Réouverture au Sichuan de la première plage de nudistes |
La plage de nudistes de Yushuigu, la deuxième du genre en Chine et la première dans la Province du Sichuan, fermée depuis 2003, s'est rouverte récemment pour accueillir les touristes, les visiteurs et surtout les adeptes du nudisme. Les hommes et les femmes chacun de leur côté Li Jun, responsable du Site touristique de Yupingshan, a déclaré que des mesures strictes et rigoureuses sont appliquées à Yushuigu quant à la pratique de la vie au grand air dans un état de complète nudité, que la zone de baignade, qui s'étale sur une distance de plus d'un kilomètre le long d'une vallée sinueuse, pleines d'angles et de tournants, est divisée, séparée et isolée tout naturellement en deux endroits dont le supérieur est destiné aux hommes et l'inférieur aux femmes et que des gardiens sont placés dans ces deux endroits où il est strictement interdit de prendre des photos. Li Jun a expliqué que l'installation de la plage de nudistes a pour objectif principal de permettre aux visiteurs et aux touristes, et surtout à ceux qui préconisent un mode de vie en harmonie avec la nature (vie en plein air, aliments naturels, nudisme), de contacter de plus près la nature et de jouir des paysages naturels admirables du lieu. Les habitants montagnards de l'endroit ne se sentent aucunement offusqués, choqués et froissés d'un tel sans-gêne des baigneurs nus, car leurs anciennes générations ont toujours aimé la baignade sans porter aucun vêtement. Une légende locale raconte que dans le passé, Lu Wan, une belle et vertueuse femme, pure, chaste et fidèle, fut par malheur capturée malfaiteurs de la montagne. Pour préserver sa chasteté, elle n'hésita pas à se lancer courageusement dans le vide à la Cascade Feishuiya d'un l'endroit appelé Mozigou et personne ne su si elle mourut sur le coup. Pour rappeler éternellement la mémoire de cette femme d'une vertu irréprochable qui sacrifia sa vie pour garder sa virginité, les habitants montagnards prirent alors de génération en génération l'habitude de se baigner tout nu dans les eaux de Mozigou pour montrer qu'ils sont purs de corps et d'âme. Avec le temps, la baignade à nu, d'un rite mortuaire est devenue une habitude pour les montagnards de l'endroit. « Retour à la nature » contre « Outrage aux moeurs » Partie 'pour' : Cela est en fait un retour vers la nature et c'est un mode de repos excellent pour permettre aux gens fatigués par le travail de se détendre et de se récupérer. « Dans certains pays, la population préconise le nudisme et on y compte un grand nombre de plages de nudistes. On n'a rien à s'étonner et pourquoi dramatiser pour si peu. » Partie 'contre' : la baignade nue dans un lieu public est quelque chose qui heurte les moeurs, c'est pourquoi c'est un acte éhonté et impudent contraire à la morale et qui porte atteinte aux bonnes moeurs et surtout lorsqu'elle est pratiquée dans un site touristique. Il est absolument nécessaire qu'on interdit complètement ce genre d'acte immoral et inculte. Certains pensent que l'ouverture de la plage de nudistes de Yushuigu est en fait un moyen pris par la direction du site touristique de Yupingshan pour faire de la publicité ! Partie « neutre » : Le lancement de la plage en question vise surtout à instaurer un mode de repos et de détente curieux et étrange, et ce ne sera pas si mal si l'on pourrait bien le contrôler et l'exploiter, mais dans le cas de laisser-aller ou de relâchement et de négligence dans le contrôle et dans l'exploitation, il pourrait se produire certainement des choses mauvaises, telles que débordement et déchaînement de l'indécence, de l'obscénité, de l'érotisme et de la pornographie. La plage de nudistes de Yushuigu, la deuxième du genre en Chine et la première au Sichuan, a été ouverte en avril 2002. Son ouverture a suscité un grand et violent débat sur le nudisme et la stigmatisation de la voix et de la plume, ainsi que la dénonciation sans pitié ont fait dépérir les affaires de la plage qui marchaient jusqu'à ce moment-là assez bien et celle-ci a été obligée de fermer ses portes au printemps 2003. Source: le Quotidien du Peuple en ligne |