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CHINE ET SOCIÉTÉ
Publié le 09/07/2009
Chine: levée du couvre-feu, mais persistance de la tension à Urumqi

La ville d'Urumqi semble retrouver son calme mercredi grâce à la présence d'une forte force de police paramilitaire et après un couvre-feu imposé pendant la nuit de mardi à mercredi, bien que des conflits sporadiques et voire même des quelques heurts sans importance se soient produits mercredi matin.

La ville d'Urumqi semble retrouver son calme mercredi grâce à la présence d'une forte force de police paramilitaire et après un couvre-feu imposé pendant la nuit de mardi à mercredi, bien que des conflits sporadiques et voire même des quelques heurts sans importance se soient produits mercredi matin.

Malgré la levée du couvre-feu total, des restrictions de circulation sont encore imposées dans des rues principales, contrôlées par la police arméem où l'on peut voir des véhicules blindés de transport de troupe.

Il y a davantage d'habitants dans les rues que mardi, mais moins de circulation, ont constaté les correspondants de l'agence de presse Xinhua.

Urumqi compte environ 1 000 bus dont 190 ont été endommagés ou brûlés dans les émeutes qui ont commencé dimanche soir et fait 156 morts et 1 080 blessés.

Mercredi matin, entre 9h30 à 10h00, seul un bus N°14 a traversé la rue Guangming avec 10 passagers à bord, or le bus N°14 est souvent très chargé et à cette heure de la matinée, il passe toutes les cinq minutes.

L'Aéroport d'Urumqi est noir de monde cherchant à partir. Ceux qui n'ont pas pu acheter un billet pour le jour même, se ruent vers les hôtels à promixité. "Nous avons peur que le Xinjiang ne soit plus sûr", a déclaré un passager qui a demandé l'anonymat.

A Urumqi, capitale de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang, les femmes s'empressent de stocker des denrées à la maison et des employés ont eu un jour de congé.

Dans un marché du matin au bord de la rue, où patrouillaient 50 agents de police, au moins un tiers des stands sont vides.

Les prix de légumes sont deux ou trois fois plus cher qu'auparavant, mais une femme nommée Niu a choisi d'en acheter beaucoup pour les stocker. "Cela m'épargnera de sortir souvent. Les légumes pourraient être encore plus chers demain", a-t-elle dit.

Beaucoup de gens restent à la maison au lieu de sortir pour aller travailler mercredi.

Li Gang, un résident de la ville, a expliqué que son entreprise a donné un jour de congé au personnel en conseillant de rester à la maison.

"Je sais grâce aux informations que beaucoup d'émeutiers ont été arrêtés", a-t-il dit, en ajoutant que comme les rues sont sous contrôle et que des hélicoptères surveillent ce qui se passe au sol, "je pense que l'ordre social sera rétabli".

Source: Xinhua



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