Les nouveaux règlements publiés par la Chine sur les médias étrangers favorisent leurs reportages sur la Chine, a dit Wang Chen, ministre chargé du Bureau d'Information du Conseil des Affaires d'Etat.

Selon les nouveaux règlements, qui remplacent les règlements temporaires pour plus de 30 000 journalistes étrangers chargés de couvrir les Jeux olympiques de Beijing, les correspondants d'outre-mer n'ont plus besoin d'obtenir la permission du gouvernement pour voyager à l'intérieur de la Chine ou interviewer ses citoyens.

Les nouveaux règlements reflètent la détermination de la Chine de poursuivre sa politique d'ouverture, a estimé M.Wang.

Les nouveaux règlements de 23 articles ont été élaborés par le Bureau d'Information du Conseil des Affaires d'Etat, en collaboration avec d'autres départements.

« Ces règlements ont été établis, en faisant le bilan des expériences acquises dans les services de fourniture et de gestion pour les journalistes étrangers durant les Jeux olympiques. Ils raflent la détermination du gouvernement de faire progresser l'ouverture et de maintenir la politique d'ouverture de manière ordonnée et efficace.

M.Wang a fait ces remarques à l'occasion de l'inauguration du « Centre de Recherche d'Israélien, Epstein » à l'Université Qinghua de Beijing. Un journaliste juif, Epstein, est devenu un citoyen de nationalité chinoise et mieux connu pour ses reportages sur la révolution chinoise et le Tibet.

M.Wang a dit que les nouveaux règlements « répondent à la question de savoir si les dispositions sur les activités de reportage olympique seront permanentes ou non ».

Selon les nouveaux règlements, les correspondants d'outre-mer n'auront plus besoin d'obtenir la permission du ministère des Affaires étrangères, ni de s'inscrire à la police pour voyager dans le pays. Cet article est important, a estimé M.Wang.

Cependant, une telle permission est encore nécessaire pour faire des reportages au Tibet et dans les régions d'accès interdit comme des ouvrages militaires.

Aux termes des nouveaux règlements, un reporter étranger permanent n'aura plus besoin, non plus, de renouveler sa carte de journaliste tous les ans.

Le gouvernement fait bon accueil aux médias et reporters étrangers. Nous espérons voir paraître davantage de reportages sur la Chine. Nous n'épargnerons aucun effort pour les aider dans ce sens", a dit M.Wang.

"Nous espérons également que les journalistes étrangers respectent les lois chinoises et la morale professionnelle et font des reportages impartiaux et justes pour promouvoir la compréhension et la coopération entre la Chine et le reste du monde", a-t-il dit.

Seymour Topping, journaliste américain connu, estime que la suppression de telles restrictions est une mesure importante pour la Chine.

Plus nombreuses sont de telles restrictions supprimées, plus d'opportunités il y aura pour le monde de connaître ce que la Chine a réalisé et qu'elle tente de réaliser", a dit cet ancien administrateur du Prix Pulitzer.

"La Chine était très prudente vis-à-vis de journalistes étrangers. Mais aujourd'hui les nouveaux règlements leur permettent de décider qui ils vont interviewer", a dit Huang Youyi, rédacteur en chef du China International Publishing Group

"Davantage de canaux proposés à leurs voyages et reportages signifient qu'il y aura davantage d'opinions et davantage de récits", a-t-il ajouté.