Transport et communication

Beijing est le point de convergence de l’ensemble des réseaux de transport du pays : ferroviaire, routier et aérien. Les lignes de chemin de fer Beijing-Chengde, Beijing-Taiyuan, Beijing-Baotou, Beijing-Shanghai, Beijing-Guangzhou, Beijing-Kowloon, Beijing-Tongliao et Datong-Qinhuangdao relient la capitale aux principales villes chinoises. Les quatre gares de la capitale (la gare de Beijing, la gare de l’ouest, la gare du sud et la gare du nord) détiennent le record d’affluence dans toute l’Asie en transportant 100 millions de voyageurs par an. Beijing est également le hub du trafic aérien, des vols intérieurs au départ de Beijing assurent la liaison avec une centaine de villes dans tout le pays à l’exception de la province chinoise de Taiwan. Des lignes internationales et régionales relient Beijing à des dizaines de villes sur les cinq continents. L’aéroport de la Capitale est l’un des aéroports les plus animés au monde. Il est équipé d’un système avancé de pilotage permettant le décollage et l’atterrissage de tout type d’appareils. En complément, China United Airlines dessert une vingtaine de villes dans tout le pays au départ de l’aéroport Nanyuan de Beijing. Le réseau routier de Beijing est très commode, il existe actuellement 11 routes nationales (n°101 au n°111) qui sillonnent l’ensemble de la Chine. Il existe également un réseau d’autoroutes rejoignant Shijiazhuang, Shenyang, Tianjin-Tanggu et Shanghai. Les gares routières longues distances de Lizeqiao, Zhaogongkou, Dongzhimen et Lianhuachi desservent par autocar les localités plus éloignées. Sur l’ensemble de l’année 2006, le volume du fret a atteint 47,86 milliards de tonnes-kilomètres, le transport de voyageurs est, quant à lui, évalué à 82,5 milliards de personnes-kilomètres.

Sur le plan des télécommunications, Beijing n’a rien à envier au reste du monde, désormais des liaisons domestiques directes ont été établies avec la grande majorité des villes et districts, il est également possible d’appeler directement à l’international vers plus de 200 pays et régions. Par ailleurs, les technologies telles que les connexions large bande, le vidéotex, la visioconférence, l’envoi et la sauvegarde de données faxées sont largement utilisées. En 2006, 9 051 000 personnes étaient abonnées au téléphone fixe à Beijing, tandis que le nombre d’usagers du téléphone mobile était estimé à 15 410 000, soit un taux d’utilisation de 97,5%. A l’heure actuelle, Beijing a établi des liaisons postales directes avec une centaine de pays et de régions. En 2006, le chiffre d’affaire du secteur de la poste et des télécommunications s’élevait à 50,43 milliards de yuans.

Science, technologie et éducation

La ville de Beijing est un creuset scientifique et technologique très fertile, regroupant les instituts de recherche les plus prestigieux du pays ainsi que les plus grands collèges et universités de Chine. Ces conditions favorisent l’émergence d’une élite scientifique ainsi que la création de ressources intellectuelles. En 2006, Beijing a investi 45 milliards de yuans dans les programmes de recherche et d’expérimentation, somme qui équivaut à 5,8% du PIB de la ville. On dénombre 7 500 établissements œuvrant dans le domaine des sciences et techniques, employant au total 450 000 personnes. Le nombre de demandes de brevets et de licences s’élève respectivement à 27 000 et 11 000, 52 000 contrats techniques ont été signés pour un montant de 69,73 milliards de yuans.

La ville de Beijing jouit d’établissements pédagogiques et de structures socioculturelles de toute première catégorie, parmi lesquels l’Université Qinghua et l’Université de Pékin dont l’excellence est reconnue dans le monde entier. Fin 2006, la ville comptait 82 écoles d’enseignement supérieur, avec 555 000 étudiants inscrits ; 51 universités et 115 instituts de recherches recrutant des aspirants chercheurs, avec 178 000 étudiants inscrits. Plus d’un million de Pékinois détiennent un diplôme d’enseignement supérieur, soit 10% de la population totale.