Un livre sur le Dalaï-lama suscite des débats sur Internet |
Deux jours après son arrivée aux librairies, le nouveau bouquin de l'écrivain français Maxime Vivas "Dalaï-Lama : Pas si zen - la face cachée du Dalaï-lama" fait déjà l'objet des débats sur l'Internet. Ayant découvert un Tibet complètement différent de ce qu' il avait lu dans les médias et les livres français lors d'un voyage en 2010 dans la région, M. Vivas a décidé de faire sa propre enquête en indépendance sur la situation du Toit du monde et le célèbre personnage tibétain du 14e Dalaï-lama. "J'ai eu l'occasion de me rendre au Tibet en juillet 2010 avec quatre autres journalistes français. Ce que j'ai vu au Tibet ne correspondait pas à ce que je lisais dans la presse française ou des livres français", a-t-il indiqué récemment lors d'une conférence de presse pour présenter son nouveau livre. Fruit de son enquête qui a duré une année, Maxime Vivas a découvert de nombreuses contradictions chez la personnalité du Dalaï-Lama, après avoir passé au peigne fin un luxe de documents portant sur les discours, les conférences, les interviews et les mémoires du chef religieux tibétain. "Mon livre est écrit sur la base des informations que j'ai puisées chez les discours, les conférences, les interviews et les mémoires du Dalaï-lama, et aussi auprès de ses adeptes, de tous ceux qui l'ont bien connu et qui l'ont toujours soutenu, mais non pas sur la base des documentations des adversaires du Dalaï-lama, ni des documentations des autorités chinoises", a affirmé l'auteur. Lauréat du prix nobel, mais qui avait fait appel aux quatre armées étrangères pour venir chez lui afin de préserver son pouvoir suite à une insurrection mal tournée, et qui reçoit des subventions de la part de la CIA depuis de nombreuses années. L'un des deux plus importants chefs spirituels du bouddhisme tibétain respecté par le peuple tibétain, mais qui avait régné sur une société théocratique moyenâgeuse où les serfs n'avaient pas de liberté personnelle, étaient écrasés sous le poids des travaux pénibles et faisaient l'objet de cruelles sanctions si jamais ils osaient afficher le moindre signe de désobéissance. Un symbole de non-violence, de tolérence et de sagesse promettant la démocratie et la liberté au peuple tibétain mais qui interdit dans sa ville d'exile à des Shougdèn (une branche des pratiquants du bouddhistes tibétains) d'aller aux magasins, aux écoles, ou même aux hôpitaux; un honnête homme mais qui change de position tout au long de ces dernières décennies ... Alors, qui ment? Ainsi est la question posée par certains internautes sur le forum bouddhiste anglophone "newbuddhist.com" , troublés par une telle contradiction entre l' image du Dalaï-lama présentées par les médias occidentaux et celle par M. Vivas. "Dhamma Dhatu" , un membre inscrit sur le forum, a commencé par rappeler l'histoire moderne du Tibet, signalant qu'une partie d'artistocrates et de moines tibétains, mécontente de la réforme foncière au Tibet, qui promettait de la terre aux anciens serfs, a essayé de déclencher des insurrections avec l'aide de la CIA. Le complot a été déjoué plus tard par le gouvernment central chinois et leur a obligé de fuir le Tibet. L'autre membre du forum s'appelant "caz namyaw" estime pour sa part que "la vérité est qu'il (Dalaï-lama, ndlr) n'est pas précisément le personnage qu' il paraît être, ses actions ne correspondaient pas toujour s à ses messages de paix, de tolérance et de compassion" .
Source: Xinhua |