Recettes et dépenses financières

Selon l'exercice budgétaire 2007 publié par le gouvernement de la région autonome du Tibet, les recettes financières tibétaines ont atteint 2,314 milliards de yuans, soit une augmentation de 34,0 % par rapport à 2006, dont les recettes budgétaires ordinaires, 2,014 milliards (+550 millions), soit une augmentation de 38,3 %. Parmi ces dernières, la taxe sur la valeur ajoutée a augmenté de 38,5 %, et l'impôt sur le chiffre d'affaires, de 26,2 %. Les recettes financières ont représenté 6,8 % du PIB de la région. Le volume global des ventes au détail des articles de consommation a été de 11,2 milliards de yuans, soit une augmentation de 24,9 %. Le volume d'import-export a atteint 340 millions de dollars (+3,6 %), dépassant le plan fixé au début d'année. Toujours parmi les recettes budgétaires ordinaires, les recettes provenant des taxes ont été de 1,167 milliard de yuans (+32 %). La subvention accordée par le gouvernement central est prévue à 28,5 milliards de yuans. En 2007, le Tibet a réalisé une balance des recettes et des dépenses avec un peu de reste, mettant fin à l'historique de déficit financier qui perdurait depuis plusieurs années.

En 2007, les dépenses financières tibétaines étaient de 27,936 milliards de yuans (+38,1 %), dont les dépenses budgétaires ordinaires, de 27,537 milliards (+37,6 %). Les dépenses utilisées dans l'éducation, les sciences et technologies, la culture, la santé publique, la sécurité sociale, l'environnement écologique et d'autres services publics sont visiblement augmentées, atteignant 8,048 milliards de yuans (+31,14 %). Par exemple, les dépenses dans l'éducation ont été de 3,277 milliards de yuans (+12,1 %) ; dans les sciences et technologies, de 190 millions (+75,14 %) ; dans la santé publique, de 1,703 milliard (+74,5 %) ; dans la sécurité sociale, de 1,679 milliard (+63,35 %). Les dépenses utilisées dans l'administration des affaires publiques et l'édification d'organisme de base ont également augmenté dans une grande proportion.

Agriculture et élevage

L'agriculture et l'élevage restent encore les secteurs dominants au Tibet. Mais pour des raisons liées à l'histoire et à la nature, ces secteurs représentent une base faible. Surtout restreints par les conditions de transport, la plupart des produits agricoles et d'élevage aux caractéristiques locales étaient rarement entrés sur le marché national, et ne se vendaient qu'à l'intérieur de la région autonome. La mise en service du chemin de fer Qinghai-Tibet raccourcit la distance du Tibet avec l'arrière-pays et apporte une occasion sans précédent pour promouvoir le développement de l'agriculture aux caractéristiques locales et accélérer l'entrée des produits agricoles tibétains sur le marché national. En 2007, le Tibet, procédant à une planification d'ensemble dans le développement économique rural et urbain, faisait des efforts pour pousser l'industrialisation agricole et a versé 195 millions de yuans pour améliorer les infrastructures. Le développement d'économie rurale présente un nouveau aspect. Selon des statistiques, en 2007, le Tibet a réalisé 7,5 milliards de yuans de valeur globale de production en agriculture, sylviculture, élevage et pêche (+4 %).

Agriculture

Au cours de la modernisation de l'agriculture traditionnelle, grâce aux progrès scientifique et à leur application, le Tibet a énergiquement développé une agriculture rentable, augmenté le rendement unitaire de cultures céréalières et oléagineuses et le taux d'utilisation des ressources agricoles, permettant de maintenir une bonne tendance de développement de l'économie agricole. En 2007, le Tibet a continué d'appliquer énergiquement le programme d'augmentation du rendement unitaire de cultures céréalières et a surmonté l'influence de la sécheresse. Dans l'ensemble de la région, la superficie cultivée en céréales était de 171 770 ha, soit une augmentation de 110 ha, dont la superficie de qingke (orge) était de 117 990 ha (+1 710 ha) ; et celle de blé, 40 290 ha (-1 200 ha). La superficie des champs de colza était de 23 050 ha (-1 000 ha) et celle de légumes, de 19 660 ha (+670 ha). La production céréalière a atteint 938 600 tonnes (+1,6 %) ; celle des graines de colza, 52 300 tonnes (-4 %) ; et celle des légumes, 450 600 tonnes (+0,3 %).