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Publié le 24/03/2011
Communiqué de la 3e session plénière du Comité central issu du XIe congrès du PCC

Le Comité central réuni en session plénière a approuvé à l'unanimité la décision formulée par le camarade Houa Kouo-feng au nom du Bureau politique du Comité central: centrer l'activité du Parti sur la modernisation socialiste du pays et permettre à notre peuple de concentrer son attention dans ce domaine.

Il a engagé des débats approfondis sur le problème agricole et estimé qu'actuellement tout le Parti devait consacrer son énergie au rapide développement de l'agriculture. Il a approuvé la distribution, pour discussion et application expérimentale, dans les provinces, les municipalités et les régions autonomes, de la «Décision du Comité central du Parti communiste chinois sur quelques problèmes du développement accéléré de l'agriculture (projet)» et des «Règlements de travail des communes populaires rurales (projet pour application expérimentale)». Il a également discuté les dispositions du plan de l'économie nationale pour 1979 et 1980, et les a approuvées en principe.

Il a discuté avec sérieux de certains événements politiques importants survenus au cours de la Grande Révolution culturelle, et de certains problèmes légués par le passé dès avant cette révolution. Il a décidé d'annuler les documents erronés que le Comité central avait émis sur le mouvement de «riposte au déviationnisme de droite» et sur les événements de la place de Tien-an-men, a examiné et redressé les conclusions erronées faites dans le passé au sujet des camarades Peng Teh-houai, Tao Tchou, Po Yi-po, Yang Chang-kouen et autres.

Il a élu le camarade Tchen Yun vice-président du Comité central; les camarades Teng Ying-tchao, Hou Yao-pang et Wang Tchen, membres du Bureau politique du Comité central. Il a constitué par voie d'élection une Commission centrale de contrôle de la discipline, composée de cent membres et présidée par le camarade Tchen Yun.

Il apprécie hautement le débat sur la nécessité de prendre la pratique comme le seul critère de la vérité, estimant que celui-ci revêt une immense portée historique pour aider les camarades de tout le Parti et le peuple de tout le pays à libérer davantage leur esprit et à suivre une ligne idéologique juste.

Il souligne que le camarade Mao Tsétoung est un grand marxiste. La haute mission dévolue au Comité central du Parti sur le front théorique consiste à guider et à éduquer le Parti et le peuple, pour qu'ils aient une appréciation scientifique des grands mérites du camarade Mao Tsétoung en les plaçant dans leur contexte historique; pour qu'ils assimilent intégralement et correctement la pensée-maotsétoung en tant que système scientifique; pour qu'ils combinent la vérité universelle du marxisme-léninisme, de la pensée-maotsétoung avec la pratique concrète de la modernisation socialiste, et la développent dans les nouvelles conditions historiques.

Tirant parti des leçons et des expériences historiques du Parti, il a décidé de raffermir le centralisme démocratique du Parti, de perfectionner les règlements au sein du Parti et de faire observer strictement la discipline du Parti. Il faut absolument garantir au sein du Parti le droit de ses membres de formuler des observations critiquant la direction et même les membres du Comité permanent du Bureau politique du Comité central, et tout acte qui n'est pas conforme au centralisme démocratique du Parti et au principe de direction collective doit être résolument corrigé.

LE Comité central issu du onzième congrès du Parti communiste chinois a tenu, du 18 au 22 décembre 1978, sa troisième session plénière à Pékin. 169 membres du Comité central et 112 membres suppléants ont participé aux travaux. Houa Kouo-feng, président du Comité central du P.C.C., et les vice-présidents Yé Kien-ying, Teng Siao-ping, Li Sien-nien, Tchen Yun et Wang Tong-hsing y étaient présents. Le camarade Houa Kouo-feng a présidé cette session et y a prononcé d'importants discours.

Une réunion de travail du Comité central, tenue antérieurement, avait fait d'amples préparatifs pour la tenue de cette session.

Il a été décidé à la session que l'activité de tout le Parti serait centrée, à partir de 1979, sur la modernisation socialiste du pays, étant donné que le Comité central a accompli son travail de façon satisfaisante, depuis sa deuxième session plénière, et que le vaste mouvement de masse d'envergure nationale pour dénoncer et critiquer Lin Piao et la bande des Quatre s'est pour l'essentiel terminé avec succès. Le Comité central a discuté de la situation internationale et de notre activité diplomatique; il estime que la politique du Parti et du gouvernement dans les affaires étrangères est juste et souligne qu'elle a été couronnée de succès. Il a discuté de l'accélération de la production agricole et des dispositions concernant le plan de l'économie nationale pour 1979 et 1980; et il a approuvé en principe les documents qui s'y rapportent. Il a en outre examiné et réglé d'importants problèmes hérités du passé ainsi que le problème des mérites et des erreurs de certains dirigeants importants. Conformément aux exigences de la modernisation socialiste du pays, il a décidé de renforcer la démocratie dans la vie du Parti et dans la vie politique de la nation, de clarifier la ligne idéologique du Parti, de renforcer les organes dirigeants de celui-ci et de créer une Commission centrale de contrôle de la discipline. Le camarade Tchen Yun a été élu membre du Bureau politique et de son comité permanent et vice-président du Comité central; les camarades Teng Ying-tchao, Hou Yao-pang et Wang Tchen ont été élus membres du Bureau politique du Comité central. Vu les changements concrets intervenus dans la vie du Parti depuis son onzième congrès et les impératifs actuels de son activité, il a été décidé, à titre provisoire, d'admettre au Comité central les camarades Houang Keh-tcheng, Song Jen-kiong, Hou Kiaomou, Si Tchong-hsiun, Wang Jen-tchong, Houang Houo-tsing, Tchen Tsai-tao, Han Kouang et Tcheou Houei; cette admission sera soumise à l'approbation du douzième congrès du Parti. Les camarades Tchen Yun, Teng Ying-tchao, Hou Yao-pang, Houang Keh-tcheng, Wang Hecheou et d'autres ont été nommés respectivement premier secrétaire, deuxième secrétaire, troisième secrétaire, secrétaire permanent et secrétaires adjoints de la Commission centrale de contrôle de la discipline; ont également été élus les membres permanents et les autres membres de la commission.

Le Comité central estime que cette session et la réunion de travail qui l'a précédée ont une grande signification dans l'histoire du Parti. Se fondant sur le marxisme-léninisme, sur la pensée-maotsétoung, les participants ont libéré leur pensée et exprimé librement leurs opinions au cours des travaux de ces assises; on a pleinement rétabli et développé la démocratie au sein du. Parti ainsi que le bon style de travail de celui-ci — recherche de la vérité à partir des faits, ligne de masse, critique et autocritique —, et on a renforcé son unité. A ainsi été créée effectivement, comme le camarade Mao Tsétoung l'avait préconisé, «une atmosphère politique où régnent à la fois le centralisme et la démocratie, la discipline et la liberté, l'unité de volonté et, pour chacun, un état d'esprit fait de satisfaction et d'entrain.» Il a été décidé qu'une telle atmosphère serait créée au sein du Parti, de l'armée et du peuple de toutes nos nationalités.

(I)

Les participants se sont déclarés satisfaits du travail accompli par le Comité central au cours des 10 mois qui ont suivi sa deuxième session plénière. La grande révolution politique que constituent la dénonciation et la critique de Lin Piao et des Quatre dans tout le pays a remporté de grandes victoires; nous avons continué à relever et à développer l'économie nationale; une situation politique faite de stabilité et d'unité s'est créée dans tout le pays. Notre politique étrangère a été couronnée d'importants succès. Les conditions favorables sont donc réunies pour que le Parti centre désormais son activité sur la modernisation socialiste du pays.

Il a été souligné que de nouveaux et importants succès ont été obtenus dans le renforcement du front uni international contre l'hégémonisme comme dans le développement des liens amicaux avec les autres pays du monde. Les visites effectuées cette année par nos dirigeants en Corée, en Roumanie, en Yougoslavie, au Kampuchéa, en Iran, en Birmanie, au Népal, aux Philippines, au Bangladesh, au Japon, en Thaïlande, en Malaysia, à Singapour et dans d'autres pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique latine et d'Europe; la conclusion du traité sinojaponais de paix et d'amitié; l'aboutissement des négociations en vue de la normalisation des relations sino-américaines, tout cela a apporté une contribution importante en faveur de la paix en Asie et dans le monde. Toutefois, le danger de guerre est toujours sérieux. Nous devons donc renforcer notre défense nationale et nous tenir constamment prêts à repousser tout agresseur, d'où qu'il vienne. Le Comité central estime qu'avec la normalisation des relations sino-américaines, la perspective de la grande œuvre de réunification de la patrie par le retour en son sein de notre territoire sacré de Taïwan est déjà plus proche. «Tous les patriotes sont d'une même famille». Il forme le vœu que tous ensemble, nos concitoyens de Taïwan, Hongkong et Macao ainsi que les Chinois d'outre-mer continuent d'apporter dans cet esprit une contribution active à l'œuvre de réunification et d'édification de la patrie.

Le président Houa Kouo-feng et les vice-présidents Yé Kien-ying, Teng Siao-ping, Li Sien-nien, Tchen Yun et Wang Tong-hsing à la 3e session plénière

Le communiqué est adopté à l'unanimité.

Dans les premières années qui ont suivi la fondation de la république populaire et surtout après que la transformation socialiste pour ce qui est de la propriété eut été pratiquement achevée, le camarade Mao Tsétoung avait à plusieurs reprises enjoint au Parti de déplacer le centre de son activité sur l'économie et la révolution technologique. Sous la direction des camarades Mao Tsétoung et Chou En-laï, notre parti a accompli un travail considérable et obtenu d'importants succès dans la modernisation socialiste du pays. Mais cette œuvre devait être interrompue et sabotée par Lin Piao et les Quatre. En outre, notre inexpérience en matière d'édification socialiste a donné lieu à des insuffisances et à des erreurs dans notre travail de direction. Cela également a empêché le Parti de porter principalement son effort sur les domaines en question. A l'échelle nationale, le mouvement de masse pour dénoncer et critiquer Lin Piao et les Quatre s'est maintenant terminé victorieusement, pour l'essentiel. Un petit nombre de régions et de départements accusent un retard sur ce plan et ils devront poursuivre activement ce mouvement pendant encore un certain temps; on ne saurait imposer des exigences uniformes pour tous. Mais dans l'ensemble, les conditions sont réunies pour réaliser ce déplacement du centre d'activité du Parti. Le Comité central a donc approuvé à l'unanimité la décision que le camarade Houa Kouo-feng a formulée au nom du Bureau politique du Comité central: pour répondre au développement de la situation au sein du pays comme en dehors, nous devons, dès maintenant, mettre fin sans retard ni hésitation au vaste mouvement de masse d'envergure nationale de dénonciation et de critique de Lin Piao et des Quatre, afin de centrer l'activité du Parti sur la modernisation socialiste du pays et de permettre à notre peuple de concentrer son attention sur ce domaine. Cette décision est d'une grande importance pour l'accomplissement des plans de l'économie nationale prévus respectivement pour trois, huit et vingt-trois ans, la modernisation de l'agriculture, de l'industrie, de la défense nationale, des sciences et de la technologie, et la consolidation de notre dictature du prolétariat. La tâche générale définie par notre parti pour la nouvelle période reflète ces exigences de l'histoire et le vœu de notre peuple; elle traduit ses intérêts fondamentaux. Pourrons-nous ou non accomplir cette tâche? pourrons-nous ou non accélérer la modernisation socialiste, améliorer sensiblement la vie du peuple et renforcer la défense nationale, grâce au développement rapide de la production? c'est là un problème capital dont notre peuple se soucie au plus haut point, et qui revêt une importance capitale pour la cause de la paix et du progrès dans le monde. Les quatre modernisations impliquent un accroissement considérable des forces productives; elles impliquent aussi et nécessairement de multiples changements pour tout ce qui, dans les rapports de production et la superstructure, ne correspond pas au développement des forces productives; elles exigent que soient changés les modes de gestion, les modes d'action et les modes de pensée surannés. Cette tâche constitue donc une révolution aussi vaste que profonde. Au sein du pays, il y a encore un tout petit nombre de contre-révolutionnaires et de délinquants de droit commun, qui sont hostiles à la modernisation socialiste du pays et s'efforcent de la saper. Nous ne devons en aucun cas nous accorder de trêve dans la lutte de classe contre eux, en aucun cas affaiblir la dictature du prolétariat. Mais comme le camarade Mao Tsétoung l'a dit, les vastes et impétueuses luttes de classes menées par les masses ont pratiquement pris fin; quant aux luttes de classe dans la société socialiste, nous devons leur apporter une solution en observant le principe qui recommande de distinguer strictement et de traiter correctement les deux catégories de contradictions de nature différente, en suivant les procédures établies par la Constitution et par la loi. Il n'est absolument pas permis d'estomper la limite entre ces deux sortes de contradictions et de porter atteinte à la situation politique faite de stabilité et d'unité, qui est nécessaire à la modernisation socialiste du pays. Le Comité central exige que le Parti, l'armée et le peuple de toutes nos nationalités, unis comme un seul homme, travaillent à développer cette situation politique, se mobilisent immédiatement, déploient tous leurs efforts et fassent jouer toutes les initiatives pour entreprendre la nouvelle Longue Marche qui doit faire de la Chine une puissance socialiste moderne avant la fin du siècle.

Le camarade Tchen Yun

La camarade Teng Ying-tchao

Le camarade Hou Yao-pang

Le camarade Wang Tchen

(2)

Devant les tâches grandioses qui nous attendent dans la modernisation socialiste, le Comité central a évoqué les expériences positives et négatives de l'édification économique depuis la fondation de la république populaire. Il a relevé que les principes fondamentaux de l'exposé «Sur les dix grands rapports» — dans lequel le camarade Mao Tsétoung fit en 1956 un bilan des expériences de l'édification économique de notre pays — illustrent objectivement les lois économiques et constituent un garant essentiel de la stabilité politique de la société; ils conservent toujours leur importance en tant que principe directeur. Les faits l'ont prouvé: quand nous avons maintenu une stabilité politique indispensable à la société et agi conformément aux lois économiques objectives, notre économie nationale a connu un développement stable et rapide; dans le cas contraire, son développement a été lent, et elle est même passée à la stagnation, voire à la régression. A présent, nous avons créé une situation politique faite de stabilité et d'unité; nous avons rétabli ou maintenu les principes économiques dont l'efficacité a été illustrée par une longue pratique. Conformément aux nouvelles conditions historiques et à l'expérience pratique, nous avons en outre adopté une série de nouvelles mesures économiques importantes, entrepris une sérieuse réforme du système de gestion économique et des méthodes qui en découlent, et développé activement— sur la base du principe: compter sur ses propres forces — la coopération économique avec les autres pays du monde, dans un esprit d'égalité et de réciprocité; nous avons fait des efforts pour adopter les techniques et les équipements avancés du monde, et renforcé considérablement le travail scientifique et éducatif indispensable à la modernisation. Ainsi, il ne fait aucun doute que notre édification économique connaîtra à nouveau un développement stable et rapide.

Le Comité central a discuté les dispositions du plan de l'économie nationale pour 1979 et 1980, et les a approuvées en principe; il a proposé au Conseil des affaires d'Etat d'en soumettre le texte révisé, pour discussion et approbation, à la deuxième session de la 5e Assemblée populaire nationale qui se tiendra l'année prochaine. Il estime que ce plan est positif et réalisable. Depuis la chute des Quatre, a-t-il souligné, l'économie nationale s'est rétablie et développée à un rythme très rapide; en 1978, la valeur globale de la production industrielle et agricole et les recettes financières se sont accrues dans des proportions assez importantes. Mais il ne faut pas perdre de vue que, par suite du long travail de sape de Lin Piao et des Quatre, il subsiste encore pas mal de problèmes dans l'économie nationale. Nous ne sommes pas encore parvenus à faire complètement disparaître de graves disproportions entre certains secteurs, ni à mettre radicalement fin à certains désordres dans la production, l'édification, la circulation et la répartition. Dans la vie des populations urbaine et rurale, toute une série de problèmes accumulés depuis des années attendent une solution adéquate. Nous devons nous attacher à résoudre graduellement ces problèmes dans les années à venir, et réaliser effectivement un équilibre d'ensemble, afin de jeter les bases solides d'un essor rapide. Les travaux d'infrastructure doivent être menés activement et graduellement, dans la mesure de nos moyens; il faut concentrer nos forces dans des opérations clés au lieu de les déployer sur toute la ligne, ce qui entraînerait un gaspillage des ressources humaines et matérielles.

A présent, a-t-il été souligné, la concentration excessive des pouvoirs, l'un des graves défauts que comporte notre système d'administration économique, rend impératives les mesures suivantes: opérer une décentralisation dirigée et hardie qui assurera aux localités et aux entreprises industrielles et agricoles davantage d'autonomie de gestion dans le cadre du plan unifié de l'Etat; simplifier considérablement les organes d'administration économique pour transférer la plus grande partie de leurs fonctions et pouvoirs aux sociétés spécialisées et interprofessionnelles à caractère d'entreprise; observer strictement les lois économiques, attacher son importance au rôle de la loi de la valeur et veiller à combiner le travail idéologico-politique avec les moyens économiques pour faire pleinement jouer l'initiative des cadres et des travailleurs dans la production; sous la direction unique du Parti, remédier sérieusement à la situation où il n'est pas fait de distinction entre organismes du Parti, administration et entreprises, où les organismes du Parti se substituent à ceux de l'administration, et ceux-ci aux organes de gestion des entreprises; répartir les responsabilités selon les échelons, les tâches et les postes de travail, accroître les attributions des organismes et du personnel de gestion, réduire le nombre des réunions et les écritures administratives, élever le rendement du travail, appliquer rigoureusement les systèmes d'examen professionnel, de récompense et de sanction, de promotion et de dégradation. Ces dispositions permettront de mettre pleinement en œuvre l'initiative, l'ardeur et l'esprit créateur des autorités centrales, des administrations locales, des entreprises et des travailleurs, pour assurer un développement vigoureux et général aux différents secteurs et branches de l'économie socialiste.

Le problème agricole a fait l'objet de débats approfondis à la session qui a approuvé la distribution, pour discussion et application expérimentale, dans les provinces, les municipalités et les régions autonomes, de la «Décision du Comité central du Parti communiste chinois sur quelques problèmes du développement accéléré de l'agriculture (projet)» et des «Règlements de travail des communes populaires rurales (projet pour application expérimentale)».

Le Comité central estime qu'actuellement tout le Parti doit surtout consacrer son énergie au développement rapide de l'agriculture, qui est la base de l'économie nationale, mais a été gravement sabotée ces dernières années et reste aujourd'hui encore très faible dans son ensemble. Ce n'est qu'en s'efforçant de rétablir et de développer rapidement la production agricole, qu'en appliquant résolument et intégralement les principes de développement simultané de l'agriculture, de la sylviculture, de l'élevage, des activités annexes et de la pisciculture, et de «développement général axé sur les céréales et centralisation appropriée en fonction des conditions locales», et qu'en réalisant graduellement la modernisation de l'agriculture, qu'on pourra garantir une rapide croissance de l'ensemble de l'économie nationale et élever constamment le niveau de vie de la population. Dans ce but, il faut en premier lieu mobiliser l'initiative socialiste des centaines de millions de paysans chinois, veiller constamment à leurs intérêts matériels sur le plan économique et garantir effectivement leurs droits démocratiques sur le plan politique. Dans cette perspective ont été avancées toute une série de mesures politiques et économiques pour développer la production agricole dans les conditions présentes. Les plus importantes sont les suivantes: la propriété et l'autonomie dont jouissent les communes populaires, les brigades de production et les équipes de production doivent être effectivement protégées par les lois de l'Etat; il est absolument interdit de réquisitionner sans compensation et de s'approprier la main-d'œuvre, les fonds, les produits et les matériaux des équipes de production; les unités économiques aux divers échelons de la commune populaire doivent appliquer consciencieusement le principe socialiste «à chacun selon son travail», rémunérer le travail selon la quantité et la qualité, et abolir l'égalitarisme; personne ne peut intervenir sans raison valable contre les parcelles individuelles et les activités annexes familiales des membres de commune populaire, ou contre les activités commerciales des foires rurales, qui sont des éléments complémentaires nécessaires à l'économie socialiste; les communes populaires doivent appliquer fermement et stabiliser le système de propriété à trois échelons — commune populaire, brigade de production et équipe de production —, celle-ci étant l'unité de compte de base. Les organisations aux divers échelons des communes populaires devront pratiquer rigoureusement une gestion démocratique, leurs cadres seront élus et leur comptabilité rendue publique. Le Comité central estime que pendant une période relativement longue, le montant des impôts agricoles et des achats unifiés de céréales par l'Etat devra être maintenu inchangé, sur la base du «plafond fixé pour cinq ans» (1971-1975), et qu'il sera absolument interdit d'acheter plus que les paysans ne peuvent vendre. Afin de réduire l'écart entre les prix d'échange des produits industriels et agricoles, Le Comité central propose au Conseil des affaires d'Etat de prendre la décision suivante: le prix pratiqué pour les achats unifiés de céréales sera majoré de 20% en 1979, à partir du moment où les céréales d'été seront mises en vente sur le marché, et sur cette base, il sera encore majoré de 50% pour les achats au-delà des normes. En conséquence, les prix d'achat du coton, des oléagineux, des cultures sucrières, des produits de l'élevage, des produits aquicoles et sylvicoles, des autres produits de l'agriculture et des activités annexes seront aussi majorés progressivement et selon les cas. Sur la base d'une réduction des coûts de production, les prix nets et les prix de vente des machines agricoles, des engrais chimiques, des insecticides, des matières plastiques et des autres produits industriels destinés à l'agriculture seront diminués en 1979 et en 1980 de 10 à 15%, et les avantages qui en seront tirés iront essentiellement aux paysans. Il faut garantir que le niveau de vie des travailleurs des villes ne baissera pas après l'élévation des prix d'achat des produits agricoles. Le prix de vente des céréales restera inchangé; il faudra aussi maintenir rigoureusement la stabilité des prix de vente des autres produits agricoles de première nécessité; au cas où une hausse s'imposerait pour certaines denrées, les consommateurs devraient bénéficier d'une compensation appropriée. Le Comité central a discuté en outre du renforcement de l'enseignement agronomique, de l'élaboration d'un programme concernant la distribution régionale du développement de l'agriculture, de la sylviculture et de l'élevage; de la mise en place de bases modernes pour l'agriculture, la sylviculture, l'élevage et la pisciculture; du développement actif de l'industrie et des activités annexes des communes populaires rurales et des brigades et équipes de production, ainsi que d'autres problèmes importants; et il a décidé de prendre des mesures à cet effet.

Il a été souligné que l'amélioration des conditions de vie de la population urbaine et rurale ne peut que se réaliser graduellement avec le développement de la production; il faut combattre résolument les comportements bureaucratiques qui se traduisent par une froide indifférence à l'égard des problèmes urgents de la vie quotidienne du peuple. En outre, vu le sérieux retard économique de notre pays, il n'est pas possible, pour le moment, de faire de grands pas en avant dans l'amélioration de la vie. Il faut donc tenir constamment le peuple au courant de la situation et continuer à inculquer à la population et notamment aux jeunes, les idées révolutionnaires de confiance en soi et d'ardeur au travail. Les camarades dirigeants aux différents échelons doivent donner l'exemple dans ce sens.

(3)

Le Comité central a discuté avec sérieux de certains événements politiques importants survenus au cours de la Grande Révolution culturelle, ainsi que de certains problèmes légués par le passé dès avant cette révolution. Il estime qu'il est tout à fait nécessaire de bien régler ces problèmes pour mieux maintenir la stabilité et l'unité, pour permettre au Parti de centrer désormais son activité sur la modernisation socialiste du pays, pour que le Parti, l'armée et le peuple de toutes nos nationalités s'unissent comme un seul homme et se tournent vers l'avenir, pour faire jouer tous les facteurs positifs au service des quatre modernisations.

Il a fait remarquer qu'en 1975, lorsque, mandaté par le camarade Mao Tsétoung, le camarade Teng Siao-ping présidait l'activité du Comité central, notre travail dans les différents secteurs a obtenu des succès considérables; le Parti, l'armée et le peuple étaient satisfaits de cette situation. Le camarade Teng Siao-ping, de concert avec d'autres camarades dirigeants du Comité central, suivant les instructions du camarade Mao Tsétoung, a engagé une lutte frontale contre les interférences et le sabotage des Quatre. Ces derniers ont taxé la ligne politique de 1975 et ses heureuses conséquences de «vent déviationniste de droite»; cette inversion de l'histoire doit absolument être redressée. Il a été souligné que les événements survenus le 5 avril 1976 sur la place de Tien-an-men avaient un caractère purement révolutionnaire. Le grand mouvement révolutionnaire de masse, à l'image des événements de la place de Tien-an-men, a réuni à travers le pays des centaines de millions de Chinois dans une douloureuse commémoration du camarade Chou En-laï et une dénonciation indignée de la bande des Quatre; ce mouvement a jeté au sein des masses les fondements qui ont permis à notre parti d'écraser cette bande. Il a été décidé d'annuler les documents erronés que le Comité central avait émis sur le mouvement de «riposte au déviationnisme de droite» et sur les événements de la place de Tien-an-men.

Le Comité central a examiné et redressé les conclusions erronées faites dans le passé au sujet des camarades Peng Teh-houai, Tao Tchou, Po Yi-po, Yang Chang-kouen et autres, et a reconnu leur contribution à la cause du Parti et du peuple. Il a indiqué que pour régler les problèmes légués par le passé, il faut suivre ces principes toujours préconisés par le camarade Mao Tsétoung: rechercher la vérité dans les faits et corriger les erreurs s'il en existe. Il faut absolument réhabiliter ceux qui ont été victimes de fausses accusations, ceux qui ont fait l'objet de conclusions erronées et ceux qui sont morts des injustices subies; c'est ainsi seulement que nous pourrons renforcer l'unité du Parti et du peuple, et préserver le grand prestige du Parti et du camarade Mao Tsétoung. Cette tâche devra être poursuivie fermement jusqu'à son accomplissement, même après que le mouvement de masse pour dénoncer et critiquer les Quatre aura pris fin. Les participants sont unanimes à considérer que l'adoption de ces mesures témoigne précisément d'une assimilation intégrale et correcte de la pensée-maotsétoung en tant que système scientifique, et d'une grande fidélité au drapeau du président Mao.

Le Comité central estime que le procédé consistant à confier la vérification des cadres à des commissions d'instruction spéciales comme cela se faisait naguère, procédé qui échappait au contrôle du Parti et des masses, présente de très graves défauts et devra être aboli pour toujours.

Le Comité central a engagé une discussion sérieuse à propos de la démocratie et de la légalité. Il estime que l'édification d'un Etat socialiste moderne exige une direction unifiée et centralisée, et une stricte observation des règlements et de la discipline du travail. Il faut combattre résolument le factionnalisme bourgeois et l'anarchisme. Mais une centralisation juste n'est possible que lorsque la démocratie est pleinement développée. Pendant un certain temps, le centralisme démocratique n'a pas été réellement appliqué, c'était en fait une centralisation sans démocratie ou avec trop peu de démocratie. Il nous faut donc, dans la période actuelle, insister tout particulièrement sur la démocratie, insister sur l'unité dialectique de la démocratie et du centralisme, pour que la direction unique du Parti et la gestion effective des unités de production repose sur la ligne de masse. Dans la vie idéologico-politique au sein du peuple, il est seulement permis de recourir à des méthodes démocratiques et non à la contrainte ou à des attaques. Il faut réaffirmer les «trois garanties»: on n'exploitera pas les insuffisances d'autrui, on ne collera pas d'étiquettes politiques, et on ne brandira pas de bâton. Les dirigeants aux différents échelons doivent savoir centraliser les idées justes provenant des masses populaires, donner à ces dernières des explications appropriées et les convaincre quand il s'agit d'idées erronées. Il faut garantir aux citoyens la jouissance des droits que leur confère la Constitution, et personne ne doit les violer.

Pour garantir la démocratie populaire, il faut renforcer la légalité socialiste, codifier la démocratie en un système et sous une forme juridique; et ce système et cette loi doivent revêtir un caractère de stabilité et de continuité ainsi qu'une grande autorité, de sorte qu'il y ait des lois auxquelles on puisse se référer, que chaque loi soit respectée, que l'exécution de la loi soit stricte, et que toute violation des lois soit poursuivie. Dès maintenant, l'Assemblée populaire nationale et son comité permanent doivent inscrire ce travail législatif à leur ordre du jour comme un point important. Les parquets et les organismes judiciaires doivent jouir de l'indépendance qui leur est due; ils doivent exercer leur fonction en conformité avec la loi et les règlements, être fidèles aux intérêts du peuple, respecter scrupuleusement les faits, assurer au peuple l'égalité de chacun devant la loi établie par le peuple lui-même et ne concéder à personne le privilège d'échapper à la loi.

(4)

Des discussions approfondies ont eu lieu sur la nécessité de poursuivre nos efforts pour continuer et développer le style d'étude marxiste, recommandé par le camarade Mao Tsétoung et qui consiste à défendre la ligne idéologique matérialiste. A l'unanimité les participants affirment que notre parti ne pourra accomplir avec succès le déplacement du centre de son activité, ne pourra résoudre correctement les problèmes concernant la voie, la politique, les méthodes et les mesures concrètes à adopter pour réaliser les quatre modernisations, et ne pourra transformer judicieusement ce qui, dans le domaine des rapports de production et de la superstructure, ne correspond pas au développement rapide des forces productives, que si, se basant sur le marxisme-léninisme et la pensée-maotsétoung, les camarades de tout le Parti et le peuple de tout le pays acquièrent une liberté d'esprit, s'appliquent dans l'étude des conditions nouvelles, des phénomènes et des problèmes nouveaux, et maintiennent les principes: rechercher la vérité à partir des faits, d'envisager toute chose à partir de la réalité et de lier la théorie à la pratique.

Ces deux dernières années, la lutte menée en profondeur pour dénoncer et critiquer Lin Piao et les Quatre a permis de rétablir la vérité qu'ils avaient inversée sur de nombreux problèmes théoriques et idéologiques. Mais pas mal de camarades manquent encore de courage pour poser et résoudre les problèmes en partant des faits. Cet état de choses découle d'un contexte historique donné. Les camarades de tout le Parti et le peuple de tout le pays sont invités à poursuivre leurs efforts pour briser le carcan moral imposé par Lin Piao et les Quatre, et à en finir en même temps avec le bureaucra-tisme qui s'accompagne d'une concentration excessive des pouvoirs, avec des situations où l'on ne fait pas de distinction entre ceux qu'il faut récompenser et ceux qui doivent être sanctionnés et avec l'influence des habitudes de la petite production, pour que chacun ait l'esprit libre et «mette la machine en marche».

Le Comité central apprécie hautement le débat sur la nécessité de prendre la pratique comme le seul critère de la vérité, estimant qu'il revêt une immense portée historique pour aider les camarades de tout le Parti et le peuple de tout le pays à libérer davantage leur esprit et à suivre une ligne idéologique juste. Un parti, un pays, une nation cesseraient de progresser et même perdraient toute vitalité s'il leur fallait uniquement s'en remettre à ce qui est déjà formulé dans les livres et si les esprits étaient sclérosés; cela conduirait le Parti et l'Etat à la ruine.

Il a été souligné en particulier que les grands mérites acquis par le camarade Mao Tsétoung dans les longues luttes révolutionnaires sont impérissables. Sans sa direction éminente, sans la pensée-maotsétoung, la révolution chinoise n'aurait fort probablement pas encore remporté la victoire; le peuple chinois se trouverait alors toujours sous la domination réactionnaire de l'impérialisme, du féodalisme et du capitalisme bureaucratique, et notre parti serait encore en train de mener un combat opiniâtre dans les ténèbres. Le camarade Mao Tsétoung fut un grand marxiste. Il a toujours adopté une attitude scientifique, une attitude dialectique, à l'égard de tous, y compris de lui-même. Il n'est pas marxiste d'exiger d'un chef révolutionnaire qu'il soit sans insuffisances ni erreurs, et cela n'est d'ailleurs pas conforme au jugement que le camarade Mao Tsétoung a toujours porté sur lui-même. La haute mission qui est dévolue au Comité central du Parti sur le front théorique consiste à guider et éduquer le Parti et le peuple pour qu'ils aient une appréciation scientifique des grands mérites du camarade Mao Tsétoung en les plaçant dans leur contexte historique; pour qu'ils assimilent intégralement et correctement la pensée-maotsétoung en tant que système scientifique; pour qu'ils combinent la vérité universelle du marxisme-léninisme, de la pensée-maotsétoung avec la pratique concrète de la modernisation socialiste, et le développent dans les nouvelles conditions historiques.

Le Comité central estime qu'en ce qui concerne la Grande Révolution culturelle, il faut en donner également une appréciation scientifique et objective en la plaçant dans son contexte historique. Si le camarade Mao Tsétoung a déclenché cette grande révolution, c'est surtout parce qu'il a tenu compte de la dégénérescence de l'Union soviétique en un Etat révisionniste et que sa préoccupation était de combattre le révisionnisme et d'en prévenir l'avènement. Quant aux insuffisances et aux erreurs surgies au cours de ce processus, il sera nécessaire d'en dresser le bilan en temps opportun afin d'en dégager les leçons et d'unifier les vues au sein du Parti et du peuple. Mais il ne faut pas se hâter de le faire. Car cela ne nous empêche nullement de résoudre en toute objectivité tous les problèmes hérités du passé et, encore moins, de concentrer toutes nos forces pour accomplir au plus tôt les quatre modernisations, cette tâche historique des plus grandioses qui nous incombe à l'heure actuelle.

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Tirant parti des leçons et des expériences historiques du Parti, il a été décidé de raffermir le centralisme démocratique du Parti, de perfectionner les règlements au sein du Parti et de faire observer strictement la discipline du Parti.

A la session, le camarade Houa Kouo-feng a mis notamment l'accent sur la direction collective du Comité central du Parti et des comités du Parti aux différents échelons. Il a proposé que la presse et les autres moyens d'information ainsi que les œuvres littéraires soient utilisés pour exalter la masse des ouvriers, paysans et soldats, le Parti et les révolutionnaires de la vieille génération, plutôt qu'à mettre l'individu en vedette. Le Comité central a entièrement approuvé et hautement apprécié cette proposition du camarade Houa Kouo-feng, la considérant comme une marque évidente du perfectionnement de la vie démocratique dans le Parti. Il a réaffirmé les recommandations constantes du camarade Mao Tsétoung: au sein du Parti, on doit tous s'appeler «camarade», et non par la fonction qu'on assume; l'opinion personnelle d'un membre responsable du Parti, même celle d'un camarade dirigeant du Comité central, ne doit pas être présentée comme une «directive». Il a souligné qu'il faut absolument garantir au sein du Parti le droit de ses membres de formuler des observations critiquant la direction et même les membres du Comité permanent du Bureau politique du Comité central, et que tout acte qui n'est pas conforme au centralisme démocratique du Parti et au principe de direction collective doit être résolument redressé.

Le Comité central estime qu'un Etat doit avoir ses lois, et un parti ses statuts et ses règlements. L'observation de la discipline du Parti par tous ses membres et ses cadres constitue une condition élémentaire du rétablissement de la vie politique normale du Parti et de l'Etat. Les cadres dirigeants du Parti à tous les échelons doivent donner l'exemple dans l'observation de la discipline du Parti. Quiconque l'enfreint sera frappé de sanctions disciplinaires, pour que soit faite une stricte distinction entre les mérites et les erreurs, entre ceux qu'il faut récompenser et ceux qui doivent être sanctionnés, de façon à mettre à l'honneur la juste ligne de conduite et à discréditer la mauvaise.

Une commission centrale de contrôle de la discipline, composée de cent membres et présidée par le camarade Tchen Yun, a été constituée par voie d'élection. C'est une mesure importante pour garantir l'exécution de la ligne politique du Parti. Cette commission a pour tâche fondamentale de défendre les règlements au sein du Parti et d'améliorer effectivement le style de travail de celui-ci.

Le Comité central souligne que grâce aux efforts déployés depuis la chute des Quatre il y a deux ans, l'unité du Parti, de l'armée et du peuple de toutes nos nationalités s'est considérablement renforcée, et le niveau de conscience s'est beaucoup élevé. Les appels lancés par le camarade Houa Kouo-feng — «il faut et résoudre les problèmes et stabiliser la situation», «il nous faut libérer davantage notre pensée, faire preuve d'une plus grande hardiesse, concevoir davantage de solutions et accélérer encore notre marche» — ont profondément pénétré les esprits. La tâche générale de la nouvelle période sera réalisée plus vite, pourvu que notre parti étudie assidûment le marxisme-léninisme, la pensée-maotsétoung, et acquière les compétences requises pour la modernisation socialiste, continue à faire preuve d'objectivité dans la recherche de la vérité; reste fidèle à la ligne de masse; ose créer de nouvelles expériences tout en faisant preuve de modestie et de pondération; fasse des enquêtes et des études poussées; dirige tout travail avec un soin minutieux; n'entreprenne aucune action sans préparation, ou dont le succès serait incertain. Il n'est aucune difficulté qui puisse entraver la marche victorieuse de notre parti et de notre peuple.

L'an prochain verra le 30e anniversaire de la grande République populaire de Chine. Le Comité central issu du 11e congrès, réuni pour sa troisième session plénière, lance à tous les camarades du Parti, aux commandants et combattants de toute l'armée et à tous les ouvriers, paysans et intellectuels des différentes nationalités du pays, ainsi qu'aux personnalités démocrates patriotes des autres partis ou sans parti, l'appel suivant: le meilleur cadeau que nous puissions faire pour le 30e anniversaire de la fondation de notre république populaire, c'est de déplacer dès l'année prochaine le centre de notre activité sur l'édification d'un Etat socialiste moderne et de remporter les succès attendus dans ce sens. Unissons-nous plus étroitement encore sous le drapeau de la pensée-maotsétoung et autour du Comité central du Parti présidé par le camarade Houa Kouo-feng, et avançons vaillamment pour mettre fin au retard de notre pays et faire de celui-ci une grande puissance socialiste moderne!



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