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Zoom sur le Xinjiang>>> L'histoire et le développement du Xinjiang Livre blanc, 2003
Publié le 08/07/2009
VIII. S'en tenir au principe de l'égalité, de la solidarité ethnique et de la liberté de croyance religieuse

Depuis la fondation de la République populaire de Chine, pour réaliser l'égalité, la solidarité et le développement commun des diverses communautés ethniques, le gouvernement chinois, en tenant compte des conditions réelles des diverses ethnies et religions de la Chine, a pris une série de mesures ethniques et religieuses et n'a cessé de les enrichir et perfectionner au cours de la mise en application. Le Xinjiang, une des régions de la Chine où est mise en vigueur l'autonomie régionale des ethnies, applique fidèlement les mesures politiques ethniques et religieuses prises par le gouvernement central et maintient les intérêts fondamentaux des diverses ethnies, formant, développant et consolidant ainsi les rapports de type nouveau caractérisés par l'égalité, la solidarité et l'entraide ethniques.

Garantir l'égalité ethnique et promouvoir l'unité des ethnies. Selon la Constitution de la République populaire de Chine, « toutes les ethnies sont égales en droits en République populaire de Chine. L'Etat garantit les droits et intérêts légitimes des ethnies minoritaires, maintient et développe les rapports d'égalité, de solidarité et d'entraide entre les ethnies. Toute discrimination et oppression à l'égard d'une ethnie, tout acte visant à saper l'unité des ethnies et toute activité séparatiste sont à proscrire. »

La Constitution garantit que les citoyens de toutes les ethnies jouissent entièrement des droits de l'égalité accordés par la Constitution et les lois. Tous les citoyens ayant 18 ans révolus ont le droit d'élire et d'être élus, sans distinction d'ethnie, de race, de sexe et de croyance religieuse ; la liberté individuelle et la dignité personnelle des citoyens de toutes les ethnies sont inviolables ; toutes les ethnies ont la liberté de croyance religieuse ; les citoyens de toutes les ethnies ont le droit de recevoir l'enseignement ; toutes les ethnies ont la liberté d'employer et de développer leurs propres langue et écriture. Le gouvernement adopte diverses mesures spéciales, de manière à matérialiser et garantir de façon efficace le droit à l'égalité de toutes les ethnies dans la vie sociale et les actes gouvernementaux.

Après l'avènement de la République populaire de Chine, le gouvernement local du Xinjiang a publié un décret abrogeant toutes les appellations et tous les noms de lieu insultants, par exemple « Dihua » a été rebaptisé « Urumqi » et « Zhenxi » a pris le nouveau nom de « Barkol ». Certaines appellations des ethnies minoritaires ont été modifiées non parce qu'elles avaient un sens insultant, mais suivant le désir de celles-ci. Par exemple, en 1958, « Dahu'er » a été changé en « Daur » selon le désir de cette ethnie.

Pour consolider et développer davantage l'unité de toutes les ethnies, depuis 1983, le gouvernement de la Région autonome uygur du Xinjiang a organisé annuellement l'éducation concernant l'unité ethnique à l'échelle de toute la Région autonome, sensibilisant, sous forme vivante, de façon concentrée et approfondie et sur une grande échelle, pour toutes les ethnies, le contenu propre à l'époque, de telle sorte que l'égalité, l'unité et le progrès deviennent les idées directrices régissant les rapports entre toutes les ethnies et que la confiance, le respect, l'étude, le soutien et l'entente mutuels deviennent une ligne de conduite que suivent toutes les ethnies.

Le droit d'autonomie accordé aux ethnies minoritaires a été garanti par la loi et le système. Conformément à la Constitution chinoise, l'autonomie régionale est exercée dans les régions où se regroupent les ethnies minoritaires. Il s'agit d'un système politique fondamental de la Chine. La Région autonome uygur du Xinjiang dont les Uygur représentent la majorité est une région où est pratiquée l'autonomie ethnique. Les autres ethnies vivant sur le territoire de la Région autonome exercent leur autonomie ethnique dans les endroits où ils habitent. Actuellement, on compte dans toute la Région autonome cinq départements autonomes fondés par les Kazak, les Hui, les Kirgiz et les Mongols, six districts autonomes fondés par les Kazak, les Hui, les Mongols, les Tajik et les Xibe et 43 cantons des ethnies minoritaires.

En vertu de la Constitution chinoise et de la loi sur l'autonomie régionale ethnique, la région où est exercée l'autonomie régionale ethnique jouit d'un droit complet d'autonomie. Parallèlement à l'exercice du pouvoir du gouvernement local, elle exerce aussi le pouvoir législatif et a le droit de procéder à l'exécution selon ses propres circonstances ou suspendre l'exécution des règlements élaborés par les organismes de l'échelon supérieur qui ne s'adaptent pas à ses conditions réelles, le droit au développement économique, le droit d'établir un budget, le droit à la formation et à l'emploi des cadres des ethnies minoritaires, le droit au développement éducatif et culturel ethnique. L'assemblée populaire de la Région autonome uygur du Xinjiang et son comité permanent ont défini, selon le droit qui leur est accordé par la loi sur l'autonomie régionale ethnique et en tenant compte de la situation réelle du Xinjiang, des règlements et des résolutions correspondant aux circonstances et aux besoins du Xinjiang, garantissant ainsi, en vertu de la loi, le droit d'autonomie régionale ethnique. Fin 2000, l'assemblée populaire de la Région autonome et son comité permanent ont élaboré 119 règlements locaux et 71 résolutions à caractère réglementaire et approuvé 31 règlements locaux et 3 règles publiées à part, alors que le gouvernement de la Région autonome a élaboré 173 règlements administratifs.

Les principales fonctions dirigeantes des régions où est exercée l'autonomie ethnique sont assumées par les citoyens des ethnies qui exercent l'autonomie ethnique. Les postes de président du gouvernement aux divers échelons et de chef du département et du district des régions où est exercée l'autonomie ethnique sont occupés par les citoyens des ethnies qui exercent l'autonomie régionale ethnique ; les autres responsables du gouvernement populaire de la région sont composés des membres des ethnies qui exercent l'autonomie régionale ethnique ainsi que de ceux des autres ethnies minoritaires. Pour garantir entièrement l'autonomie régionale ethnique et les divers droits des ethnies minoritaires, le Xinjiang accorde une importance particulière à l'instruction et à la formation des cadres des ethnies minoritaires : il a envoyé un grand nombre de cadres étudier dans les écoles supérieures à l'intérieur du pays, créé au Xinjiang des écoles et organisé des cours de formation destinés aux cadres des ethnies minoritaires, formant ainsi un grand nombre de cadres administratifs et de techniciens des ethnies minoritaires spécialisés dans les domaines politique, économique et culturel. Le nombre de cadres des ethnies minoritaires qui était de 3 000 personnes en 1950 et de 46 000 personnes en 1955, année de la fondation de la Région autonome uygur du Xinjiang, est passé à 348 000 personnes aujourd'hui, soit 51,8 % des cadres de la Région autonome. Les femmes cadres des ethnies minoritaires représentent plus de 46 % des femmes cadres de la Région autonome.

Les ethnies minoritaires ont une large représentativité dans les assemblées populaires aux divers échelons. Pour garantir complètement les droits des ethnies minoritaires, au sein des assemblées populaires aux divers échelons de la Région autonome, le pourcentage des représentants des ethnies minoritaires est de 4 points plus élevé que celui de la population de ces ethnies minoritaires dans la population totale du Xinjiang. Parmi les représentants du Xinjiang dans toutes les Assemblées populaires nationales, le taux de représentants des ethnies minoritaires est toujours de plus de 63 %, taux supérieur à celui des ethnies minoritaires dans la population totale du Xinjiang.

La liberté et le droit des ethnies minoritaires pour employer et développer la langue et l'écriture de leur propre ethnie ont été respectés et garantis. Le gouvernement de la Région autonome a promulgué, en 1988 et en 1993, les Règlements provisoires de la Région autonome uygur du Xinjiang sur la gestion de l'emploi des langues ethniques et les Règles de travail de la Région autonome uygur du Xinjiang sur la langue et l'écriture. Ces règlements et règles ont permis de garantir sur le plan juridique la liberté et le droit des ethnies minoritaires d'employer leurs propres langue et écriture. La langue et l'écriture des ethnies minoritaires ont été largement utilisées tant dans les domaines judiciaire, administratif et éducatif que dans la vie politique et sociale. Pour traiter des affaires publiques, les organismes de la Région autonome doivent employer en même temps deux langues et écritures ou plus tandis que ceux du département autonome et du district autonome doivent employer en même temps la langue et l'écriture de l'ethnie exerçant l'autonomie régionale. Les ethnies minoritaires ont le droit d'employer leurs propres langue et écriture pour procéder à une élection ou intenter un procès. Les langues et écritures ethniques sont aussi largement utilisées par la presse, l'édition, la radio, le film et la télévision. La Radio du peuple du Xinjiang fait des émissions en cinq langues : uygur, chinoise, kazak, mongole et kirgiz, tandis que la Télévision du Xinjiang possède des chaînes en trois langues : uygur, chinoise et kazak. Les ethnies uygur, han, kazak, kirgiz, mongole et xibe publient des journaux, des périodiques et des livres en leur propre langue.

Les us et coutumes des ethnies minoritaires sont respectés. Les us et coutumes des ethnies minoritaires sont étroitement liés à leur production, à leur mode de vie et à leur croyance religieuse. Pour respecter ces us et coutumes, le gouvernement central et le gouvernement local de la Région autonome ont promulgué une série de règlements. Pour assurer l'approvisionnement alimentaire nécessaire aux ethnies minoritaires, en particulier aux musulmans, le gouvernement populaire a publié des règlements et pris une série de mesures concrètes, exigeant de maintenir un certain nombre de restaurants musulmans dans les villes de grande et moyenne importance et dans les petites villes et les bourgs où habitent des musulmans. Les restaurants musulmans et les cantines musulmanes doivent être aussi installés dans les grandes artères et dans les unités où il y a des travailleurs musulmans. Les bœufs et les moutons fournis aux musulmans doivent être abattus et traités selon leur habitude, et ils sont conservés, transportés et vendus à part. Les ethnies minoritaires peuvent, pendant leurs fêtes traditionnelles telles que la fête al-qurban et le Baïram, bénéficier des jours fériés légaux et de l'approvisionnement des aliments spéciaux. Au lieu de préconiser l'incinération aux ethnies minoritaires qui ont l'habitude de pratiquer l'enterrement, le gouvernement a pris des mesures concrètes, en accordant des lopins de terre réservés à l'enterrement et en créant des cimetières. Les coutumes à caractère religieux comme le mariage, les funérailles, la circoncision et l'attribution des noms coraniques ne sont pas limitées.

Le niveau d'instruction des ethnies minoritaires ne cesse de s'élever. Après l'avènement de la Chine nouvelle, une série de mesures ont été adoptées en vue de transformer l'état arriéré de l'éducation chez les ethnies minoritaires. L'éducation des ethnies minoritaires a été considérée comme un point important de l'éducation nationale. Elle a été privilégiée et soutenue dans les domaines de la planification de développement, des investissements et de la formation des enseignants. Pour améliorer les conditions de la scolarisation dans les régions d'élevage, une grosse somme d'argent a été investie pour la création d'écoles avec le régime de l'internat et des bourses destinées aux élèves et étudiants des ethnies minoritaires ayant des difficultés financières. En 2002, les manuels d'une valeur de 12 millions de yuans ont été distribués à titre gratuit aux écoles avec le régime de l'internat et une bourse de 30 millions de yuans a été accordée. L'enseignement gratuit pour les élèves primaires et secondaires qui reçoivent l'enseignement obligatoire a été pratiqué dans les préfectures de Hotan, Kashi et Aksu et le département autonome kirgiz de Kizilsu situés dans le Xinjiang du Sud où se regroupent les ethnies minoritaires. La durée de l'enseignement obligatoire y est prolongée, ce qui a permis aux élèves des ethnies minoritaires de bénéficier d'un enseignement obligatoire de 9 à 12 années. Les frais d'études et de manuels ont été aussi supprimés pour les élèves qui font des études dans les écoles primaires et secondaires des ethnies minoritaires situées dans les districts frontaliers et déshérités. Le Xinjiang compte 5 882 écoles primaires et secondaires réservées aux ethnies minoritaires, soit 69 % des écoles de la Région autonome. Il existe aussi de nombreuses écoles mixtes accueillant à la fois les élèves han et ceux des ethnies minoritaires. Actuellement, dans la Région autonome, a été mis en place un système éducatif des ethnies minoritaires caractérisé par une structure rationnelle, le recours à diverses méthodes pour diriger les écoles et un développement coordonné. En 2001, le taux de scolarisation des enfants en âge scolaire était de 97,41 %, et celui des élèves du secondaire, de 82,02 %. En outre, on a aussi adopté une politique préférentielle en baissant les points d'admission à l'université pour les élèves des ethnies minoritaires sortis des écoles secondaires du deuxième cycle, en tenant compte de leurs conditions effectives.

La culture traditionnelle des ethnies minoritaires a été protégée et mise en valeur. Les diverses communautés ethniques du Xinjiang ont créé une culture historique traditionnelle ayant un contenu riche et varié et apporté une contribution particulière au développement culturel de la nation chinoise. Pour mettre en valeur le patrimoine culturel des ethnies minoritaires, le gouvernement de la Région autonome a fait de façon planifiée un travail englobant la collecte, la mise en ordre, la traduction et la publication, en protégeant les sites pittoresques, les reliques précieuses et les autres objets historiques et culturels importants. Depuis 1984, le bureau des archives de la Région autonome a recueilli 5 000 volumes d'ouvrages anciens des ethnies minoritaires, répertorié et publié plus de 100 livres. Kutadgu Bilig (Bonheur, joie et sagesse) et Grand dictionnaire de langue tujue, deux grands ouvrages de la dynastie des Karakhanides au XIe siècle, qui avaient été menacés de disparition, ont été traduits en uygur puis en chinois et publiés dans les années 1980, grâce au soutien du gouvernement et aux efforts conjugués des spécialistes des diverses ethnies. Janger des Mongols et Manas des Kirgiz, deux épopées créées au Xinjiang, ont été rassemblées, répertoriées, traduites et étudiées, et ce travail a été couronné de succès. La musique classique en plusieurs chapitres des Uygur intitulée Douze Muqam qui est considérée par eux comme « la mer de musique » et qui avait été menacée de disparition avant l'avènement de la Chine nouvelle, a été classée par le gouvernement local du Xinjiang parmi les importantes œuvres artistiques à sauver ; maintenant elle a été recueillie et répertoriée. Il y a un demi-siècle, seulement deux ou trois artistes savaient chanter intégralement Douze Muqam ; maintenant cette musique est largement chantée grâce à la création des troupes artistiques et des instituts de recherche de Muqam. Les sports traditionnels des diverses ethnies ont été développés ; par exemple, la prise du bouc (bouzkachi), la course de chevaux, la lutte et le tir à l'arc sont très populaires et bien accueillis par les masses populaires ; Darwaz (danse sur la corde raide aérienne), sport traditionnel des Uygur, a acquis récemment une réputation nationale et mondiale.

La politique des naissances à l'égard des ethnies minoritaires est plus souple que pour les Han. Conformément à la politique de planning familial de l'Etat, l'assemblée populaire de la Région autonome uygur du Xinjiang, en tenant compte de la situation réelle du Xinjiang, a élaboré les Règlements provisoires de la Région autonome uygur du Xinjiang sur le planning familial des ethnies minoritaires, appliquant une politique des naissances plus souple à l'égard des ethnies minoritaires que pour les Han, ce qui a assuré l'accroissement démographique des ethnies minoritaires : le taux d'accroissement naturel des ethnies minoritaires est supérieur à celui des Han du Xinjiang. En 2001, le taux d'accroissement naturel des ethnies minoritaires était de 13,04 ‰, et celui des Han, de 8,25 ‰. La population des ethnies minoritaires au Xinjiang est passée de 4,54 millions de personnes en 1953 lors du premier recensement national à 10 969 600 personnes en 2000 lors du 5e recensement national.

La liberté de croyance religieuse a été respectée et garantie. Au Xinjiang, la plupart des membres des ethnies minoritaires sont croyants : les Uygur, les Kazak et les Hui pratiquent l'islam, tandis que les Mongols, les Xibe et les Daur sont des fidèles du bouddhisme. Le droit de liberté de croyance religieuse de toutes les ethnies est entièrement respecté, et les activités religieuses normales sont protégées par la loi. A l'heure actuelle, le Xinjiang compte 24 000 lieux de culte (dont 23 753 mosquées), avec 26 800 clercs (parmi eux 26 500 sont des religieux musulmans). Chaque année, le gouvernement affecte une somme spéciale à l'entretien des importants monastères, mosquées et églises. Pour la seule année 1999, le gouvernement central a accordé 7,6 millions de yuans pour restaurer la mosquée Yanghang à Urumqi, la mosquée Baytulla à Yining et la mosquée Jamae à Hotan.

Les religieux ont entièrement le droit de participer et délibérer dans les affaires d'Etat. Actuellement, plus de 1 800 religieux originaires du Xinjiang assument des fonctions dans les assemblées populaires et les comités de la Conférence consultative politique du Peuple chinois aux divers échelons. Parmi eux, l'un siège à l'Assemblée populaire nationale, 4 au Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois, 21 à l'assemblée populaire de la Région autonome et 27 au comité de la Région autonome de la Conférence consultative politique du Peuple chinois. Au nom de leurs fidèles, ils participent activement aux affaires d'Etat en engageant des discussions et contrôlent le gouvernement dans son application de la politique sur la liberté de croyance religieuse. Le gouvernement accorde des subventions aux religieux ayant des difficultés financières afin qu'ils puissent mener normalement des activités religieuses.

Garantir en vertu de la loi les droits et intérêts légitimes des organisations religieuses. Depuis 1982, la Région autonome a rétabli et fondé 88 organisations religieuses dont une association de musulmans et une association bouddhique au niveau de la Région autonome ; 13 associations de musulmans, 3 associations bouddhiques et un « comité du mouvement patriotique de triple autonomie » du protestantisme au niveau préfectoral, départemental et municipal et 65 associations de musulmans, 2 associations bouddhiques et 2 « comités du mouvement patriotique de triple autonomie » du protestantisme au niveau du district et de la municipalité. Les organisations religieuses mènent de façon autonome des activités religieuses dans les limites autorisées par la loi. Elles jouent un rôle important dans les domaines de la formation, de l'instruction et de la gestion des clercs, des installations pour les écoles théologiques, ainsi que des échanges religieux internationaux.

Pour assurer le déroulement régulier des activités religieuses, le Xinjiang a créé un Institut coranique de l'islam destiné à former le clergé supérieur de cette religion. Les organisations religieuses des préfectures, départements et municipalités ont ouvert, selon les besoins réels, des cours coraniques afin de former le clergé. Pour élever le niveau d'instruction des religieux et former un contingent de religieux de haute qualification, le gouvernement a accordé une somme d'argent pour établir un système de formation au triple niveau de la Région autonome, de la préfecture et du district. Il organise les religieux pour participer à tour de rôle au stage et effectuer des visites et des voyages d'étude afin d'élargir leur horizon et d'enrichir leurs connaissances.

Les lectures religieuses telles que les canons sont à la disposition des religieux. Au Xinjiang, ont été traduits, édités et publiés un grand nombre de classiques islamiques et de livres religieux, ainsi que des livres bouddhiques, chrétiens et d'autres religions tels que le Coran, le Recueil de Waez et le Nouveau recueil des discours de Waez. La revue Les musulmans de Chine en uygur et chinois a été publiée. Des points de vente des livres et périodiques religieux ont été installés dans divers endroits afin de rendre service aux croyants.

Les activités religieuses normales sont protégées par la loi. En vertu de la Constitution et de la loi, le gouvernement de la Région autonome a promulgué des règlements tels que les Règlements provisoires de la Région autonome uygur du Xinjiang sur la gestion des lieux de culte. Les fidèles mènent, selon leurs commandements et rites religieux, des activités religieuses normales, qui sont protégées par la loi. Ces dernières années, la réincarnation des nouveaux bouddhas vivants a été réalisée avec succès. Avec l'élévation du niveau de vie de la population, quelques dizaines de milliers de musulmans sont allés en pèlerinage à La Mecque. Lors des concours nationaux et internationaux de la récitation du Coran, des étudiants de l'Institut coranique ont obtenu de bons succès.



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