Les villas détrônées par les cours carrées dans le cœur des étrangers et des Pékinois |
Outre pour le logement, certains achètent un siheyuan afin d'en faire leur cabinet de travail. M.Yan qui fait du commerce extérieur a fixé son lieu de travail dans un siheyuan occupant une superficie de 1 000m² à côté de la porte de l'est de la Cité interdite. D'après lui, par rapport aux autres bâtiments, le siheyuan est plus solennel et plus typique. Ce choix est le plus judicieux, surtout lorsque l'on reçoit des clients étrangers. L'avocat américain Laurence Brahm, qui habite en Chine depuis les années quatre-vingt, possède trois siheyuans à Beijing. Il a transformé l'un de ceux ci en un hôtel typique nommé « Red Capital Hotel ». Maintenant à Beijing, ces hôtels à cour carrée gagnent chaque jour une plus grande popularité et sont surtout prisés par les touristes étrangers. Par exemple, l'hôtel Lusongyuan qui se situe dans le hutong de Banchang, dont le directeur marketing Zhang Yan a exprimé que le taux de remplissage était de 100 %. En 2004,le Bureau du Territoire et des Ressources de Beijing et le Bureau des affaires fiscales de Beijing ont élaboré « L'annonce de l'encouragement les entreprises et individus à acheter des siheyuans dans la zone de la protection culturelle ». Cette mesure vise à encourager tous les acteurs de la société à participer à la protection et à la restauration des anciennes cours carrées. |