Chine Tibet : Faits et Chiffres (2008) |
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8-5 Protection de la biodiversité Sur le vaste plateau du Tibet, le relief terrestre est complexe et le climat varie d'une région à l'autre. Cette région est riche en ressources de plantes sauvages et l'on peut y trouver plusieurs types de végétation de la zone tropicale à la zone glaciale. Elle est une des régions du monde où la biodiversité est la plus typique et une importante banque de gènes contribuant à la biodiversité de la Terre. Pour assurer l'utilisation durable de l'environnement écologique et des ressources naturelles, en plus de l'aide financière du gouvernement central, le Tibet investira, d'ici au milieu de ce siècle, plus de 22 milliards de yuans dans la réalisation de plus de 160 projets de protection de l'environnement écologique en vue d'améliorer de façon continue l'écosystème du Tibet. 8-6 Protection des eaux et de l'air Pour accroître la protection des eaux, le Tibet a établi jusqu'à maintenant huit observatoires de l'environnement, soixante et un observatoires d'analyse de la qualité des eaux et six observatoires de la conservation du sol et des nappes phréatiques. Depuis 2006, la région autonome du Tibet a commencé à entreprendre les travaux d'aménagement général des bassins des cours d'eaux comme le Yarlung Zangbo, le Lhassa, le Nyang, le Nyang Qu et le Yarlong. Les travaux d'aménagement, dont le délai d'exécution est de dix ans et dont le montant global des investissements atteint 9,24 milliards de yuans, portent sur la protection de la qualité environnementale des eaux, de l'air et du son et sur le traitement non nuisible des rebuts. Cela a pour objectif de protéger la qualité environnementale de ces bassins selon les normes prévues pour les zones fonctionnelles respectives, réduire les déchets, les transformer en ressource et les rendre inoffensifs. Le traitement de la pollution porte en particulier sur le courant principal du Yarlung Zangbo, la rencontre des quatre autres fleuves et leurs sections municipales. Ces sections municipales concernent Lhassa, Xigaze, Shannan et Nyinchi et les chefs-lieux de trente-deux districts placés sous leur juridiction, et s'étendent sur une superficie de plus de 300 000 km2. Pour réaliser l'objectif susmentionné, en 2007, le Tibet a déployé de grands efforts pour réduire les émissions polluantes, procéder à la recherche sur la compensation écologique et mener des enquêtes sur la situation de la pollution des sols, des eaux et de l'air, rédigeant ainsi le « Projet général sur l'économie d'énergie et la réduction des émissions polluantes de la région autonome du Tibet ». Le gouvernement de la région autonome du Tibet a signé un document respectivement avec les autorités locales de chacune des préfectures (municipalité du même niveau administratif) pour expliciter la responsabilité en matière du contrôle quantitatif des émissions de principales matières polluantes pendant le XIe plan quinquennal, cela a pour but de contrôler le volume total d'évacuation des eaux et de l'air pollués en-deçà de la quantité assignée par l'Etat. A cette fin, il a affecté un fond spécial de quatre millions de yuans à l'aménagement de la pollution des entreprises, contrôlé strictement l'accès à l'environnement et interdit de construire de nouvelles entreprises à forte consommation énergétique et hautement polluantes. Par ailleurs, au cours de l'année 2007, les gouvernements aux différents échelons du Tibet ont envoyé plus de 1 600 personnes pour contrôler 96 sources d'eau potable. D'après des prévisions du département de protection de l'environnement du Tibet, en 2010, les villes (communes) importantes situées dans les bassins des cinq cours d'eau susmentionnés devraient être capables de traiter, en conformité aux normes, 60 % des eaux usées urbaines, 90 % des eaux usées industrielles, et 85 % des gaz résiduels de l'industrie, de la pollution sonore des entreprises industrielles et minières, des chantiers de construction et des ordures ménagères. |