Guangzhou, une ville qui fascine et attire les Africains |
L'épanouissement continuel de l'économie chinoise attire de plus en plus d'immigrants venus du monde entier dont le nombre croît sans cesse et parmi eux on remarque pas mal d'Africains. Les statistiques établies en 2007 par le Ministère chinois du Commerce montrent que la Chine a dépassé et remplacé la France pour devenir le plus grand partenaire commercial de l'Afrique. Le volume du commerce sino-africain a atteint l'année dernière près de 107 milliards de dollars US, ce qui a battu tous les records de l'histoire. Parmi les vingt mille Africains qui séjournent à Guangzhou, chef-lieu de la Province du Guangdong, en Chine méridionale, la plupart y restent en raison des nombreuses opportunités commerciales qui leur sont offertes. L'étudiante chinoise Meng Jia et plusieurs de ses camarades d'écoles mènent actuellement une enquête sur les ressortissants étrangers qui vivent à Guangzhou. Elle a dit : « Il y a de graves lacunes dans la politique actuelle de notre pays à l'égard des immigrés étrangers, car nous avons remarqué que pas mal de noirs africains qui résident à Guangzhou se trouvent dans une situation embarrassante. » Un habitant de la ville Monsieur Shao, qui conduit un taxi depuis plus de six ans, a dit que la population de Guangzhou a pour les Africains une impression plutôt mauvaise. Quant à lui, il pense que la venue dans la ville d'Africains dont le nombre augmente continuellement est en fait une bonne chose pour la Chine. De plus en plus de pays africains installent un bureau de représentation commerciale à Shenzhen. Le bureau commercial de Rwanda, établi il y a déjà quatre ans, s'est renforcé durant ce laps de temps et le nombre de ses employés est passé d'un à cinq. Les Africains qui séjournent à Guangzhou viennent de tous les coins de l'Afrique et ils ont apporté avec eux les us et coutumes et les traditions de leur pays respectif, ce qui diversifie et anime les habitudes locales. Parmi les Africains qui résident dans la partie sud de la Chine, on remarque surtout des Congolais, des Nigérians et des Maliens. Meng Jia a indiqué que les Africains s'entendent bien entre eux et vivent en parfaite harmonie, mais qu'ils ont peu d'échanges avec la population chinoise locale. Elle a dit : « Ils ne vivent pas dans les mêmes cités d'habitation que les habitants locaux et les deux communautés se communiquent rarement et ne se connaissent pratiquement pas. ». Elle a déclaré que le but de l'enquête qu'elle mène c'est d'aider les Chinois à mieux connaître l'état réel de la vie des Africains en Chine. Source: le Quotidien du Peuple en ligne |