De nombreux citoyens chinois, dont les résidents d'Urumqi, ont exprimé leur colère suite aux informations inexactes des médias étrangers sur les émeutes du 5 juillet dans la capitale de Région autonome ouighoure du Xinjiang.

"Bien que les principaux rapports sur les évènements du 5 juillet faits par les médias étrangers ont été améliorés dans une certaine mesure, la partialité dans ces informations existe encore", a déclaré Lawrence Ho, le commentateur de la chaîne de télévision par satellite Phoenix, qui a suivi la situation de près la situation à Urumqi.

Un certain nombre d'organismes médiatiques étrangers, tels que la BBC ont "habilement coupé" et mis sur l'antenne des images et des informations de la télévision d'état CCTV et de l'Agence de presse Xinhua pour créer une "fausse impression" au sujet de ce qui s'est réellement produit pendant les émeutes, ce qui a par la suite induit l'audience en erreur, ont annoncé les médias publics chinois.

De même, les journaux étrangers comme le New York Times ont utilisé des photos avec des légendes inexactes.

Plus de 25 résidents d'Urumqi ont également publié une déclaration dans la presse sous forme d'une lettre, qu'ils ont signée, l'adressant à la BBC pour protester contre les fausses informations diffusées par la corporation.

Dans la lettre, les habitants ont exprimé leur colère à la compagnie britannique, qui selon eux «déformait les faits » concernant les émeutes, bien que les autorités chinoises ont donné la liberté aux journalistes étrangers de faire reportages sur les incidents.

"Vous pouvez voir seulement des préjugés ou même de la haine envers la Chine dans le reportage de la BBC, tout sauf les faits", affirme la lettre.

Les résidents ont demandé instamment à la BBC de "cesser de mentir" et de présenter ce qui s'est réellement passé à Urumqi aux Britanniques et aux personnes du monde entier.

"J'étais tellement en colère quand mes amis russes m'ont dit que la chaîne de télévision moscovite Star TV a annoncé qu'il y avait plus de mille ouighours tués par les Han pendant les émeutes", a déclaré Yina, une habitante d'Urumqi dans sa propre lettre de protestation contre la couverture médiatique étrangère de l'émeute.

Yina a dit à ses amis russes que les informations diffusées par la chaîne étaient fausses. "Ce n'est pas responsable pour une station de télévision de diffuser des rumeurs sans avoir vérifié les faits."

Plus de 150 journalistes de plus de 60 agences de presse étrangères sont arrivés dans la région. Les journalistes avaient la liberté de mener leurs propres enquêtes, ont annoncé les fonctionnaires.

De ce fait, un certain nombre de médias étrangers ont rapporté que le gouvernement chinois était très ouvert par rapport à cet incident, comparé aux émeutes au Tibet l'année dernière.

Janet, une new-yorkaise, qui a grandi dans le Xinjiang a rédigé un commentaire en réponse à l'article du New York Times, qui décrivait l'émeute comme une "manifestation pacifique".

"Est-ce que cela voudrait dire que la vie n'est pas importante? Si votre épouse ou votre mari avait été tué, pourriez-vous encore l'appeler "manifestation pacifique"? », écrit-elle.

Le New York Times devrait faire plus de recherches et ne doit pas publier ce type de fausses déclarations, a conclu Janet.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne