Réforme et succès: le commerce extérieur chinois au cours des 60 dernières années |
Depuis 2002 : ouverture complète. La Chine participe activement à la coopération dans le cadre du système du commerce multilatéral, établissant un système du commerce extérieur qui correspond aux demandes de l'économie de marché et qui se conforme aux conventions et aux règlements internationaux. Après l'adhésion de la Chine à l'OMC (Organisation mondiale du Commerce) en 2001, le commerce extérieur chinois est entré dans une nouvelle phase. La Chine respecte ses promesses, participe activement à la coopération économique et commerciale dans le cadre du commerce multilatéral, et met en application la stratégie de la zone de libre-échange. Un système correspondant aux demandes de l'économie de marché et se conformant aux conventions et aux règlements internationaux a été établi ; le système du commerce de remèdes a été mis en place et amélioré en faveur de l'équité commerciale, et le système de promotion et de services du commerce extérieur a également été perfectionné, permettant de standardiser l'ordre du commerce extérieur. Depuis 2002, l'envergure du commerce extérieur chinois s'est développée de façon considérable, faisant de la Chine l'un des plus grands pays commerciaux du monde. En 2007, le montant total du commerce des marchandises a dépassé les 2 000 milliards de dollars, occupant la troisième place dans le monde. En 2008, malgré la crise financière, le montant total de l'import-export a connu une augmentation de 17,8 %, atteignant les 2561,6 milliards de dollars. De 2002 à 2008, l'augmentation annuelle du commerce de l'import-export était en moyenne de 26,7 %, dont 25,1 % pour les importations et 27,9 % pour les exportations. Depuis 2001, la balance favorable du commerce a augmenté d'année en année, atteignant les 295,46 milliards de dollars en 2008. La promotion de l'équilibre de l'import-export constitue une nouvelle mission pour le développement du commerce extérieur chinois. En élargissant l'envergure, la structure des marchandises de l'import-export est davantage optimisée. La compétitivité internationale des marchandises destinées à l'exportation s'est intensifiée ; les produits mécaniques ainsi que les produits high-tech ont contribué à l'augmentation du volume des exportations ; la proportion des produits industriels manufacturés dans l'exportation a atteint 95 %, et l'exportation de bon nombre de marchandises occupe la première place dans le monde. La Chine est devenue une base importante de fabrication et de sous-traitance dans le monde. Les matériaux bruts, les pièces de rechange et les équipements high-tech sont les principales marchandises importées. En raison de l'augmentation des prix internationaux des matières premières énergétiques au cours de la même période, le montant de l'importation des marchandises énergétiques s'est rapidement élevé, augmentant le volume de l'importation des produits bruts. La gestion et la répartition du marché ont évolué. Les entreprises à capitaux étrangers occupent une place prépondérante dans le domaine de l'import-export ; la proportion des entreprises d'Etat diminue alors que les entreprises privées se développent rapidement. En 2008, les entreprises à capitaux étrangers et les entreprises privées représentaient respectivement 54,0 % et 24,3 % du volume de l'import-export, tandis que la proportion des entreprises d'Etat n'était que de 21,7 %. L'Union européenne est devenue le plus grand partenaire commercial de la Chine. Les marchés traditionnels tels que les Etats-Unis, le Japon et Hongkong restent les principaux partenaires, mais leur proportion dans le montant total a connu une certaine diminution. Les marchés émergents ne cessent de se renforcer. En 2008, en raison du rajustement des mesures sur le commerce extérieur et de la crise financière internationale, le taux de croissance du commerce de sous-traitance a évidemment ralenti, et sa proportion dans l'import-export n'a été que de 47,3 %. C'est la première fois, depuis 1995, que ce chiffre est inférieur à 50 %. Le commerce des services se développe rapidement en Chine. Depuis l'adhésion du pays à l'OMC, le commerce des services ne cesse de s'ouvrir. Comme le commerce des marchandises, son taux de croissance est supérieur à la moyenne mondiale. Sa proportion dans le commerce mondial ne cesse d'augmenter. Représentant 4,23 % du commerce des services mondial, il occupait, en 2008, la cinquième place du monde. Cependant, il reste encore à la Chine un long chemin à parcourir en termes de commerce des services, dans la mesure où ses importations sont encore trop centrées sur les secteurs à forte densité de main-d'œuvre, tels que les transports et le tourisme. Les nouveaux secteurs des services à forte densité de technologies et de connaissances ne se trouvent encore qu'à leur balbutiement. A l'heure actuelle, la crise financière internationale a affaibli les trois plus grandes économies mondiales, à savoir l'Europe, les Etats-Unis et le Japon. Les demandes du marché d'outre-mer ont largement diminué, et le commerce extérieur chinois doit faire face à des difficultés et des défis sans précédent depuis la mise en application de la politique de réforme et d'ouverture il y a 30 ans. Cependant, dans ce contexte difficile, les marchés émergents jouent un rôle de plus en plus important. (L'auteur est chercheur à l'Institut de la coopération commerciale et économique internationale relevant du Ministère du Commerce) Beijing Information |