Beijing prête pour pratiquer les injections létales |
A la fin de l'année, tous les criminels condamnés à mort à Beijing vont recevoir une injection létale, au lieu d'être exécutés par balle. Un site où l'injection létale sera effectuée a été construit à côté de la maison de détention n° 1 dans la capitale chinoise. Cette prison abrite la majorité de condamnés dans la métropole et se trouve dans la banlieue Dougezhuang, à environ 20 km au nord-ouest du centre-ville de Beijing, a annoncé Beijing Youth Daily. Pour ce faire, la Cour populaire supérieure municipale de Beijing a déjà effectué des préparatifs pour cette modification du règlement, en affectant notamment le personnel nécessaire et en renforçant les capacités techniques requises. La cour va bientôt commencer la formation de la police judiciaire, qui va livrer les prisonniers et leur effectuer ces injections, avec également le personnel médical qui va superviser l'utilisation de ces produits et le moniteur qui va confirmer les décès. Le nouveau site d'exécution est doté des chambres d'exécution, d'observation et des locaux pour la conservation des corps. Les lits pour l'exécution, les pompes d'injection et les installations de désinfection ont été produites spécialement, mentionne le rapport. Les criminels condamnés à l'exécution par balle seront envoyés de la maison de détention vers un grand espace ouvert, une opération qui exige beaucoup de ressources judiciaires, notamment la présence des policiers armés. "L'injection létale sera utilisée dans tous les tribunaux populaires intermédiaires, même si une telle procédure n'est pas possible à court terme en raison des coûts élevés en matière de la détention et de l'exécution", a-t-il dit. L'injection létale a été rendue légale en Chine en 1997, lorsque la loi nationale sur la procédure pénale a été modifiée pour fournir une autre méthode d'exécution. Kunming est devenue la première ville à utiliser l'injection létale l'année suivante, suivie par Wuhan, Shanghai, Tianjin, Chengdu, Hangzhou, et Luoyang. Beijing a commencé à utiliser cette méthode pour exécuter les prisonniers en juin 2000. Source: le Quotidien du Peuple en ligne |