Wei Houkai, Directeur Adjoint du Centre d'études sur le développement urbain et l'environnement urbain de l'Académie des Sciences sociales de Chine, a déclaré le 15 juin que vu de la situation de l'année dernière, la disparité entre revenu urbain et revenu rural en Chine était de 3,31. Si l'on tient compte des facteurs comparables, cet écart est environ de 4 à 6 fois. Neuf ans auparavant, c'est-à-dire en l'an 2000, cet écart de revenu était seulement de 2,79. Vu du nombre d'ordinateurs possédés par cent familles, il était l'année dernière de 59,3 unités dans les régions urbaines, soit à peu près dix fois par rapport aux régions rurales.

Wei Shikai a indiqué que l'économie régionale et le développement urbain en Chine se trouvent pour le moment dans une nouvelle phase de transition. Vu de la situation actuelle, le modèle traditionnel du développement urbain est dans l'impasse ces dernières années.

Wei Shikai a insisté sur les cinq points suivants :

Primo, que ce soit la croissance économique régionale ou que ce soit le développement urbain en Chine, ils ont toujours été un modèle de croissance rapide. Vu de la situation de l'année dernière, le Bureau d'Etat des Statistiques a publié des données qui indiquent que le rythme de croissance a été de 9,0 %, tandis que celui des 31 provinces, municipalités et régions autonomes du pays était de 11,8 %. Bien sûr, ce rythme de croissance est celui des régions non développés du centre et de l'ouest du pays, alors que le rythme de croissance des régions du nord-est était de loin plus élevé que celui des régions de l'est. Ce n'est qu'après que le rythme de croissance des régions du centre et de l'ouest aurait dépassé celui des régions littorales que l'écart entre régions pourrait alors diminuer et s'amenuiser.

Secundo, haute consommation. Les régions de production en Chine dépendent surtout de la consommation en grande quantité d'énergie, de terres et de matières premières.

Tertio, émission en grande quantité de gaz. La consommation énergétique par unité du PIB et l'émission des trois résidus (eaux résiduaires, gaz résiduaire et résidus industriels) sont relativement élevées par rapport aux autres pays du monde.

Quarto, exploitation désordonnée. L'exploitation des ressources a été effrénée et excessive auparavant. Le niveau d'exploitation a été de 40 % à Shenzhen et de 38 % à Dongguan, alors qu'il a été seulement de 19% à Hong Kong, de 15 % au Japon, de 21% au Brésil et de 20 % à Stuttgart, en Allemagne.

Quinto, manque d'harmonie. Le développement urbain entre régions est incohérent et disproportionné. Le niveau du développement urbain dans les régions rurales est de loin plus élevé que dans les régions du centre et de l'ouest du pays. Mais depuis l'année dernière, en raison des effets de la crise financière internationale, le rythme du développement urbain dans ces dernières régions a dépassé celui des régions côtières de l'est du pays.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne