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Zoom sur le Xinjiang>>> L'histoire et le développement du Xinjiang Livre blanc, 2003
Publié le 08/07/2009
X. Le soutien de l'Etat au développement du Xinjiang

Depuis la fondation de la Chine nouvelle, le gouvernement central a considéré, en vertu de la Constitution de la République populaire de Chine, comme une politique fondamentale de l'Etat d'apporter son aide aux ethnies minoritaires des régions frontalières pour développer la politique, l'économie et la culture et d'avoir pour objectif l'enrichissement commun de la nation chinoise.

Augmenter l'investissement dans les immobilisations du Xinjiang. Au cours de l'élaboration et l'exécution de dix plans quinquennaux, le gouvernement central a classé toujours les projets de la construction des infrastructures, du développement des infrastructures agricoles et de l'édification du système industriel moderne du Xinjiang parmi les projets clés de l'Etat et a pris une série de mesures spéciales et préférentielles afin d'assurer l'application de ces plans. Depuis plus de 50 ans après la fondation de la Chine nouvelle, grâce au soutien énergique de l'Etat, le Xinjiang a investi une somme considérable dans sa construction. Entre 1950 et 2001, un montant d'investissement de 501,515 milliards de yuans a été acquitté dans les immobilisations, dont 266,223 milliards de yuans ont été investis par les autorités centrales, soit 53,1 % des investissements totaux de la même période, ce qui a permis de construire plus de 90 000 projets dont 178 d'une grande et moyenne importance et un grand nombre de projets qui exercent une influence importante sur le développement économique du Xinjiang. Cela a permis de jeter une base solide pour soutenir la croissance durable de l'économie du Xinjiang.

Accorder au Xinjiang un soutien financier énergique. Selon des statistiques, de la fondation de la Région autonome uygur du Xinjiang en 1955 à l'an 2000, le gouvernement central a accordé au Xinjiang une subvention financière de 87,741 milliards de yuans. Cette subvention s'accroît d'année en année en particulier à partir de 1996 avec l'accroissement des forces financières centrales et l'application de la stratégie de la mise en valeur de l'Ouest : elle était de 5,907 milliards de yuans en 1996, de 6,838 milliards de yuans en 1997, de 8,012 milliards de yuans en 1998, de 9,4 milliards de yuans en 1999, de 11,902 milliards de yuans en 2000 et de 18,382 milliards de yuans en 2001. Le gouvernement central a augmenté son investissement et renforcé son soutien financier en adoptant d'autres méthodes comme le paiement transféré pour les articles financiers spéciaux et le paiement transféré pour les articles financiers rentrant dans le cadre de la politique préférentielle à l'égard des ethnies minoritaires.

Soutenir le gouvernement de la Région autonome dans son utilisation des prêts venant des organisations financières internationales et du gouvernement de pays étrangers. Fin 2001, grâce au soutien et à la disposition du gouvernement central, la Région autonome a exécuté et mis en œuvre 22 projets qui ont fait l'objet d'un prêt de la Banque mondiale d'un montant de 1 milliard 798 millions 950 000 dollars, soit 14 milliards 931 millions 280 000 yuans selon l'actuel cours de change ; trois entreprises à capitaux mixtes chinois et étrangers ont reçu un prêt de 5,524 millions de dollars accordé par la Banque asiatique pour le développement ; un prêt de 410,67 millions de dollars accordé par les organisations financières du Canada et d'autres pays étrangers a été utilisé pour exécuter et réaliser 68 projets. L'utilisation des prêts des organisations financières internationales et du gouvernement de pays étrangers joue un rôle actif et important pour promouvoir le développement économique du Xinjiang.

Exploiter le pétrole et le gaz naturel pour le bonheur du Xinjiang. Le Xinjiang possède d'abondantes ressources de pétrole et de gaz naturel. Depuis l'avènement de la Chine nouvelle, pour promouvoir le développement économique du Xinjiang, le gouvernement central, qui persiste dans la politique consistant à explorer et exploiter en grand le pétrole et le gaz naturel et à y engager d'importantes forces humaines et financières, a œuvré pour le bonheur de toutes les communautés ethniques du Xinjiang. Pour réaliser la stratégie de faire du Xinjiang le plus grand centre de l'industrie pétrochimique de Chine, le gouvernement central ne cesse d'augmenter les investissements dans l'exploration et l'exploitation du pétrole et du gaz naturel au Xinjiang malgré la baisse des prix du pétrole et du gaz naturel en Chine et à l'étranger et un coût d'exploration et d'exploitation relativement élevé au Xinjiang. Son investissement est passé de 18,196 milliards de yuans en 1995 à 29,223 milliards de yuans en 2000. Le projet dit « transférer le gaz de l'ouest vers l'est », en cours de construction, mettant l'accent sur les sources du gaz du Xinjiang, demandera, selon le plan, un investissement de plus de 120 milliards de yuans.

Le développement rapide des industries pétrolière, du gaz naturel et pétrochimique a non seulement satisfait les besoins du développement économique du Xinjiang en produits énergétiques et pétrochimiques mais aussi stimulé le développement des secteurs tels que la mécanique, les transports et communications, les télécommunications, le bâtiment, l'électricité, les travaux hydrauliques, l'agriculture, l'industrie alimentaire, le textile, l'industrie chimique, le plastique, le caoutchouc, l'industrie pharmaceutique et les services, ce qui a entraîné des répercussions importantes sur la formation et l'amélioration de la structure économique du Xinjiang et a permis d'accroître l'emploi. Depuis 1994, dans le seul département autonome mongol de Bayingolin, le nombre de travailleurs supplémentaires a augmenté annuellement de plus de 18 % avec l'exploitation du champ pétrolifère du Tarim. L'exploitation du pétrole et du gaz naturel a accéléré l'urbanisation : sont surgies sur le désert de Gobi un certain nombre de nouvelles villes telles que Karamay, Dushanzi, Fudong et Zepu (Poskam). La modernisation des villes d'Urumqi, Korla, Fukang et Luntai a pris son essor. Tout cela a apporté aussi un soutien efficace au développement économique local : les grands champs pétrolifères de Karamay, Tuha et Tarim et les grandes entreprises pétrochimiques de Zepu, Dushanzi, Urumqi et Karamay, en mettant en valeur leurs atouts humain, financier et technique, ont soutenu les entreprises locales et investi dans la construction des travaux ; la route qui traverse du nord au sud le désert de Taklimakan a été construite avec un investissement de 785 millions de yuans accordé par le champ pétrolifère du Tarim. Le développement des industries pétrolière, pétrochimique et du gaz naturel du Xinjiang a permis d'augmenter les recettes fiscales de la Région autonome. Le projet dit « transférer le gaz de l'ouest vers l'est » pourra rapporter annuellement au Xinjiang plus de 1 milliard de yuans de recettes fiscales, pouvant contribuer au développement des diverses activités du Xinjiang.

Elaborer des mesures politiques préférentielles pour promouvoir le développement du Xinjiang. Depuis la fondation de la Chine nouvelle, en particulier depuis l'application de la politique de réforme et d'ouverture, le gouvernement central a privilégié le Xinjiang en matière de développement économique et de diverses mesures. Il a promulgué et appliqué les règlements sur la stratégie d'ouverture des régions frontalières, adopté huit mesures préférentielles sur l'élargissement de l'ouverture des régions de l'Ouest dont le Xinjiang, proposé de mener à bien la construction de la base productrice de céréales et de coton au Xinjiang, élevé les rideaux d'arbres dans les régions de la Chine du Nord-Est, du Nord et du Nord-Ouest et construit les ouvrages contre la désertification et destinés à aménager le désert. Il a appliqué les diverses mesures préférentielles destinées à soutenir les régions déshéritées dans leur développement économique, construit des routes sur les frontières et perfectionné les installations routières aux postes frontaliers. Il continue à accélérer l'aménagement général de l'écosystème et de l'eau du Tarim, à mettre l'accent sur l'exploitation des ressources du Xinjiang et la construction de ses infrastructures, à appliquer le système normalisé de paiement transféré des finances centrales, à renforcer progressivement le soutien financier et à augmenter la proportion des crédits de l'Etat relatifs à la politique, celle des prêts des organisations financières internationales et celle des crédits du gouvernement de pays étrangers. Dans l'Avis sur l'application de quelques mesures politiques concernant la mise en valeur de l'Ouest promulgué en 2001, le gouvernement central a défini une politique préférentielle comportant 68 articles dans 18 domaines ; conformément à celle-ci le gouvernement de la Région autonome a publié l'Avis de la Région autonome uygur du Xinjiang sur les problèmes concernant l'application de la politique fiscale pour la mise en valeur de l'Ouest ; il a adopté une politique fiscale préférentielle comportant dix articles visant à inciter les entreprises nationales et internationales ainsi que les paysans et pasteurs à investir et participer à la gestion dans les secteurs suivants : les infrastructures, les projets de protection de l'environnement, les secteurs dotés d'atouts et de caractères, les secteurs des sciences et technologies de pointe, etc.

Envoyer et former des techniciens spécialisés au Xinjiang. Après l'avènement de la Chine nouvelle, étant donné que le Xinjiang, sous-développé et éloigné, était à court de personnel de haute qualification, l'Etat a envoyé au Xinjiang, par désignation, mutation et encouragement, plus de 800 000 intellectuels et techniciens spécialisés. Un grand nombre d'étudiants diplômés, de techniciens et de détenteurs de diplôme universitaire de haute qualification ont été envoyés dans les secteurs de l'industrie, de l'agriculture, de l'éducation, de la culture, de la recherche scientifique et technique, de la médecine et de la santé. Ils ont contribué à la modernisation du Xinjiang.

Depuis 1989, le gouvernement central a mobilisé plus de 80 établissements d'enseignement supérieur du reste du pays pour soutenir le Xinjiang, recrutant plus de 10 000 étudiants (cycle de 2 à 5 ans) des ethnies minoritaires du Xinjiang, formant 640 étudiants chercheurs sur des objectifs précis, 860 enseignants et gestionnaires éducatifs des ethnies minoritaires et 1 400 cadres des ethnies minoritaires spécialisés dans l'économie et la gestion des entreprises et envoyant à l'étranger un certain nombre de spécialistes des ethnies minoritaires suivre des cours de perfectionnement. A partir de l'an 2000, 12 villes économiquement développées comme Beijing, Shanghai, Tianjin, Nanjing, Hangzhou, Guangzhou, Shenzhen, Dalian, Qingdao, Ningbo, Suzhou et Wuxi ont organisé des classes secondaires de second cycle dans les écoles secondaires pilotes de leurs régions destinées aux élèves du Xinjiang ; celles-ci recrutent chaque année 1 540 élèves des ethnies minoritaires du Xinjiang auxquels le gouvernement accorde une subvention financière.

Le soutien généreux des autres provinces, régions autonomes et municipalités au Xinjiang. Depuis des dizaines d'années, les autres provinces, régions autonomes et municipalités ont apporté une grande aide au Xinjiang sur le plan humain et technique. En raison du retard du développement des entreprises industrielles du Xinjiang, le gouvernement central a transféré au Xinjiang des entreprises et usines implantées dans les régions côtières économiquement développées de la Chine du Sud-Est, complété par des techniciens de ces régions le personnel des entreprises pilotes nouvellement construites au Xinjiang et envoyé un bon nombre d'ouvriers des ethnies minoritaires étudier dans les entreprises avancées du reste du pays, formant ainsi, en un délai relativement court, un contingent de techniciens pour le Xinjiang. Depuis la réforme et l'ouverture, avec l'établissement du système socialiste de l'économie de marché, le Xinjiang a intensifié les échanges et la coopération dans les domaines économique et technique, et le déplacement mutuel du personnel avec le reste du pays. Une nouvelle forme d'aide ayant le marché comme orientation, le capital comme soutien, caractérisée par les « déplacements matériel et humain » et suivant le principe d'avantages mutuels en vue de soutenir le développement économique et social du Xinjiang s'est développée rapidement. Ces dernières années, le soutien aux préfectures, départements et municipalités du Xinjiang par une vingtaine de provinces et municipalités relativement développées telles que Beijing, Shanghai, le Guangdong, le Shandong et le Zhejiang a obtenu des succès visibles.



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