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Panorama du Tibet>>> 1
Publié le 24/10/2008
Chine Tibet : Faits et Chiffres (2008)

4-3 Autonomie sur le plan social et économique

L'autonomie des régions peuplées d'ethnies minoritaires consiste principalement à accélérer le développement socio-économique local et à assurer les droits égaux des citoyens minoritaires à la subsistance et au développement.

Depuis plus de quarante ans, sur le plan économique et social, la région autonome du Tibet exerce pleinement le droit d'autonomie que la loi lui confère selon les réalités locales, droit qui se manifeste par l'élaboration et l'application des « plans quinquennaux pour le développement économique et social ». Dans les documents, en fixant le grand essor comme l'objectif du développement économique et social, et l'amélioration des infrastructures et du niveau de vie du peuple comme tâches primordiales, les autorités tibétaines ont arrangé de leur propre chef les projets de développement économique et social, ce qui a assuré un progrès rapide et sain de la modernisation du Tibet et que le développement économique et social s'adapte aux intérêts fondamentaux des Tibétains.

Le progrès économique et social du Tibet a toujours bénéficié du soutien du gouvernement central et des autres régions du pays. Dès le début des années 1950, l'État a attribué une grande quantité de subventions financières et spéciales, investi dans des programmes de construction importants, et affecté un grand nombre de matériaux pour le Tibet. Entrant dans les années 1980, les autorités centrales ont exempté le Tibet d'impôts agricoles pour que l'agriculture tibétaine puisse prendre son essor ; en 1984, ont été mises en applications deux politiques fondamentales qui resteront inchangées pendant une longue période comme l'ont affirmé les autorités centrales : « les terres sont distribuées aux foyers, qui jouissent du droit d'utilisation » et « les troupeaux des éleveurs privatisés pour une gestion indépendante » ; en juin 2001, tout en déterminant une politique financière préférentielle spéciale destinée au Tibet dite « aucune recette du Tibet remise au gouvernement central ; subventions en augmentation progressive de la part des finances centrales ; accord du soutien aux programmes spéciaux », les autorités centrales ont élaboré cinquante mesures préférentielles et donné l'aval à 117 projets d'assistance au Tibet. Entre 2001 et 2005, les finances centrales ont consacré des subventions financières d'un montant total de 47,5 milliards de yuans, représentant plus de 92 % des dépenses financières du Tibet, sans compter les emprunts publics et les sommes spéciales réservées à la construction d'infrastructures au Tibet, ce qui a assuré énergiquement la demande en capitaux du Tibet pour réaliser son « développement économique et social à grandes enjambées ».

L'assistance intersectorielle au Tibet réalisée par d'autres régions du pays depuis 1995 a remporté des résultats remarquables. À la fin de 2006, dix-huit provinces et plus de soixante organismes du pouvoir central et 17 grandes entreprises étatiques s'y étaient engagés : elles ont investi 6,2 milliards de yuans et envoyé quelque 2 890 cadres en quatre groupes dans 3 170 projets d'assistance. Grâce à ces efforts, le Tibet a connu un grand changement sans précédent dans son histoire.

De juin à juillet 2007, le cinquième groupe de cadres a fait l'alternative au Tibet.

Actuellement, le Tibet se trouve dans la meilleure période de développement économique et social. Cependant, malgré des améliorations sensibles des conditions de vie des diverses ethnies, pour des raisons géologiques, naturelles et historiques, le Tibet semble moins attractive aux yeux des investisseurs extérieurs, et du côté intérieur, deux éléments — les capitaux primitifs accumulés ne sont pas importants et la réforme du système d'investissement est retardataire — ont rendu l'augmentation des investissements internes difficile. C'est pourquoi le Tibet reste une région sous-développée de Chine. Actuellement, plus de 80 % des investissements appuyant le développement du Tibet sont provenus des finances centrales et 90 % des dépenses payées par les finances tibétaines sont des paiements transférés des finances centrales. Donc, pour réaliser la stratégie de développement à grande enjambée et accélérer le processus de construction complète d'une société de bien être commun, le Tibet a encore besoin du soutien énergique du gouvernement central. À cet effet, celui-ci a décidé en novembre 2006, tout en accordant la politique préférentielle et les mesures d'aide entre 2006 et 2010, de renforcer davantage le soutien dans les domaines de la production agricole, du développement des régions rurales, de l'aide aux paysans, des installations d'infrastructures, de la formation des personnes qualifiées, de l'enseignement, de la science, de la santé, de la culture et de la sécurité sociale, afin de promouvoir le développement rapide économique et social du Tibet.

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