Le monastère de Sagya brille de mille feux |
Sagya aujourd'hui Après le début des travaux en 2002, un nombre croissant de visiteurs et de pèlerins se sont rendus à Sagya pour contempler la résurrection du monastère. Toinzhub, 65 ans, visite le monastère de Sagya dès qu'il éprouve l'envie de parler à Bouddha. « Bien que l'édifice soit plus petit que lorsque j'étais enfant, il est plus beau et encore plus sacré qu'auparavant », confie-t-il. Désignant les peintures murales, il a admis sa surprise de voir que les couleurs fanées avaient retrouvé leur éclat d'antan. Toinzhub a également remarqué que l'amélioration de la route permettait désormais d'accéder plus facilement au monastère. Yexei, une jeune fille de 21 ans déambulant dans l'enceinte du monastère avec sa nièce sur le dos, a expliqué qu'on l'avait emmenée sur ce site lorsqu'elle est née, et qu'elle visite depuis le monastère au moins une fois par an. Cette fois, elle dit avoir prié pour la santé de ses parents et pour que toute sa famille soit en sécurité. « Aujourd'hui les lieux de prière sont plus nombreux. En 2002 nous étions tous très excités de voir le début des travaux, nous avons pu constater chaque année d'importants changements », déclare Yexei. Palden Donyus, abbé du monastère de Sagya, a confirmé qu'en période de forte affluence, le monastère accueillait plus de 10 000 visiteurs par jour. « Les touristes des pays étrangers ainsi que de Taiwan et de Hongkong sont plus nombreux à visiter le monastère », affirme-t-il. L'abbé a également expliqué qu'il y a environ cinq ans, alors qu'il faisait ses études à Beijing, il fut surpris de constater qu'un grand nombre de personnes possédait des connaissances sur le bouddhisme tibétain. « Certains, voyant que je portais la robe de moine, m'ont arrêté dans la rue pour me poser des questions à ce sujet », ajoute-t-il. Il explique cela par le fait que les habitants des grandes villes comme Shanghai, Shenzhen et Beijing ont aujourd'hui moins de soucis d'ordre économique et donc plus de temps pour se consacrer à leur quête spirituelle. Le bouddhisme tibétain correspond selon lui parfaitement à leur désir de trouver le repos de l'esprit, et de partager les valeurs de l'amour et de la compassion. Alors que s'achève le projet de restauration des « trois reliques culturelles », le gouvernement central a décidé en avril 2008 d'investir 570 millions de yuans supplémentaires (83 millions de dollars) dans son « 11e plan quinquennal (2006-2010) », en vue de la restauration de 22 reliques culturelles tibétaines. Jusqu'à présent, 1 400 monastères, reliques culturelles et lieux de culte ont été restaurés et rouverts au public. Le gouvernement aura investi entre 1978 et 2010 un montant total de 1,2 milliard de yuans (175 millions de dollars) dans la préservation et la restauration des reliques culturelles du Tibet.
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