La Chine a exhorté mercredi le Japon à adopter une attitude responsable concernant les questions historiques, a déclaré Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Elle a fait ces remarques lorsqu'on lui a demandé de faire des commentaires sur une résolution non contraignante adoptée mardi par l'Assemblée nationale de la République de Corée sur "le manque de repentance de Shinzo Abe sur la colonisation et les femmes de réconfort".

Dans ses discours prononcés au Congrès américain et à l'Université de Harvard en avril, le Premier ministre japonais Shinzo Abe n'a pas présenté d'excuses pour l'agression, le règne colonial et l'esclavage sexuel perpétrés par le Japon, avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

M. Abe a coupé court les déclarations faites par les anciens Premiers ministres japonais Tomiichi Murayama et Junichiro Koizumi en 1995 et 2005, qui utilisaient des expressions telles que "des excuses sincères" pour "le règne colonial et l'agression" du Japon.

La Chine espère que le gouvernement et le dirigeant japonais pourront honorer les engagements pris par les anciens cabinets sur les questions historiques. C'est seulement de cette manière que le Japon pourra gagner la confiance de la communauté internationale et développer des relations amicales et progressistes avec ses voisins, a souligné Mme Hua, lors d'une conférence de presse régulière.