Photo prise le 10 septembre 2015 en France

La France et l'Allemagne ont réaffirmé leur position commune sur l'accueil des réfugiés, à l'occasion d'un entretien dimanche après-midi entre le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et son homologue allemand Thomas de Maizière, dans le contexte d'afflux massif de réfugiés, notamment en Allemagne, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.

L'entretien a permis de "conforter la position commune franco-allemande" en vue de la réunion lundi 14 septembre à Bruxelles des ministres de l'Intérieur et de la Justice des Etats membres de l'Union européenne (UE) consacrée à la crise migratoire, selon le communiqué.

Ces dernières semaines, note le communique, la France a constamment "rappelé la nécessité d'adosser les mécanismes de solidarité permettant l'accueil et la répartition des personnes en besoin de protection au sein de l'Union européenne à la mise en place de centres efficaces de contrôle aux frontières extérieures de l'Union (dits "hot-spots")", et "au respect scrupuleux par chacun des pays de l'Union européenne des règles de Schengen".

"Ces règles prévoient notamment l'enregistrement par les pays de première entrée des migrants ayant franchi les frontières extérieures de l'Union européenne. C'est faute de leur respect que l'Allemagne a décidé d'établir temporairement des contrôles à ses frontières, sans procéder à leur fermeture", a indiqué le ministre français de l'Intérieur.

A la veille d'une réunion des ministres de l'I'intérieur et de la justice des Vingt-Huit à Bruxelles sur la crise migratoire qui touche l'UE, l'Allemagne, qui montre des signes de saturation dans ses capacités d'accueil de réfugiés, a décidé de réintroduire des contrôles à ses frontières.

Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a annoncé dimanche que son pays réintroduisait "provisoirement" des contrôles à ses frontières, "en particulier avec l'Autriche", afin de contenir l'afflux de réfugiés venant en Allemagne.

Source: Xinhua