La Chine réfute les accusations concernant le visa d'un journaliste étranger |
Une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a réfuté vendredi 4 janvier les accusations selon lesquelles la Chine aurait refusé de renouveler le visa d'un journaliste étranger, indiquant que ce dernier avait enfreint les règlements du pays. Mme Hua Chunying s'est ainsi exprimée en réponse à une question sur le départ du correspondant Chris Buckley. Certains médias étrangers ont rapporté que M. Buckley avait quitté Beijing pour Hong Kong lundi, après que les autorités eurent refusé de lui fournir un visa de travail pour 2013 avant la fin de l'année dernière. "Le New York Times a déclaré que Chris Buckley était son correspondant à Beijing, mais, comme nous le savons tous, il possède depuis des années une carte de presse d'un autre média étranger", a expliqué Mme Hua, en référence à l'Agence de presse Reuters. La porte-parole a indiqué que si M. Buckley a réellement quitté Reuters, l'agence de presse aurait dû compléter la procédure de démission du journaliste auprès du ministère des Affaires étrangères, conformément aux règlements chinois. "A l'heure actuelle, nous n'avons reçu aucune notification de démission (de la part de Reuters), et la carte de presse accordée par le département de l'information (du ministère) n'a pas été rendue par Chris Buckley", a-t-elle précisé, "nous ne savons donc pas qui est son véritable employeur." La demande de M. Buckley en tant que correspondant du New York Times représente une infraction aux règlements chinois, a affirmé Mme Hua. La porte-parole a ajouté qu'il ne s'agissait ni d'un refus par la Chine de prolonger son visa, ni d'un départ forcé.
Source: Xinhua |