L'Administration d'Etat de la Presse et de la Publication a publié le 7 novembre une circulaire pour protéger les droits légaux des organisations de presse et des journalistes lors de leurs interviews. L'administration a également entamé une campagne contre les faux journalistes.

Selon la circulaire, aucune organisation ou aucun individu n'a la droit de gêner les journalistes ou de les empêcher de conduire les interviews si elles ont lieu dans le cadre légal. Les organisations de presse et leurs départements de contrôle doivent s'efforcer de faciliter les interviews des journalistes et de protéger leurs droits légaux.

Les organisations gouvernementales à tout échelon et leurs employés doivent faciliter le travail des journalistes et prendre l'initiative de révéler les informations concernant l'intérêt public. Ils ne doivent pas dissimuler d'informations aux médias.

La circulaire demande aux journalistes de se faire enregistrer pour obtenir des cartes de presse leur permettant de prouver leur identité légale devant les interviewés. Ceux qui ont contrefait des cartes de presse doivent être sévèrement punis.

La circulaire appelle les organisations de presse à améliorer la déontologie et le niveau de leurs journalistes, et de les empêcher de chercher des avantages pécuniaires ou en nature auprès des interviewés.

Elle souligne aussi l'importance de la crédibilité des reportages, et demande aux journalistes de ne pas défigurer la vérité ou de propager de fausses informations. Rémunérer un journal pour diffuser une information est strictement prohibé.