Le mariage réussi selon les post-80 : un bon revenu et une vie sexuelle épanouie |
Les mariages de la génération née dans les années 1980 sont considérés comme les plus heureux, notamment dans le domaine de la vie sexuelle. Selon ces jeunes, les ingrédients du bonheur conjugal sont un revenu convenable, une vie sexuelle harmonieuse, la fidélité, un enfant en bonne santé et bien élevé, et une bonne entente entre belle-mère et belle-fille. Ce résultat vient d'une enquête publiée le 31 octobre par le magazine Xiaokang (prospérité moyenne), intitulée « Le mariage et la satisfaction sexuelle des Chinois ». Cette étude, effectuée à l'échelle nationale, visait les gens nés dans les années 1980, 1970, 1960 et 1950. Les « post-80 » sont les plus satisfaits de leur mariage, à 81,2 %, bien plus que la moyenne des autres classes d'âge. Cependant, leur union n'est pas toujours stable. Selon des chiffres fournis par un tribunal de l'arrondissement de Chongwen à Beijing, les « post-80 » représentent une grande proportion des divorces. Le taux de divorce de ces derniers a connu une augmentation annuelle de 50 % ces dernières années. Parmi les 360 demandes de séparation admises en 2009 par ce tribunal, un quart concernait les « post-80 ». Parmi eux, 90 % invoquaient des personnalités incompatibles, et 50 % étaient mariés depuis moins de trois ans. Une analyse des cas de divorce de la génération « post-80 » révèle que ces jeunes gens se sont mariés avec impulsivité, mais ont divorcé avec raison. Selon le spécialiste du mariage Mu He, les gens nés dans les années 1980 sont en général égocentriques, manquent d'indulgence, avec un faible sens de responsabilité sociale et familiale. Cela provoque l'instabilité de leur mariage. De plus, ils sont plus exigeants envers la qualité de leur union, et refusent de se résigner à une vie monotone. Par conséquent, les divorces causés par des bagatelles sont de plus en plus nombreux. Quels sont les éléments nécessaires à un mariage heureux ? Selon l'enquête, un revenu convenable, un enfant en bonne santé et bien élevé, une vie sexuelle harmonieuse, la fidélité et l'entente entre la belle-mère et la belle-fille sont les cinq priorités. Mais, pour les « post-80 », la qualité de la vie sexuelle passe avant un enfant en bonne santé et bien élevé. 66 % des sondés de cette génération se sont déclarés « satisfaits ou relativement satisfaits de leur vie sexuelle conjugale », soit une proportion plus grande que dans les autres classes d'âge. Selon les 34 % restants, leur vie sexuelle manque d'harmonie principalement à cause d'une trop grande pression professionnelle. Un autre résultat intéressant est de voir que les « post-80 » sont relativement conservateurs sur le concept d'acte sexuel ou d'amour extraconjugal. Ils sont les moins nombreux à avouer une incartade, à 4,9 %, contre 65,7 % chez ceux nés dans les années 1960. 72,9 % des « post-80 » disent « ne pas du tout tolérer l'infidélité de leur conjoint », tandis que ce chiffre est de 65,7 % chez les « post-60 ». L'infidélité est liée dans une certaine mesure à la situation économique, selon Pan Suiming, professeur du département de sociologie de l'Université du peuple de Chine. Son étude montre que la probabilité d'un acte sexuel extraconjugal est 6,1 fois plus grande chez les riches que chez les pauvres. Il s'agit dans un certain sens d'une « consommation ostentatoire ». Sous cet angle, les gens nés dans les années 1960 et 1970, qui ont accumulé un patrimoine plus important, sont plus susceptibles de « consommer » une relation adultérine que les jeunes. Le magazine Xiaokang a également publié l'indice 2009-2010 de la prospérité moyenne en Chine. Le bien-être y est mesuré selon le revenu, le logement, la qualité de vie générale, le travail, la santé, la famille, et les prix. La note finale est de 79,5 sur 100. Source: french.china.org.cn |