant unis avec eux. C'est là une bonne tradition de notre parti. En ce qui concerne les camarades qui ont commis des erreurs, nous devons évaluer historiquement et complètement leurs mérites et leurs lacunes et nous ne devons pas réprouver en bloc une personne qui s'est trompée. Il ne faut pas s'acharner sur les problèmes surgis dans l'histoire mais déjà résolus ni sur les erreurs commises dans le passé mais déjà corrigées. Il faut, en se basant sur la clarification des faits, analyser concrètement la nature et la gravité des erreurs commises, aider, dans une atmosphère d'enthousiasme de camaraderie, les camarades critiqués à comprendre les causes de leurs erreurs, leur indiquer des méthodes pour les corriger et leur suggérer de faire les autocritiques nécessaires. Il faut être convaincu que la grande majorité de ces camarades peuvent se corriger, et il faut leur fournir des conditions qui leur permettent de corriger leurs défauts et de continuer à travailler pour le Parti.

Quand on analyse les erreurs commises par un camarade quelconque, il faut en premier lieu distinguer strictement les deux typés de contradictions de nature différente. Il ne faut pas faire entrer les erreurs ordinaires commises dans le travail ou les erreurs idéologiques dans la sphère des erreurs politiques; il ne faut pas assimiler les erreurs politiques ordinaires à celles relevant de la ligne politique; il ne faut pas non plus confondre les erreurs relevant de la ligne politique — mais qui appartiennent toujours à la lutte au sein du Parti — et les problèmes de nature contre-révolutionnaire visant à la subversion du Parti et de l'Etat socialiste. Les contradictions entre d'une part les conspirateurs, les arrivistes et les contre-révolutionnaires à double face qui tentent de détruire le Parti et de renverser l'Etat socialiste, et d'autre part le Parti et le peuple, sont des contradictions entre l'ennemi et nous. Ces gens-là sont en nombre infime. Il faut tracer une ligne de démarcation entre ceux qui ont commis des erreurs de ligne en suivant les responsables de l'échelon supérieur ou les principaux dirigeants, et ceux qui ont participé aux activités subversives visant à usurper le pouvoir du Parti et de l'Etat.

Dans la lutte au sein du Parti, il est interdit de pratiquer la lutte à outrance et de frapper sans merci. Au sein du Parti, il n'est pas permis de traiter ses membres avec des méthodes qui sortent des limites de la discipline du Parti ou qui violent la loi de l'Etat. Il faut interdire d'employer les procédés fascistes féodaux auxquels Lin Biao et la bande des Quatre ont recouru pour résoudre les problèmes au sein du Parti. Il est strictement interdit de «clouer au pilori», d'infliger des humiliations et des persécutions personnelles, d'arracher des aveux par la séduction et par la contrainte.

Il faut adopter une attitude circonspecte dans le règlement des cas individuels. Quand il est difficile d'éclaircir la nature des contradictions — contradictions entre l'ennemi et nous ou celles au sein du peuple —, il faut d'abord les régler comme des contradictions au sein du peuple. Et il faut être particulièrement prudent lorsqu'il s'agit de résoudre des contradictions entre l'ennemi et nous, par exemple au moment de décider une exclusion du Parti ou la remise de certaines personnes aux organes judiciaires. Il n'est permis en aucun cas d'y impliquer les parents et les proches, si leur innocence ne fait pas de doute.

Les camarades qui ont commis dés erreurs doivent accepter sincèrement la critique et l'éducation données par l'organisation du Parti et leurs collègues, et la sanction disciplinaire qui leur a été infligée. Il leur faut en tirer la leçon et se corriger consciencieusement, afin de mieux travailler pour le Parti. Il faut aggraver la sanction à l'égard de ceux qui ont commis de graves erreurs et qui refusent de les reconnaître et continuent à récriminer sans raison valable.

11. Se placer sous le contrôle du Parti et des masses, ne pas s'arroger de privilèges

Les cadres dirigeants aux divers échelons sont des serviteurs du peuple. Ils ont pour devoir de servir le peuple avec diligence et assiduité, mais ils n'ont pas le droit de s'attribuer des privilèges sur le plan politique ou dans la vie quotidienne. Il est nécessaire de fournir aux dirigeants, selon les besoins de leur travail, des facilités raisonnables, ainsi que d'assurer leur sécurité, mais il est strictement interdit à ceux-ci de s'arroger des privilèges en violation des règlements.

Dans notre pays, la seule différence qui s'opère entre les êtres humains résulte de la division du travail, et non d'une distinction entre nobles et manants. Personne n'est esclave ou aristocrate. Le concept de certaines gens selon lequel leur pouvoir serait libre de toute restriction est justement le culte du privilège propre au féodalisme décadent. Cette idée doit être critiquée et extirpée. Les membres du Parti et les cadres doivent considérer la recherche des privilèges et de l'intérêt individuel comme une honte.

Il faut maintenir l'égalité devant la vérité, l'égalité devant la discipline du Parti et l'égalité devant la loi. Il est inadmissible qu'il y ait des membres «exceptionnels» du Parti qui soient dispensés de se plier à la discipline, aux lois et règlements, ou qui se placent au-dessus de l'organisation du Parti. Il n'est pas permis aux membres du Parti d'abuser de leur pouvoir pour satisfaire leurs intérêts personnels.

Aucun cadre dirigeant n'est autorisé à violer les droits de la collectivité et ceux d'autrui en sortant des limites des fonctions que l'organisation du Parti lui a confiée. Tous les membres du Parti sont des camarades et compagnons d'armes égaux en droits; les cadres dirigeants du Parti doivent traiter les gens sur pied d'égalité, ils ne doivent pas s'imaginer que leurs propos, justes ou non, doivent toujours être suivis, ils ne doivent pas se donner de grands airs, faire la leçon à tout propos et adresser des injures à autrui. Si des insuffisances sont apparues dans le travail de l'échelon inférieur à cause de fautes ou d'erreurs des cadres dirigeants de l'échelon supérieur, ceux-ci doivent, de leur propre chef, en assumer la responsabilité et être les premiers à faire leur autocritique.

Les cadres dirigeants aux divers échelons sont appelés à développer la glorieuse tradition de notre parti — vie simple et lutte ardue menées aux côtés des masses. Or, une partie d'entre eux cherchent toujours à s'assurer des passe-droits, pour eux et pour les membres de leur famille; c'est une mauvaise tendance qu'il faut combattre. Il est interdit aux dirigeants d'avaliser les demandes d'indemnités ou de matériaux en violation des réglementations financières et économiques; interdit d'abuser de leur position et de leur pouvoir pour favoriser les membres de leur famille ou amis dans le recrutement des écoles, le transfert d'une école à une autre, les promotions, emplois ou tournées à l'étranger; interdit d'utiliser les fonds publics pour offrir banquets et cadeaux à d'autres dirigeants ou pour construire des logements particuliers; interdit de servir leurs intérêts privés sous le couvert des intérêts publics, de s'approprier et de dilapider les biens de l'Etat et de la collectivité sous tel ou tel prétexte.

Les cadres dirigeants du Parti aux différents échelons doivent observer consciemment et strictement les règles concernant leur traitement sans négliger de s'attacher à l'éducation de leurs enfants. Il faut infliger une sanction disciplinaire du Parti à ceux qui ont violé les règles susmentionnées et qui ont refusé de se corriger, malgré la critique et l'éducation.

Il n'est pas permis au cadre dirigeant, quel qu'il soit, de violer les règlements et les principes d'organisation du Parti sur le choix des cadres, par exemple: il ne peut promouvoir les siens à des postes de direction, les autoriser à sortir des limites de leur fonction pour intervenir dans le travail du Parti et de l'Etat, les placer dans son entourage en leur confiant un poste important.

Pour resserrer les liens entre le Parti et les masses, et pour prévenir l'éventualité que les cadres dirigeants et les membres du Parti, serviteurs du peuple, ne deviennent des seigneurs se plaçant au-dessus de ce dernier, il faut renforcer le contrôle de l'activité des dirigeants et des membres du Parti par les organisations à tous les échelons et par les masses, au sein comme en dehors du Parti.

Il faut mettre au point et parfaire, en appliquant fermement la ligne de masse, un ensemble de systèmes visant à examiner les cadres, à les contrôler, à les récompenser ou les punir, à les muter, à les mettre en retraite ou à les destituer. Avec l'application de ces systèmes, on pourra encourager les éléments avancés et aiguillonner les retardataires, en administrant des récompenses ou punitions selon les mérites ou les erreurs.

Wan Angui (à droite), secrétaire du comité du Parti pour la société import-export des articles textiles de Shanghai, s'est fixé comme règle de mener une vie simple. Il a aussi éduqué sa fille dans ce sens.

Les cadres dirigeants doivent écouter régulièrement les opinions et les commentaires des membres du Parti et des masses de l'unité où ils travaillent. Les organisations du Parti doivent faire grand cas des critiques et opinions que les masses ont formulées oralement ou par écrit à l'égard des cadres dirigeants ou des membres du Parti.

Tout membre du Parti, quelles que soient ses fonctions, doit être incorporé dans une organisation du Parti et participer aux activités de celle-ci. Les comités du Parti et leurs comités permanents doivent organiser régulièrement des réunions dans le cadre de la vie démocratique, pour échanger leurs idées, pratiquer la critique et l'autocritique.

12. Etudier assidûment pour devenir à la fois rouge et expert

La lourde tâche de la modernisation exige que nous formions un grand contingent de cadres dotés de connaissances spécifiques et qui persistent dans la voie socialiste, et que nous portions en même temps aux postes de direction les cadres jeunes et d'âge moyen (membres du Parti ou non-communistes) qui répondent aux conditions requises, en laissant ceux-ci mettre en valeur leurs points forts et améliorer leurs points faibles. Il s'agit là d'une tâche politique urgente et importante, qui s'impose à tout le Parti.

Lou Xinkang (1er à droite, au 1er plan), secrétaire du comité du Parti pour une entreprise industrielle, s'instruit auprès des techniciens et des ouvriers.

Les membres du Parti doivent devenir rouges et experts pour former l'avant-garde dans l'entreprise de la modernisation. «Rouge» signifie qu'on maintient la juste et ferme orientation politique et qu'on demeure fidèle au quatre principes fondamentaux; «expert» signifie qu'on étudie et qu'on maîtrise des connaissances spécifiques pour accomplir la modernisation socialiste, qu'on devient quelqu'un de rompu à son propre métier, quelqu'un de compétent.

Pour perfectionner et renforcer la direction du Parti sur la modernisation socialiste, il reste à élever grandement le niveau culturel, scientifique, technique et professionnel de tous les membres du Parti.

Tous les membres du Parti doivent être très exigeants à l'égard d'eux-mêmes selon les critères des combattants d'avant-garde du prolétariat. Ils doivent s'appliquer à l'assimilation du marxisme, du léninisme et de la pensée-maozedong, à l'élévation de leur niveau de conscience, au perfectionnement de leurs compétences, pour contribuer au succès de la modernisation du pays.

Les «Principes directeurs concernant la vie politique du Parti» constituent pour le Parti un important règlement ayant force de loi. Tous les membres du Parti doivent les étudier systématiquement, les observer en toute conscience. Ils doivent passer au crible leur travail et leur style en conformité avec les principes directeurs. Les organismes de direction aux divers échelons et les cadres dirigeants du Parti doivent donner l'exemple dans leur application. Tout membre du Parti qui va à rencontre de ces principes sera critiqué et éduqué en conséquence. Si le cas est grave, il sera possible d'une sanction, celle-ci pouvant aller jusqu'à l'expulsion du Parti.

Les comités du Parti et les commissions de contrôle de la discipline du Parti doivent examiner régulièrement où en est l'application de ces principes. Il faut adresser des comptes rendus aux congrès ou aux comités du Parti, par l'intermédiaire des commissions de contrôle de la discipline.

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