Tibet : protection efficace de l'environnement |
Au Tibet, la reconversion des pâturages en prairies a débuté en 2004, tout d'abord dans les districts de Naqu, de Biru et de Gaize à titre d'essai. Le pâturage a été complètement interdit dans les zones écologiques fragiles et les prairies gravement dégradées, tandis qu'un repos saisonnier à la période de reverdissement a été respecté dans les pâtures importantes où l'herbe se raréfiait. De 2004 à 2011, les investissements destinés à la reconversion ont dépassé les 2,2 milliards de yuans. Les travaux effectués dans 7 villes et 30 districts se sont étendus sur 77,46 millions de mu. En 2006, la région autonome du Tibet a été conçue comme Barrière de sécurité écologique nationale. Ce statut stratégique a été consolidé en 2010 à l'occasion du 5e Forum sur le travail du Tibet organisé par le CC (Comité central) du PCC et le Conseil des affaires d'Etat. Une nouvelle page de la construction écologique de la région s'est alors ouverte. Lors du 18e Congrès régional du PCC, Chen Quanguo, secrétaire du Comité régional du PCC pour le Tibet, a souligné la primauté de la protection de l'environnement et l'importance d'une voie de développement civilisée caractérisée par le progrès productif, la vie aisée et l'environnement de qualité. Le Tibet fait partie des cinq régions pastorales du pays. Ses prairies naturelles s'étendent sur plus de 82 millions d'hectares, 68,4 % du territoire régional total, et constituent une partie importante de la barrière naturelle de sécurité écologique. Depuis le démarrage du programme, le gouvernement a créé des mesures d'encouragement financier en faveur de la fixation du nombre de cheptel selon les herbages valables, ainsi qu'une subvention aux énergies alternatives du bois. Davantage de paysans et de bergers en bénéficient. Au cours du X e plan quinquennal, leurs revenus ont augmenté d'environ 2 milliards de yuans, à travers des projets tels que la protection des bois et des zones naturels, la maintenance des forêts d'intérêt public, le reboisement, la reconversion de la culture agricole en forêt, et celle de zones d'élevage en prairie. Pendant le XI e plan quinquennal, les capitaux versés aux travaux écologiques et à la protection environnementale de la région ont atteint 10,6 milliards de yuans, plus de 3 fois supérieurs aux cinq années précédentes. Les zones sous protection représentent plus d'un tiers de la superficie totale du Tibet. Selon Zhang Tianhua, ditecteur adjoint du Bureau de la protection de l'environnement du Tibet, la construction de la barrière écologique a fait des progrès considérables. La protection de l'environnement de la région est entrée dans une nouvelle phase caractérisée par la programmation scientifique, l'avancement global et la synchronisation entre la protection et la construction. Récement, le gouvernement régional a lancé le slogan de « bâtir un Tibet écologique », et placé la construction de la barrière écologique parmi les projets majeurs relatifs à la vie du peuple. Depuis 2008, un système de récompense s'est établi progressivement. En effectuant à titre d'essai la politique nationale de transfert de paiement favorable aux principales régions de fonction écologique du pays, le Tibet a obtenu 1,61 milliard de yuans pour 8 de ses districts. En 2009, la région a expérimenté le système de prix en faveur de la protection des prairies, élargi à l'ensemble de la province à partir de 2011. Les frais versés au nom de ce système sont passés de 200 millions en 2009 à quelque 2 milliards de yuans en 2011. Et les fonds de récompense relatifs à l'écologie des prairies s'élèvent à 758 millions de yuans par an, au profit des 150 millions de mu de forêts d'intérêt public répartis dans les 65 districts de la région. Les effets sont évidents sur la protection des forêts, des terres humides et de la diversité biologique. Selon les documents concernés, depuis 10 ans, le nombre de jours durant lesquels la qualité de l'air du Tibet est meilleure s'élève à plus de 95 %. Les principaux cours d'eau sont en bon état, certains d'entre eux sont toujours à l'état primitif. Les zones naturelles sous protection représentent 34,35 % du territoire total de la région. 125 espèces d'animaux et 39 espèces de plantes sous protection nationale spéciale y vivent en sécurité. Des systèmes écologiques importants sont protégés de façon efficace. En outre, la région a réalisé un reboisement artificiel de 1,72 million de mu, et une conservation de 4,49 millions de mu de forêts naturelles à travers la fermeture des montagnes. Le taux de couverture forestière de la région est passé de moins de 1 % dans les années 50 à 11,91 % aujourd'hui. L'évolution des ressources forestières de la région a été possible grâce aux politiques de protection mises en place. Les agents de sécurité publique et de police armée veillent à la protection des espaces naturels. Depuis 2008, la région autonome a démarré cinq projets clés dans le cadre de l'exploitation des énergies alternatives du bois, dont le développement du méthane dans la campagne et la généralisation de l'énergie solaire, en y investissant 5,811 milliards de yuans. En rectifiant la structure énergétique, le gouvernement régional œuvre également à améliorer les conditions de vie et de production des paysans et éleveurs. La mise en œuvre des projets de protection et de construction de l'environnement écologique a efficacement valorisé les ressources forestières, biologiques, touristiques, et naturelles, jetant ainsi une base solide au développement durable et à long terme du Tibet.
Beijing Information
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