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Publié le 08/07/2009
Les Ouïgours, Xinjiang

Dans cet épisode, nous irons à la découverte des plus vieilles grottes de Chine, nous ferons nos achats en compagnie de nos amis Ouïgours dans Kashgar et nous écouterons une variété de formes musicales.

Une diversité de paysages pour une variété de peuples. Bienvenue sur Carnet de route spéciale minorités, je vous invite à faire la route avec moi de Kuqa à Kashgar. Peut-être connaissez-vous les coutumes des Ouïgours dans le Xinjiang, mais quelles sont leurs origines ?Qu’est-ce qui les a influencés ?Allons voir ça !

Le Xinjiang est la province la plus étendue de Chine, avec des conditions géographiques uniques et un grand héritage culturel. Au Sud de la montagne Tianshan du Xinjiang se trouvent un grand nombre de villes habitées par des Ouïgours.

Dans le passé, ces villes se situaient sur le passage de la route de la Soie. A l’époque, la route de la soie se divisait en trois à partir de l’extrême ouest du couloir de Hexi. Dans cette zone, de nombreux royaumes ont prospéré. L’un d’eux était le royaume de Qiuci, connu aujourd’hui sous le nom de Kuqa.

Kuqa se situe au sud du Xinjiang, aux pieds de la montagne Tianshan, dans le sud. Kuqa est un mot Ouïgour qui signifie « centre de communication ».

Dans Kuqa se trouve un ensemble de grottes, ce sont les plus anciennes, les plus vastes et les plus à l’ouest des grottes de Chine : Ce sont les grottes Kizil des Mille Bouddhas.

Les peintures murales qui couvrent les parois des grottes sont d’influence clairement indienne, on peut le noter dans les détails des vêtements et dans les poses particulières des personnages. Une grande partie de ces peintures sont plus précisément de style Gandhara, qui est un mélange entre l’esprit bouddhiste indien et l’art Grec.

Le débat est toujours ouvert pour savoir quand exactement le bouddhisme a été introduit en Chine. Mais la majorité des chercheurs s’accordent à dire que c’est au 1er siècle que le bouddhisme est entré dans le Xinjiang, et qu’à partir de là il s’est répandu dans toute la Chine.

Il y a quelque chose de typiquement Grec dans ces longs visages, ces nez fins, les barbes et les robes peintes sur ces parois. Dans sa représentation de la légende bouddhiste, l’art du Gandhara utilise un grand nombre de motifs et de techniques issues de l’art classique romain, en particulier les volutes des vignes, des chérubins tenant des guirlandes, des tritons et des centaures. La symbolique quant à elle reste résolument Indienne.

Ces fresques sont d’une beauté….Et c’est incroyable de se dire qu’elles ont 2000ans. De ce côté, 22des voleurs sont malheureusement passés par là. Pourquoi les gens font ça ? L’art est fait pour être partagé, non ?Et on m’a dit que ces cavités ici permettaient de tenir les statues à leur place, et en cas de catastrophe naturelle elles ne bougeaient pas. C’est vraiment dommage qu’on ne puisse pas les voir..

Mais ces fresques n’évoquent pas seulement des thèmes et des légendes bouddhistes, on peut y voir des scènes de la vie quotidienne, des montagnes et des rivières des régions occidentales, des animaux, des oiseaux et d’anciennes architectures. Il est aisé de s’imaginer quelle était la vie ici dans le passé, juste en observant ces fresques.

Si on se fie à ces bas-reliefs, la danse et le chant avaient une place très importante dans la vie des habitants de Qiuci. Le célèbre moine Xuan Zhang de la dynastie Tang aurait même dit : « de tous les pays que j’ai visité, aucun n’égale pour sa musique celui de Qiuci ». On raconte aussi que l’empereur Tang a passé 5 jours et 5 nuits à écouter de la musique de Qiuci. Cette musique a connu en effet un énorme succès pendant la dynastie Tang. Ces peintures sont autant de témoignages inestimables des chants et des danses ancestrales. Et bien au-delà, elles servent de référence pour ceux et celles qui cherchent à faire revivre ces arts disparus.

J’ai fait la rencontre de deux danseuses qui m’ont révélé que ces danses traditionnelles avaient été recrées à partir des fresques. Elles m’ont même montré quelques mouvements.

Cette danse évoque l’histoire des divinités féminines, les apsaras, qui flottaient dans les airs, comme elles sont dépeintes sur les parois. Les mouvements sont gracieux et fluides. Mais ce qui m’a touché le plus, ce sont bien les efforts et le temps qu’il a fallu pour pouvoir recréer ces danses ancestrales.

L’ancienne demeure du dernier roi de Kuqa est plus que spectaculaire! Ce titre de Roi fut donné à ses ancêtres comme signe de gratitude pour leurs bons et loyaux services envers l’empereur de la dynastie Qing. Et même si le roi Uho n’est plus vraiment un roi, on l’appelle souvent « Lao wang ye » ou « vieux roi ». Allons voir si je peux le rencontrer.

Il y a quelqu’un?

Bonjour !

Je suis très heureux de vous rencontrer, bienvenue !

Quel âge avez-vous ?

81 ans

que faites-vous tous les jours ?

Je vais faire une promenade tous les matins…c’est la première fois que vous venez à Kuqa?

oui

Vous êtes la bienvenue ! Restez ici quelques temps pour visiter.

Merci !

Kuche est une ville dotée d’une riche et longue histoire culturelle. Et même si les Ouïgours de nos jours habitent une ville moderne, ils ont su préserver une certaine forme de mode de vie traditionnelle. Par exemple, le port du voile pour les femmes et de la dopa pour les hommes. Un autre bon exemple, c’est l’utilisation de l’âne. C’est troublant de se retrouver bloquer dans ce que je pourrais appeler des embouteillages d’ânes.

L’utilisation de l’âne comme moyen de transport est si répandue dans Kuqa qu’on la surnomme la ville à dos d’âne. Il y a plus de 40 000 ânes ici, pour une population de 400 000 habitants !Cela représente 1% !! Pas étonnant que l’on plaisante souvent en disant qu’il y a assez d’ânes à Kuqa pour transporter tout le monde dans la région. Mais cela ne veut pas dire non plus qu’il n’y a pas de voitures. Mais enfin, quel intérêt d’utiliser cette machine polluante quand il y a la très économique et écologique race asine ? Les habitants de Kuqa savent très bien vivre au ralenti, et profiter de la vie comme elle vient.

En dehors de l’usage de ce transport traditionnel, vous constaterez aussi que les Ouïgours écoutent encore de nos jours la musique traditionnelle, comme les 12 Muqam. Au milieu du 16ème siècle, la concubine impériale Amannisahan du royaume de Yarkant décida de compiler l’art musical Muqam en 12 parties. Ce que plus tard on a appelé les 12 Muqam . Ils peuvent être divisés en 3 grandes parties composées chacune de 25 à 30 mélodies.

Le Muqam, en tant que combinaison de danse folklorique et de chant a fait le tour de la Chine grâce au maître Muqam Turdi Ahun et du musicien Wan Tongshu. De nos jours, on peut trouver des exemplaires des Muqam en Ouïgour, Chinois, Arabe et même en anglais.

Voilà la cérémonie de mariage! C’est la coutume pour la mariée et son futur époux de passer au-dessus d’un feu, il représente les difficultés qu’ils devront affronter tous les deux dans leur vie de couple.

Nous avons déjà visité pas mal de familles ouïgours, mais là nous avons la chance de voir un mariage. Je vais aller féliciter la mariée.

Quand le défilé de noces arrive devant la maison du marié, toutes les portes sont fermées. Selon la coutume, on doit demander l’autorisation à la famille de l’époux d’ouvrir les portes pour la mariée. Ils le font de bon cœur bien sûr, après l’avoir prévenue qu’une fois à l’intérieur de la maison, elle devra respecter ses aînés qui résident là.

Maintenant, l’hôtesse crie : « cette fille est comme de l’or ». Elle veut dire par là que le couple est bien assorti, la mariée est jolie et son époux charmant. Il faut dire cela avant que les plus âgés et les amis puissent venir les féliciter pour leur nouvelle vie.

Pendant que les autres dansent et s’amusent, les femmes de la famille et les amies s’affairent. Elles doivent ranger les cadeaux reçus par les jeunes mariés. J’ai voulu me rendre utile et je les ai aidées.

Nous sommes restés assez longtemps pour assister à la danse Mashilap. D’habitude les mariages Ouïgours sont un événement de grande ampleur, ils peuvent durer près de 3 jours ! Il faut dire qu’ils méritent bien de s’amuser maintenant, après tout le travail que nécessite la préparation d’un tel mariage, depuis la mise en place des premières rencontres jusqu’à la demande en mariage officielle, en passant par les négociations sur le cadeau de fiançailles, la cérémonie de fiançailles, la cérémonie religieuse et puis enfin le mariage en lui-même.

Situé à 20 kilomètres au nord-est de Kuqa, au pied de la montagne de Tianshan, se trouvent les ruines d’un ancien temple, les ruines bouddhistes de Subash. Les niches qui abritaient les statues des bouddhas sont toujours visibles. Construit au cours des dynasties Wei et Jin, au milieu du 3ème siècle après Jésus christ, ce temple était surtout très actif pendant la dynastie Sui et Tang, quelques siècles plus tard, quand il était le lieu de rencontres des moines les plus éminents.

Il y a près de 1200 ans, 6000 moines se rassemblaient chaque semaine au pied de cette stupa pour discuter des enseignements. C’est presque surréaliste d’être ici, on ressent encore une certaine aura spirituelle.

Plusieurs témoignages révèlent l’importance que jouait ce site pour le bouddhisme. Le célèbre roman « voyage en occident » de Wu Cheng'en y fait même référence. Les archéologues ont aussi découvert des écritures dans un style unique, ainsi que des écrits dans la langue Qiuci, donnant ainsi la preuve que Qiuci fut un important centre pour le bouddhisme. Ce qui est impressionnant, c’est que l’on peut encore de nos jours voir les fondations des chambres des moines et celles du temple. Il reste une vive impression du passé glorieux de cet endroit.

Nous avons quitté Kuqa pour nous diriger vers Kashgar, en traversant les montagnes de Tianshan. Ces montagnes colorées donnaient l’impression étrange de parcourir une peinture.

Kashgar était une étape importante sur la route de la Soie, et un centre pour le commerce. En Ouïgour, Kashgar signifie « un lieu pour plusieurs résidences ». Au centre de Kashgar se trouve la mosquée Idkha, symbole de la ville, et centre de son activité.

Kashgar est l’une des villes chinoises les plus actives culturellement. Ici, les artisans sont rassemblés dans des quartiers selon leur spécialité, ainsi on trouve le quartier des chaudronniers, celui des charpentiers et celui des potiers. Partons à la visite du quartier de Koziqiyabixi.

Koziqiyabixi se trouve dans le sud est de la vieille ville de Kashgar. Ce quartier date de plus de 1000ans. Son nom signifie « la poterie au bord de la falaise ». De nos jours il reste peu de potiers. La plupart des hommes ici ont trouvé un travail qui les oblige à quitter leur maison. Mais cela reste un quartier fascinant à découvrir, avec ses 40 rues étroites qui zigzaguent, et où il est très facile de se perdre. C’est le meilleur endroit aussi pour rencontrer les femmes et les enfants. La plupart des femmes ici font un peu d’artisanat comme les doppas, les coiffes Ouïgoures.

Le quartier de Koziqiyabixi est habité par 640 familles, qui résident parfois dans les mêmes maisons depuis 500 ans et la plupart font de l’artisanat, de la poterie, et donc vous pouvez acheter là quelques souvenirs à rapporter. Je vais voir si je trouve quelque chose.

Mais avant d’entrer dans une maison, observez bien la porte. Dans le quartier de Koziqiyabixi, les portes sont en deux parties. Si les deux battants sont fermés, cela signifie qu’il n’y a pas d’hommes à la maison, ainsi les invitées femmes seulement sont autorisées à entrer. Si un seul battant est ouvert, c’est qu’il y a un homme, et tous les invités sont les bienvenus. Maintenant si les portes sont grandes ouvertes, c’est que l’on reçoit déjà un invité, mais il est permis de se joindre à eux.

Ne vous fiez pas à l’apparence très simple de l’entrée, une fois à l’intérieur, vous serez émerveillés par les fins détails des décors des maisons. Les fenêtres et les piliers sont sculptées d’éléments traditionnels musulmans. Les Ouïgours paient une grande attention à leur maison, et ils en sont fiers.

Bon je ne sais pas combien il y a d’étages exactement…mon dieu….Montons voir !

Et moi qui me disais sportive..J’ai un mal fou ..Les familles Ouïgours, au lieu de construire leur maison en largeur, parce qu’ils aiment avoir de l’espace, ils les construisent en hauteur, c’est pas mal..Et c’est comme ça que les familles….Je dois reprendre mon souffle…et c’est comme ça que toutes les familles vivent dans leur résidence, et vraiment..Qui voudrait habiter avec sa belle-famille ??pas moi en tous cas ! Prochain étage !

Vous savez, je ne pense pas être grosse, mais cette ouverture est super petite. Regardez ça ! Enfin tout le monde ne peut pas y passer ! Soit c’est eux qui sont très petits et minces, soit c’est moi qui suis trop grosse. Le troisième étage, pas mal du tout, et la vue est superbe, on voit les arbres, et quelques bâtiments, la vieille ville face à la ville moderne…..j’aime beaucoup beaucoup quand il y a ce genre de contrastes…superbe

Enfin on est en haut !

Yuminiha et sa famille nous ont accueillis chez eux et ils nous ont assuré qu’il y avait encore quelques hommes qui continuaient d’utiliser les méthodes de plus de 5 siècles pour faire leur poterie.

Comme son fils Tu ERSUN. Il est issu de la longue lignée des potiers de Koziqiyabixi. Il a appris cette technique de son père, qui l’avait apprise de son père, etc etc…jusqu’à des générations. La roue du potier est actionnée avec le pied, ainsi le potier a les mains libres pour créer les poteries Ouïgoures. Cela nécessite des années de pratique, et un talent certain, pour maîtriser cette technique. C’est comme essayer de se taper la tête en se frottant le ventre. La plupart des poteries réalisées ici sont des objets de la vie quotidienne : des pots, des bols, des assiettes et des vases.

Si vous venez chez YiMIniha, vous verrez que comme toutes les mères, elle est très fière de ce que fait son fils, ici, de la poterie.

Pour beaucoup de Ouïgours, leur artisanat est une source de revenu très utile. Dans les rues de Kashgar, ce sont quantités de petites échoppes où vous trouverez sûrement quelque chose à ramener à la maison, ou bien à donner en cadeau à votre famille ou à vos amis. Ici c’est l’endroit idéal pour trouver vos cadeaux de Noël ! Il y a bien sûr les doppas, la poterie, les ustensiles de cuisine, des petits meubles et les instruments traditionnels Ouïgours. Mais il n’est pas nécessaire d’acheter dans ces magasins pour trouver son bonheur. On peut se contenter de se poser et de regarder les artisans à l’œuvre. Une fois que vous aurez bien observé toutes les étapes et les efforts nécessaires pour réaliser un objet, votre achat aura encore plus de valeur.

Les rues résonnent des outils des artisans qui frappent les différents matériaux. Et on m’a dit que de ce côté il y a un coin réservé aux instruments ouïgours. Allons voir ça !

Ils font cet objet à partir d’un gros bloc de bois comme ça. C’est un instrument traditionnel. C’est l’arrière et l’avant et ils jouent comme ça. On m’a dit que le magasin n’est pas loin, à quelques mètres, c’est très pratique, il n’y a pas de frais de transport, c’est juste la porte à côté.

Personne ne vous interdira d’essayer ces instruments traditionnels. Mais si trouvez ça un peu trop complexe, vous pouvez gratter un peu de ces guitares miniatures. Et vous serez surpris des rencontres que vous ferez ici.dans le même magasin se trouvait un groupe de touristes espagnols, tout aussi fan que moi des instruments miniatures.

Ce mausolée est le plus grand du Xinjiang, il abrite la tombe de la concubine au corps parfumé, et celles des membres sur 5 générations de la dynastie Apakh Hoja qui dirigea le royaume Hoja à Kashgar. Il est d’une très grande valeur pour les gens d’ici.

On raconte que l’empereur Qianlong fut charmé par une descendante des Apakh Hoja, Yiparhan. On dit aussi qu’elle était la seule à pouvoir parler à l’empereur avec une prose très recherchée. Charmé donc par son esprit, et aussi sûrement par le parfum naturel de son corps, Qianlong en fit sa concubine. Des années plus tard, quand Yiparhan décéda à beijing, sa famille lui construisit une tombe dans ce mausolée, en espérant ainsi rapprocher son esprit de sa terre natale.

J’ai toujours aimé visiter les marchés, et une fois à Kashgar, la visite de son Grand Bazar international d’Asie centrale s’impose! Une amie m’a accompagnée pour me former un peu aux lois du marchandage ici.

Si vous cherchez un tissu pour votre nouvelle chemise en soie, vous êtes au bon endroit. Mais il ne s’agit pas seulement de vêtements, si vous souhaitez ajouter une note exotique chez vous, il y a des tapis du Xinjiang, de magnifiques vases, des services à thé splendides, des assiettes et des miroirs. Les Ouïgours ont vraiment le sens des affaires, c’est peut-être un reste des échanges commerciaux qui se faisaient au temps de la route de la soie.tout comme l’artisanat, ce don se transmet de génération en génération. N’hésitez pas de demander à voir ce qui vous intéresse, ils seront plus que contents de vous montrer leurs produits.

Des allées d’épices, de fruits secs, et de noix à l’infini …les marchands qui vous hèlent et vantent la saveur exceptionnelle de leurs marchandises. Et un peu plus loin encore des vêtements, comme ces fourrures….Je ne suis pas fan, mais si vous en cherchez vous saurez où aller.

Regardez….Très joli….Mais..Non..

N’oubliez pas vos amis et votre famille! Vous avez le choix, de l’artisanat en bois aux mini instruments traditionnels. Et s’il vous reste de la place dans votre sac, achetez donc ces matelas de coton utilisés par les locaux pour dormir.

Mais un conseil…quand vous entrez dans le marché, repérez bien les sorties avant de vous y perdre….

Voilà nous sommes allés de Kuqa à Kashgar en suivant la route de la soie, et après 2000 ans, il reste toujours cette énergie, cette vie dans tous les endroits où l’on fait du commerce, c’était un superbe voyage. Et je suis vraiment accroc au grand bazar international d’Asie centrale…tout ce que j’ai acheté ! Merci de nous avoir suivis sur Carnet de route, venez donc faire un tour ici ! A bientôt !Hosh ! au revoir

L’héritage culturel des Ouïgours est un melting pot de différentes cultures : perse, indienne, Chine centrale et grecque.

Les Ouïgours vivent dans des villes qui étaient d’importants centres commerciaux sur la route de la soie.

L’artisanat est réputé, et les techniques sont transmises de génération en génération.

Dans le prochain épisode de Carnet de route, nous passerons la nuit à la belle étoile dans les prairies, en compagnie des Kazakhs, et nous errerons dans une ville du nord du Xinjiang.

CCTV



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