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CHINE ET SOCIÉTÉ
Publié le 15/10/2012
Une étude met en lumière le taux d'abandon scolaire des filles

Près de 7 % des jeunes filles issues de familles pauvres du Nord-ouest de la Chine abandonnent l'école très tôt, vient de découvrir une étude.

Les chercheurs ont interrogé 11 000 étudiantes dans 46 écoles secondaires entre 2010 et le début de cette année, et les résultats obtenus ont pu être publiés à temps à l'occasion de la première Journée Internationale de la Fillette, qui est tombée ce jeudi.

Selon les experts, un facteur important du taux d'abandon scolaire chez les adolescentes est le mariage.

« Les filles favorisent souvent un mariage précoce, au détriment de l'apprentissage, à cause des pressions de leur famille », a déclaré Xie Lihua, directeur du Centre de développement culturel pour les femmes des zones rurales.

En Chine, la proportion de mariages précoces a diminué de 35 % dans les années 1970, mais elle a à nouveau augmenté de 13 % en 1979 à 18 % en 1987, a rapporté China Population Today, un magazine de langue anglaise, en 1991.

Plus de 30 % des filles dans les pays en développement sont mariées avant 18 ans, avec environ 14 % qui sont même mariées avant l'âge de 15 ans, selon des études.

Le mariage précoce augmente le risque de grossesse précoce et une mauvaise santé reproductive, de même qu'il perpétue le cycle de la sous-scolarisation et la pauvreté, selon l'Organisation Mondiale de la Santé.

Au niveau mondial, on estime qu'environ 75 millions de filles passent à côté de leur éducation, a estimé Plan International, une organisation pour les enfants, dans son rapport « Apprendre pour la vie ».

Selon ce groupe, beaucoup de filles abandonnent avant même d'avoir encore atteint le niveau secondaire.

« Même si la plupart des familles des villes ou des villages ne souffrent plus de la pauvreté, les petites filles demeurent confrontées au manque d'éducation », a déclaré Luo Zhaohong, président du Centre de Formation en Compétences Pratique des Femmes Rurales.

« En raison de l'absence d'un bon modèle de rôle, elles quittent volontairement l'école pour gagner de l'argent, même si le système de neuf années de scolarité obligatoire fournit suffisamment de ressources éducatives ».

Feng Yuan, du Réseau Anti Violence Domestique de Beijing a ajouté : « Les résultats de la violence domestique font que les filles abandonnent l'école et quittent la maison à un âge très jeune."

Elle pense que, au vu de son expérience, de nombreuses travailleuses migrantes jeunes sont victimes de violences domestiques.

 

Source: le Quotidien du Peuple en ligne



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