Commentaire: les émeutes sont une catastrophe pour le Xinjiang |
Les émeutes de dimanche dernier dans la Région autonome ouigoure du Xinjiang ont meurtri la belle ville d'Urumqi et ont choqué le monde, à peine 16 mois après les violences de Lhassa et seront encore longtemps gravés dans la mémoire de nombreux Chinois. "Non! Encore?" - c'était presque la réponse unanime lorsque la nouvelle des émeutes était tombée dimanche soir, avec la ville d'Urumqi teinte de sang, 156 personnes mortes et plus de 800 autres blessées. Quand les émeutiers agressaient des personnes innocentes à coups de couteaux, de matraques en bois, des briques et des pierres, brisant des véhicules et mettant le feu aux bâtiments et aux installations publiques, nous avons vu aussi beaucoup de personnes des groupes ethniques minoritaires donner la main d'aide aux victimes. L'amour et l'entraide sont apparues derrière la violence meurtrière: ces braves personnes ont aidé ceux qui ont été agressés, arrêtant les passants qui s'approchaient trop près des scènes de violence. Ces personnes, nous l'espérons, ont permis par leurs actes héroïques de rappeler aux émeutiers et à celui qui était à l'origine de la violence, que les émeutes ne font que nuire à la majorité de la population. L'histoire a prouvé maintes fois, que la stabilité sociale est une bénédiction et que les émeutes sont une catastrophe. Les citoyens innocents souffrent toujours le plus lorsque cette stabilité est ébranlée, ce qui conduit souvent à des troubles sociaux et à la stagnation économique. L'unité nationale et la stabilité sociale vont de pair avec les intérêts fondamentaux de tous les Chinois, et notamment plus de 21 millions de personnes de tous les groupes ethniques dans le Xinjiang. Compte tenu de son emplacement unique et de sa démographie, la région du nord-ouest de Chine a été la cible d'actions terroristes et séparatistes, en particulier au cours des deux dernières années. Le 4 août 2008, quelques jours avant l'ouverture des Jeux Olympiques de Beijing, 17 personnes ont été tuées et autres 15 blessées dans une attaque terroriste contre la police à Kachgar, au Xinjiang. L'attaque visait à saboter les JO. Six jours plus tard, une série d'explosions dans les supermarchés, les hôtels et les structures du gouvernement a secoué la région du district de Kuqa, tuant un garde de sécurité, un civil et blessant deux policiers. Le 7 mars 2008, quelques terroristes ont planifié de prendre un avion rempli de passagers en otage avec des explosifs, mais ont été empêchés par la police. Les séparatistes étrangers du Turkestan oriental ont revendiqué cette tentative. La police a déclaré que dans la première moitié de 2008, 5 réseaux terroristes ont été démantelés dans le Xinjiang et 82 personnes accusées d'activité terroriste ont été arrêtées. Maintenant, les trois forces, à savoir le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme sont actives à nouveau. Une première enquête a montré qu'un groupe séparatiste a profité d'une bagarre survenue le 26 juin dernier impliquant les employés de la région du Xinjiang dans une usine de jouets dans la province du Guangdong pour fomenter les troubles du dimanche dernier et déstabiliser l'équilibre social dans le pays. Derrière ce plan il y a l'organisation séparatiste World Uyghur Congress dirigée par Rebiya Kadeer. Les enquêtes du gouvernement montrent que les troubles du dimanche dernier ont été contrôlés et dirigés depuis l'étranger. "Il s'agit d'un crime violent qui a été prémédité et organisé", a déclaré Nur Bekri, président du gouvernement régional du Xinjiang dans un discours télévisé lundi matin. Bekri a indiqué que la stabilité était la prémisse de tout ce qui se produit dans la région et les gens doivent travailler pour maintenir l'harmonie et la stabilité sociale et politique. C'est le résultat des efforts déployés par le gouvernement et le peuple dans le pays, « comme s'ils protégeaient vos yeux ». Peu importe qui était à l'origine des émeutes ou qui désirait que les civils versent du sang. Une chose est sûre: en aucun cas ces massacres ne doivent être tolérés, la violence ne doit pas être autorisée et la sécurité nationale ne doit pas être mise en péril. Source: le Quotidien du Peuple en ligne |