Les départements intéressés des autorités chinoises vont programmer un nouveau cycle de contacts et de négociations avec les représentants privés du dalaï-lama "dans un proche avenir", à la demande de ces derniers, a-t-on appris mercredi de sources officielles.

Cette troisième rencontre avec les représentants du dalaï-lama se tiendra malgré les violences du 14 mars à Lhasa et les sérieux incidents et sabotages qui ont visé les Jeux olympiques de Beijing par une poignée de sécessionnistes réclamant "l'indépendance du Tibet", indique un officiel du gouvernement.

Les autorités centrales espèrent que le dalaï-lama "se rendra compte qu'il s'agit d'une occasion précieuse et fera une réponse positive aux demandes présentées par les autorités centrales" lors des négociations précédentes, souligne-t-on de même source.

Les représentants du gouvernement ont déjà rencontré les envoyés du dalaï-lama en mai et en juillet.

Durant la rencontre de juillet, les envoyés du dalaï-lama ont accepté les demandes du gouvernement central, à savoir, de ne pas soutenir les activités visant à gêner les Jeux olympiques de Beijing, de ne pas soutenir les complots attisant les activités criminelles violentes, de ne pas soutenir et de limiter concrètement les activités terroristes violentes du "Congrès de la Jeunesse tibétaine" sécessionniste, ainsi que de ne soutenir aucun argument ni aucune activité prônant "l'indépendance du Tibet" et visant à séparer cette région de la Chine.

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Jiang Yu a indiqué mardi lors d'une conférence de presse régulière que le gouvernement central adhérait toujours à une politique constante et explicite envers le dalaï-lama et avait adopté en même temps une attitude sincère dans ses contacts avec lui.

"Nous espérons qu'à travers les contacts avec le gouvernement central, le dalaï-lama pourra reconnaître la situation existante, faire la preuve de sa sincérité, prendre des actions concrètes et faire le bien du peuple tibétain de son vivant", a fait remarquer la porte-parole.