Le 26 mars, dans la matinée, le Bureau d'Information du Conseil des Affaires d'Etat a organisé une conférence de presse, au cours de laquelle des journalistes chinois et étrangers ont interviewé quatre experts du Centre des recherches tibétaines de la Chine, concernant les émeutes de Lhassa du 14 mars.

« En tant qu'universitaires qui effectuons depuis une longue période des recherches relatives au Tibet et qui espèrent sincèrement que les Tibétains puissent vivre de paix, d'harmonie et de bonheur, nous sommes attristés et indignés par les émeutes qui ont éclaté le 14 mars à Lhassa, a déclaré Lhagpa Phuntshogs, directeur général du Centre des recherches tibétaines de Chine. Nous condamnons fortement les émeutiers, et nous soutenons fermement les actes du gouvernement pour sauvegarder l'ordre social normal. »

Le réel dessein des émeutes du 14 mars

« Le réel dessein des émeutes du 14 mars est de restaurer l'ancien système, a rétorqué Lhagpa Phuntshogs, à la question d'un journalise étranger s'interrogeant sur la cause essentielle des émeutes à Lhassa. En fin de compte, la clique du Dalaï-Lama œuvre à restaurer le système de servage féodal marqué par le régime d'union du pouvoir et de la religion.

« Le contexte des émeutes de 14 mars parle de lui-même. Une série d'émeutes organisée par des sécessionnistes du Tibet a eu lieu le 10 mars 2008, pour commémorer la rébellion militaire du 10 mars 1959 », a-t-il ajouté.

« Les violences et les crimes des émeutiers visaient non seulement les Hans et les représentants d'autres ethnies minoritaires, mais également les Tibétains. Après les émeutes, la solidarité et l'unité ont régné parmi les différentes ethnies présentes sur le territoire tibétain », a déclaré Lian Xiangmin, directeur du Bureau des recherches scientifiques relevant du Centre des recherches tibétaines de Chine.