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Publié le 21/11/2008
La voie intermédiaire du dalaï-lama: « l'indépendance tibétaine » déguisée

Le représentant du gouvernement central, qui a eu récemment des entretiens avec les envoyés privés du dalaï-lama à Beijing, a réfuté la soi-disant « voie intermédiaire » du dalaï-lama, au cours d'une conférence de presse tenue à Beijing, lundi dernier 10 novembre.

Zhu Weiqun, directeur adjoint du Département de Travail du Front Uni du Comité central du Parti communiste chinois, qui avait mené des entretiens avec les représentants privés du dalaï-lama, Lodi Gyari et Kelsang Gyaltsen, lors de leur visite à Beijing, du 31 octobre au 5 novembre, a exposé, lors de la conférence de presse de lundi, sa compréhension de la soi-disant « voie intermédiaire » du dalaï-lama.

Interrogé au cours de la conférence de presse donnée par le Bureau d'Information du Conseil des Affaires d'Etat sur la signification de la « voie intermédiaire » et la raison qui motive les autorités centrales à ne pas l'accepter, Zhu Weiqun a dit que le dalaï-lama avait indiqué à la communauté internationale que depuis la fin des années 1980, il s'était arrêté de chercher l'« indépendance tibétaine » et s'était depuis tourné vers une « voie intermédiaire ».

En 1987, le dalaï-lama effectua un discours devant la Commission des Droits de l'Homme du Congrès américain, au cours duquel il annonça son « projet en 5 points pour la paix tibétaine »; en 1988, il souhaita faire un discours devant le Parlement européen à Strasbourg, cette tentative fut avortée. Il ne put que distribuer des tracts dans la salle du Parlement, d'où il lança son « nouveau projet en 7 points ». Dans ses deux discours, le dalaï-lama évoqua la « voie intermédiaire ». Les deux discours comportant un « mémorandum » présenté au gouvernement central par ses représentants privés durant les récentes négociations ont servi de meilleur référence à cette approche.

Selon M. Zhu, ces remarques et documents ont montré que la « voie intermédiaire » du dalaï-lama lorgne résolument vers l'indépendance tibétaine.

M. Zhu a poursuivi, en précisant que le dalaï-lama n'acceptait pas que le Tibet fasse partie intégrante de la Chine depuis la dynastie des Yuan (1271-1368). Le dalaï-lama maintient que le Tibet était un pays indépendant avant la libération par l'Armée populaire de Libération. Il continue à nier la souveraineté de la Chine sur le Tibet et recherche des raisons pour l'« indépendance tibétaine ».

« Le dalaï-lama trame d'établir la soi-disant "grande zone tibétaine" qui comprend non seulement le Tibet, mais aussi des parties du Qinghai, du Gansu, du Sichuan, du Yunnan et d'autres régions, couvrant presque un quart du territoire chinois. Il n'y a aucune justification historique pour la "grande zone tibétaine", et des régions situées en dehors du Tibet n'ont jamais été sous autorité tibétaine », a affirmé M. Zhu.

Le dalaï-lama tente également de nier et de renverser l'actuel système socialiste au Tibet sous le nom d'« un haut degré d'autonomie ». « Pour lui, l'autonomie signifie que toutes les affaires civiles devront être gérées par les Tibétains et le pouvoir de décision devra être détenu par des Tibétains. Ce qu'il désire réellement est de rétablir un système de servage féodal théocratique », a déclaré M. Zhu au cours de la conférence de presse.

Le dalaï-lama demande également le retrait de l'Armée populaire de Libération de la soi-disant « grande zone tibétaine ». M. Zhu a dit: « Il n'y a aucun pays dans le monde qui puisse retirer des troupes de son propre territoire. La Chine ne permettra jamais une "zone de paix internationale" dans son propre territoire. Sans forces armées, comment la Chine peut-elle défendre ses régions frontalières ? »

Le dalaï-lama préconise également le déplacement de ceux qui ne sont pas Tibétains de la « grande zone tibétaine ». Dans son annonce, les Han vivant au Tibet doivent retourner en "Chine", et il a appelé à un arrêt de l'immigration au Tibet. « Il est évident que le dalaï-lama désire de prendre le contrôle du Tibet. La discrimination, la ségrégation et l'épuration raciales seraient inévitables, si cela venait à se produire », a dit M. Zhu.

« La Chine est un pays où différents groupes ethniques vivent ensemble. Si les groupes ethniques de Chine demandent tous une région autonome dans laquelle seules des personnes de leurs propres groupes puissent vivre, le pays tout entier ne sombrerait-il pas dans le chaos ? », a-t-il dit.

C'est la 9ème série de négociations entre des officiels du gouvernement central et des émissaires privés du dalaï-lama depuis 2002 et le 3ème volet de négociations de l'année.

 

(Source: le Quotidien du Peuple en ligne)



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