Le rêve hongkongais
Quel est le rêve hongkongais ? Ici, on part de zéro, mais à force d'efforts soutenus, on réussit à obtenir une bonne réputation ou une grande somme d'argent. C'est le rêve éternel des Hongkongais. Li Ka-shing, le plus riche chinois du monde, en est un représentant remarquable. Au mois de janvier de 2007, le magazine américain Forbes a publié la nouvelle liste des « quarante fortunes de la zone chinoise » ; toutes les personnalités de la liste sont venues de Hongkong et de Taiwan, Li Ka-shing en tête. Âgé de 79 ans, il est né à Chaozhou, dans la province du Guangdong ; son père était directeur d'une école. En 1940, pour éviter l'invasion japonaise, toute la famille de Li s'enfuit à Hongkong. En 1942, son père meurt. Li interrompt alors ses études à l'âge de 15 ans. Pour nourrir sa mère et ses trois frères et sœurs, il décroche un emploi dans une société de commerce du plastique où il travaille seize heures par jour. Porté par ses efforts, sa prudence, son esprit d'excellence, Li Ka-shing fonde en 1950 la société Cheung Kong qui gérait à l'origine des affaires de produits plastiques. En 1979, Cheung Kong rachète Hutchison-Whampoa. Li devient le premier chinois à acquérir une société anglaise. Li Ka-shing assume à la fois le rôle de PDG de la société Cheung Kong et de celui de Hutchison-Whampoa. La capitalisation boursière des trois sociétés de Cheung Kong représente plus de 42 milliards de dollars. Li s'engage activement dans les œuvres caritatives. La Fondation Li Ka-shing est formée en 1980 pour subventionner systématiquement les œuvres éducatives, médicales, culturelles et d'intérêt public. Depuis sa création, la fondation privée Li Ka-shing a accordé ou promis des dons d'un montant de 8,3 milliards de dollars de Hongkong. Li a confié à Asia Week qu'il considérait sa fondation comme son troisième fils. Il a promis qu'un jour, le fonds atteindra au moins 1/3 de sa fortune.
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