Zhang Liqun : « La réforme des taux de change a été rationnelle et une politique monétaire prudente a été appliquée. » |
Les vifs débats sur le taux de change n'ont pas cessé en 2010. « Il est impossible de revaloriser notablement le yuan à court terme », déclare Zhang Liqun. Le taux de change est étroitement lié à l'économie chinoise. Le Premier ministre Wen Jiabao a déclaré lors du 6e Sommet d'affaires Chine-UE que « si le taux de change du yuan s'élève de 20 à 40 %, bon nombre d'entreprises exportatrices chinoises feront faillite, les ouvriers perdront leurs emplois, les ouvriers migrants seront obligés de regagner leur pays natal ». Certainement, une crise de l'économie chinoise serait pénalisante pour le reste du monde. Depuis 2005, la politique du taux de change de la Chine insiste sur les principes d'« initiative, contrôlabilité et progressivité ». Cette politique indépendante a assuré la stabilité de l'économie chinoise et le redressement de l'économie mondiale. « Cela montre que la direction de la réforme du taux de change est correcte. Il ne faut pas la changer ». Selon Zhang Liqun, dans l'optique d'atténuer les pressions inflationnistes et d'équilibrer la balance commerciale internationale, il nous faut d'une part promouvoir la réforme du système de fixation du taux de change, et d'autre part accélérer la transition du mode de développement économique. Fin 2010, le gouvernement central a modifié sa politique monétaire modérément souple en politique monétaire prudente. « Cette mesure sera efficace pour atténuer les fluidités excessives et les pressions inflationnistes, et favorisera l'établissement d'un environnement monétaire stable », souligne M. Zhang.
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