Les espèces sonnantes et trébuchantes ne peuvent pas tout |
Frédéric Lepape Des importantes sommes d'argent peuvent facilement faire monter à la tête, et ce phénomène n'épargne personne, petits ou grands. De même si l'amour n'a pas de prix, il semble alors vain de faire sans cesse monter les enchères. Un lycéen entamant sa première année dans un lycée de Jimo, dans la province du Shandong, l'aura appris à ses dépens. Celui-ci faisant étalage de son capital familial, ne décida pas de le faire fructifier dans des secteurs plus porteurs, mais d'inviter régulièrement ses amis à de somptueux banquets, leur réservant le choix des mets les plus délicats. Les expéditions culinaires, de Zhang Feng, car tel est le nom de notre bourreau des cœurs, né avec une cuillère d'argent dans la bouche, avaient un but caché en dehors de l'idée de satisfaire les palais de ces petits camarades, celui de conquérir l'objet de son amour, la propriétaire des lieux. Dans son insolente et opulente magnanimité, Zhang, invita ses congénères à choisir les mets les plus onéreux du restaurant de cette dernière. Chose étonnante pour un Chinois, celui-ci décida également d'accorder de généreuses gratifications aux serveuses de l'établissement. Si les importants pourboires ne surent laisser ces dernières indifférentes, l'objet de son amour platonique le vit d'un autre œil et fut toute décontenancée lorsque l'étudiant lui offrit un téléphone portable dernier cri ainsi qu'un collier, d'une valeur de 5 000 yuans (469 euros) et lui demanda, pas farouche, de devenir sa petite amie. Malheureusement sa mie avait déjà un prétendant et indiqua à un journaliste du quotidien Qingdao News, qu'elle ne savait comment repousser les avances du jeune homme, sans pour autant blesser son tourtereau sentimentalement.
Beijing Information
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