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Publié le 17/07/2009
La communauté internationale continue à condamner les émeutes au Xinjiang

 
Des paysans du bourg de Qiman du district de Kuche se rendent au bazar.

La Communauté internationale a continué à condamner les émeutes du 5 juillet à Urumqui, chef-lieu de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, qui ont fait 192 morts.

Les dirigeants religieux et quelques experts ont exprimé leur soutien aux efforts conjugués du gouvernement chinois et de divers groupes ethniques pour sauvegarder l'unité ethnique et la stabilité sociale.

Les dirigeants régionaux de deux grandes organisations islamiques -- Nahdatul Ulama et Muhammadiyah -- dans la ville indonésienne de Surabaya, ont déclaré que l'Islam prône la paix et s'oppose à la violence.

Les musulmans aiment la paix, vivre en paix et prendre des mesures réelles pour maintenir la paix et s'opposer à toute action violente et terroriste, ont-t-ils déclaré mardi lors de leur rencontre avec Wang Huagen, consul général de Chine à Surabaya, la seconde plus grande ville de l'Indonésie.

Les deux dirigeants islamiques ont également exprimé l'espoir que l'ordre social à Urumqui sera restauré rapidement.

Pierre Picard, un expert de la Chine de l'Université de Paris, a déclaré qu'il était choqué par l'incident du 5 juillet qui était un crime violent orchestré par des terroristes étrangers et des forces séparatistes.

La Chine a le droit de prendre des mesure pour maintenir la stabilité nationale et restaurer l'ordre social et les mesures qu'elle a prises étaient appropriées, a-t-il indiqué à l'agence Xinhua.

Aucun pays dans le monde ne peut tolérer les attaques de forces terroristes, a-t-il ajouté.

Le journal Al-Riyadh, un des principaux journaux en Arabie saoudite, a rapporté dans un reportage de mardi que l'incident du 5 juillet au Xinjiang était un crime prémédité et organisé.

L'agitation n'est pas une question ethnique ni religieuse, mais des troubles à l'ordre public orchestrés par des séparatistes, a souligné le journal.

Le journal Al-Ayam de Bahreïn a partagé ce point de vue. Dans un reportage publié mardi, il a déclarait que l'incident n'avait rien à voir avec une question ethnique ou religieuse, mais était un grave crime violent commis par des individus avides de battre, de casser, de piller et de brûler organisés et incités par les forces séparatistes dans et en dehors de la Chine.

L'objectif de ces séparatistes est de saboter l'unité ethnique et la stabilité sociale au Xinjiang, a déclaré le journal.

Le gouvernement local de la région autonome a adopté des mesures efficaces conformément à la loi pour mettre fin aux crimes violents en ayant pour objectif de sauvegarder la stabilité sociale, de restaurer l'ordre social normal et de protéger les droits et les intérêts du peuple local, a ajouté le journal.

Le gouvernement chinois a introduit et appliqué une série de politiques ethniques et religieuses depuis l'établissement de la République populaire de Chine.

La Chine s'en tient toujours au principe de protection des droits des minorités ethniques et de sauvegarde de la solidarité ethnique, et s'oppose fermement à la discrimination ethnique et à l'oppression de tout groupe ethnique ainsi qu'aux activités visant à saboter l'unité ethnique, a affirmé le journal.

La Chine a toujours apprécié le rôle joué par les pays islamiques et attache une grande importance à ses relations amicales avec eux, a affirmé le reportage, ajoutant que de telles relations seraient davantage cimentées par les efforts conjugués des deux parties.

Source : Xinhua



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