« Qu'il s'agisse du passé où la communication de la Chine avec l'extérieur était difficile, qu'il s'agisse d'aujourd'hui où l'application de la réforme et de l'ouverture contribue au développement rapide de l'économie et de la société chinoises, Beijing Review s'active toujours à fournir aux lecteurs de différents pays d'innombrables informations réelles, servant de passerelle d'échanges culturels entre la Chine et les pays étrangers », a dit Zhou Mingwei, directeur adjoint permanent du Bureau de Publication et de Distribution des Ouvrages en Langues étrangères. « Notre bureau va continuer à soutenir énergiquement le développement et l'innovation de Beijing Review, en l'aidant à améliorer continuellement sa qualité, à multiplier ses moyens de communication, à élargir sa distribution à l'étranger, à renforcer son influence, à mettre en place un nouveau mécanisme de gestion, et à promouvoir les échanges interculturels face à la nouvelle ère en recourant à des formes et styles mieux adaptés aux lecteurs étrangers », a-t-il ajouté.
Durant la réception, M. Wang Gangyi, directeur et rédacteur en chef de Beijing Review, a présenté aux invités l'évolution du magazine.
Rattaché au Bureau de Publication et de Distribution des Ouvrages en Langues étrangères, Beijing Review est le seul hebdomadaire de presse multilingue en Chine. De sa naissance jusqu'à présent, le magazine, d'un ton sérieux et d'un style souple, ne cesse de diffuser des informations et des points de vue ayant trait à la Chine. Ses lecteurs dispersés dans presque tous les pays du monde en font une source d'information de référence dont se servent des gouvernements, des groupes de réflexion, des corps savants et des sociétés transnationales à l'étranger dans leurs études des politiques chinoises.
Mis à part la version imprimée hebdomadaire, Beijing Review publie
le bimensuel Chinafrique en anglais et en français.
Depuis ces dernières années, pour concorder avec le courant de
développement médiatique et accroître son lectorat, le magazine
est diffusé sur Internet en anglais, français, allemand, japonais
et chinois, avec une audience supérieure à 5 millions de visiteurs
par semaine. En s'appuyant sur la construction de ses sites web,
la numérisation totale de Beijing Review a abouti à
des résultats positifs, à savoir la fondation d'une banque de
données électroniques et la réalisation de l'abonnement en ligne.
L'usage de nouveaux supports médiatiques a aidé le magazine à
explorer de nouvelles avenues commerciales et à renforcer son
rôle de communication.
Beijing Review bénéficie du soutien et de l'encouragement des dirigeants successifs des autorités centrales depuis sa fondation en 1958 : feu le premier ministre Zhou Enlai a déterminé lui-même son titre en anglais ; l'ex-président Jiang Zemin a écrit, en l'honneur de son numéro spécial consacré aux relations sino-japonaises, une épigraphe intitulée « Une fenêtre sur la Chine pour nourrir l'amitié internationale » ; le président Hu Jintao a également adressé à son numéro en mémoire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Pakistan un message d'encouragement : « Que Beijing Review continue à apporter sa part de contribution dans le renforcement de la coopération réciproque sino-pakistanaise et de l'amitié traditionnelle entre nos deux peuples ».
Dans les années 1950 à 1960, une période où la Chine n'avait pas commencé la réforme et l'ouverture, les divers pays du monde étaient tous désireux d'informations relatives à la Chine. Pour informer à temps les lecteurs de différentes langues de ce qui se passait en Chine, Beijing Review a lancé les versions française, allemande, japonaise et espagnoles, voire même les versions portugaise, arabe et indonésiennes pendant une courte période. Au milieu des années 1960, la revue a été éditée à 1,3 millions d'exemplaires par semaine face à la demande croissante des différents pays du monde en raison de l'absence d'autres canaux d'accès direct aux actualités et aux points de vue de Chine.
Rédiger des articles de presse en langues étrangères est un travail dur nécessitant la participation des cerveaux de haut niveau et sensibles à la responsabilité. Suivant l'exemple de la vielle génération des spécialistes retournés en Chine après avoir terminé leurs études à l'étranger, les savants de générations successives ont consacré des efforts inlassables à la recherche de la conjoncture nationale, faisant tout leur possible pour assurer l'élégance et l'exactitude de leur traduction. Au cours des 50 années passés, malgré les calamités naturelles et les bouleversements politiques qui ont frappé la Chine, Beijing Review a surmonté toutes les difficultés collectives ou individuelles pour défendre sa gloire et sa dignité : sur ses 2 600 numéros au total, aucun n'a été suspendu ou paru en retard.
Les correcteurs linguistiques venus de différents pays du monde ont laissé leurs traces sur Beijing Review. Premiers lecteurs de tous les articles et reportages, ils proposaient souvent des opinions pertinentes sur le choix de thèmes et assouplissaient le style de textes pour maximiser l'accessibilité du magazine aux lecteurs étrangers. Malgré leurs méconnaissances sur la Chine au départ, beaucoup d'entre eux sont devenus sinologues à juste titre ou spécialistes de la Chine à vie grâce à leur parcours professionnel typiquement chinois.
Le positionnement inébranlable de Beijing Review est de présenter la Chine complètement, correctement et profondément au moment approprié. Parcourir cette revue revient à lire l'évolution sociale de la Chine contemporaine : vous pouvez y trouver les rapports sur l'activité du gouvernement et les reportages sur les sessions annuelles de l'Assemblée populaire nationale (APN) et de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) de n'importe quelle année au cours des 50 ans passés, le contenu principal de chaque plan quinquennal établi depuis la fondation de la Chine nouvelle en 1949, les articles en profondeur sur chaque visite d'un dirigeant chinois à l'étranger, ainsi que le texte intégral ou l'extrait de chaque déclaration sur les relations sino-étrangères. Une variété de sujets sont transcrits sous des traits vivants, à savoir politiques diplomatiques, construction du système juridique, travaux de construction importants, inventions scientifiques, découvertes archéologiques, ainsi que le processus de la réforme et de l'ouverture.
Aujourd'hui, au fur et à mesure que la Chine, ouverte dans tous les domaines, accélère son intégration dans la communauté internationale, « présenter et interpréter la Chine » demeure encore une mission lourde pour Beijing Review, qui continue à s'avancer d'autant plus vers un avenir radieux que la pression circonstancielle et la demande du marché sont de plus en plus croissantes.
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