Cinq personnes se sont livrées à la police dans la ville de Shenzhen (sud de la Chine) après que les autorités locales ont reçu des informations par le biais de réseaux sociaux concernant des actes de vandalisme ayant eu lieu au cours de manifestations anti-japonaises au début de ce mois.

Le commissariat de l'arrondissement de Futian a publié samedi sur Sina Weibo, l'équivalent de twitter en Chine, les photos de 20 personnes qui auraient endommagé des biens publics et privés au cours des manifestations anti-japonaises le 16 septembre.

Le commissariat a confirmé qu'il disposait de preuves suffisantes pour affirmer que ces 20 personnes ont commis des actes de vandalisme et les a appelées à se rendre à la police.

Dimanche soir les autorités locales avaient reçu plus de 350 appels téléphoniques concernant ces 20 suspects et cinq d'entre eux se sont finalement livrés à la police.

Des manifestations ont éclaté les 15 et 16 septembre dans plusieurs villes chinoises, après que le gouvernement japonais eut annoncé l'"achat" d'une partie des îles Diaoyu.

Certaines manifestations ont dégénéré, des voitures de marque japonaise ont été endommagées et certaines entreprises japonaises implantées en Chine ont dû fermer temporairement.

La police a indiqué que certains manifestants avaient délibérément perturbé l'ordre public et avaient commis des actes de vandalisme.

La violence a suscité une vive réaction dans l'opinion publique qui a appelé à des manifestations pacifiques.

"Soutenir les marques locales et détruire des biens sont deux choses complètement différentes. Il s'agit d'une violence déguisée en patriotisme", a commenté l'internaute "Wolongbuhecha" sur le site Sina Weibo.

Source: Xinhua