La voie harmonieuse |
Les groupes des Chinois d’outre-mer des deux rives se rapprochent peu à peu
Q. P. : Quels échanges et quelle coopération ces groupes ont-ils réalisés à l'étranger ?
Lin: Une affaire reste gravée dans mon cœur. Dans la ville de Yokohama (Japon), au cœur du quartier chinois, deux associations générales des Chinois d'outre-mer sont installées. Depuis toujours, malgré leur proximité, elles ne se rendent jamais visite. La délégation de la Fédération chinoise des Chinois d'outre-mer y a récemment effectué une visite. Le responsable local de la Fédération des Chinois d'outre-mer de Taiwan a invité ses voisins et la délégation en visite à prendre un repas à l'hôtel, devenant une anecdote qui passe de bouche en bouche. La partie continentale et Taiwan appartiennent tous à la Chine, la faible profondeur du détroit ne peut séparer la sympathie liant les proches parents des compatriotes des deux rives du détroit. Wu. : Depuis l’an dernier, la Fédération chinoise des Chinois d’outre-mer de Chine prend souvent en contact à l’avance avec celle de Taiwan lorsqu’elle effectue une visite à l’étranger. Nous avons contacté les personnes connues afin de nous entretenir avec elles et veiller à la bonne préparation de la réception, le résultat était remarquable. Comme le président Lin a dit : Les échanges entre les deux rives du détroit sont de plus en plus nombreux, nous nous efforçons d’élargir les échanges entre les deux rives. Les échanges entre les deux rives du détroit sont comme une route, au début, elle est comme un sentier escarpé, en l’empruntant jour après jour, année après année, elle deviendra certainement une voie large et prospère. Q. P. : Comment aborder la différence qui existe actuellement? Lin : Pour des raisons historique, réelle et du fait de la différence du concept de valeur, les groupes de Chinois d’outre-mer et les ressortissants ont des divergences de points de vue sur certaines questions et certains intérêts réels, c’est inévitable. Ces divergences sont moins importantes en comparaison avec les intérêts de l’ensemble de la nation, la sympathie, l’amitié. Si nous considérons la culture commune, le sentiment national commun et les intérêts nationaux communs comme un socle, nous pouvons trouver les moyens pour régler judicieusement des problèmes influençant l’harmonie par l’augmentation de la confiance mutuelle, la réduction du doute, le dialogue, la consultation et la recherche des points communs tout en laissant de côté les divergences. Beijing Information |